En marge de la cérémonie d’ouverture du Centre d’information sur la Lutte contre le Blanchiment d’argent et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) du Groupe intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), le 21 septembre, à Cocody II Plateaux, Mme le ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, Nialé Kaba, a animé une conférence de presse pour situer les enjeux de ce dispositif. Elle avait à ses côtés, le Directeur général du GIABA, Adama Coulibaly, et le président de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), Colonel Touré Idrissa. Selon elle, le Centre d’information sur la Lutte contre le Blanchiment d’argent et le Financement du Terrorisme (LBC/FT) a pour rôle de « diffuser les messages des 15 pays membres de la CEDEAO sur la question du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme ».
« C’est un centre de sensibilisation à l’endroit des populations afin que celles-ci soient à l’avant-garde de la lutte contre le crime financier transnational organisé. Il œuvre à faire connaître les normes internationalement admises en matière de bonne gouvernance », a-t-elle précisé.
Déplorant que « le paiement en monnaie espèce favorise la circulation de l’argent difficilement traçable, risques non particuliers à la Côte d’Ivoire », Mme Nialé Kaba a appelé à « un travail d’ensemble contre ce phénomène dont la maîtrise ira en fonction des mutations en cours, qui permettront de prendre en compte la question ».
Interrogée sur la relation qui devrait exister entre la Haute autorité pour la Bonne gouvernance (HABG) et ledit Centre, Mme le ministre a fait savoir que « ce centre est un outil qui va aider la HABG à disposer d’informations, à renseigner ses prises de décisions en vue de tracer les actes de mal gouvernance ».
A propos de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), qui constitue la représentation nationale du GIABA et dont le Centre d’information est une déclinaison, la ministre a relevé qu’elle est « une cellule de renseignements financiers qui travaille en étroite collaboration avec la police, la gendarmerie de sorte à faire appliquer la loi ».
A ce jour, la CENTIF met à disposition des écoles nationales de police, de gendarmerie et d’administration des modules de formation qui leur permettent de se familiariser avec le mode opératoire du mouvement illégal de capitaux.
« C’est un centre de sensibilisation à l’endroit des populations afin que celles-ci soient à l’avant-garde de la lutte contre le crime financier transnational organisé. Il œuvre à faire connaître les normes internationalement admises en matière de bonne gouvernance », a-t-elle précisé.
Déplorant que « le paiement en monnaie espèce favorise la circulation de l’argent difficilement traçable, risques non particuliers à la Côte d’Ivoire », Mme Nialé Kaba a appelé à « un travail d’ensemble contre ce phénomène dont la maîtrise ira en fonction des mutations en cours, qui permettront de prendre en compte la question ».
Interrogée sur la relation qui devrait exister entre la Haute autorité pour la Bonne gouvernance (HABG) et ledit Centre, Mme le ministre a fait savoir que « ce centre est un outil qui va aider la HABG à disposer d’informations, à renseigner ses prises de décisions en vue de tracer les actes de mal gouvernance ».
A propos de la Cellule nationale de Traitement des Informations financières (CENTIF), qui constitue la représentation nationale du GIABA et dont le Centre d’information est une déclinaison, la ministre a relevé qu’elle est « une cellule de renseignements financiers qui travaille en étroite collaboration avec la police, la gendarmerie de sorte à faire appliquer la loi ».
A ce jour, la CENTIF met à disposition des écoles nationales de police, de gendarmerie et d’administration des modules de formation qui leur permettent de se familiariser avec le mode opératoire du mouvement illégal de capitaux.