L’Etat français initie un projet d’appui à la relance des filières agricoles de Côte d’Ivoire à travers le Contrat de désendettement et de développement (C2d).
Un projet important financé sur les ressources du C2d à hauteur de 17 milliards Fcfa apporte du sang nouveau aux filières agricoles. Dont 7,5 milliards Fcfa pour l’appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural, 6,800 milliards F pour l’appui aux filières vivrières, 1,34 milliards F pour l’appui institutionnel et 1,2 milliard pour la coordination et la gestion du projet. La coordination de la mise en œuvre des activités est assurée par une Unité de coordination du projet (Ucp-C2d-Parfaci). Les activités du projet sont mises en œuvre par des partenaires qui sont la Direction du foncier rural, le ministère de l’Agriculture pour la composante «appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural». Il existe d’autres partenaires tels que le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca) pour la composante «appui aux filières vivrières» avec la participation des interprofessions, la Direction général de la planification, du contrôle des projets et des statistiques du ministère de l’Agriculture pour la troisième composante «appui institutionnel». Enfin, la Direction de la planification, des statistiques et des programmes du ministère des Ressources animales et halieutiques.
Les différentes composantes
La première composante concerne l’appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural. Il vise la formation de 3319 acteurs, la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural ainsi que la délimitation de 1210 territoires de villages. Dans cette composante, on note également la délivrance des certificats fonciers sur 70 000 ha de terres rurales et l’enregistrement des baux agricoles dans quinze (15) départements. La seconde composante concerne l’appui aux filières vivrières. On note ici, deux sous-composantes. La première sous-composante appuie les filières vivrières végétales. Ici, les actions sont ciblées sur cinq régions du pays, à savoir: le Bélier, le Poro, le Tchologo, le Gontougo et celle du Gbèkè. Dans cette sous-composante, on note trois volets. D’abord le volet légumes qui concerne l’aménagement de 347 ha de périmètres maraîchers, la mise en place par le Centre national de recherche agronomique (Cnra) et d’un réseau de producteurs de semences de qualité de 15 ha. Sont envisagés le renforcement de la structuration de la filière localement, des projets pilotes d’appui à la commercialisation sélectionnée sur la base de leur innovation et leur viabilité économique. La seconde sous-composante concerne le volet maïs. Il s’agit du renforcement de la structuration de cette filière localement, des projets pilotes d’appui à la commercialisation sélectionnés sur la base de leur innovation et leur viabilité économique. Enfin, le volet filière soja qui nécessite l’aménagement de 5 ha de périmètres de semences, la mise en place par le Cnra d’un réseau de producteurs de semences de qualité et le renforcement de la structuration de la filière localement. Ainsi que les projets-pilotes sélectionnés d’appui à la commercialisation sur la base de leur innovation et leur viabilité économique. La seconde sous-composante concerne l’appui aux filières vivrières animales qui comprend deux volets. Il s’agit des volets porc et filière piscicole. En ce qui concerne la filière porcine, les activités sont concentrées dans les régions des Lagunes, du Sud Comoé, du Tonkpi, de la Marahoué, du Bélier et du Gbèkè. Pour la filière piscicole, les actions sont ciblées dans les régions de la Marahoué, de la Nawa, du Haut-Sassandra et du Gôh. La dernière composante concerne l’appui institutionnel. Celle-ci vise le renforcement des capacités du Minigra (ministère de l’Agriculture) en matière de suivi-évaluation et le renforcement des capacités de pilotage stratégique du Minigra et du Mirah (ministère des Ressources animales et halieutiques). Le ministre de l’Agriculture Coulibaly Sangafowa dit être fier de cette contribution française car ce projet pourra contribuer à la lutte contre la vie chère en Côte d’Ivoire. Le lundi 21 septembre dernier, a eu lieu la cérémonie d’équipement aux structures de mise en œuvre du projet d’appui à la relance des filières agricoles de Côte d’Ivoire. Le coût de ces équipements est estimé à 971 millions Fcfa.
Romaric SAKO
Un projet important financé sur les ressources du C2d à hauteur de 17 milliards Fcfa apporte du sang nouveau aux filières agricoles. Dont 7,5 milliards Fcfa pour l’appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural, 6,800 milliards F pour l’appui aux filières vivrières, 1,34 milliards F pour l’appui institutionnel et 1,2 milliard pour la coordination et la gestion du projet. La coordination de la mise en œuvre des activités est assurée par une Unité de coordination du projet (Ucp-C2d-Parfaci). Les activités du projet sont mises en œuvre par des partenaires qui sont la Direction du foncier rural, le ministère de l’Agriculture pour la composante «appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural». Il existe d’autres partenaires tels que le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (Firca) pour la composante «appui aux filières vivrières» avec la participation des interprofessions, la Direction général de la planification, du contrôle des projets et des statistiques du ministère de l’Agriculture pour la troisième composante «appui institutionnel». Enfin, la Direction de la planification, des statistiques et des programmes du ministère des Ressources animales et halieutiques.
Les différentes composantes
La première composante concerne l’appui à la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural. Il vise la formation de 3319 acteurs, la mise en œuvre de la loi sur le foncier rural ainsi que la délimitation de 1210 territoires de villages. Dans cette composante, on note également la délivrance des certificats fonciers sur 70 000 ha de terres rurales et l’enregistrement des baux agricoles dans quinze (15) départements. La seconde composante concerne l’appui aux filières vivrières. On note ici, deux sous-composantes. La première sous-composante appuie les filières vivrières végétales. Ici, les actions sont ciblées sur cinq régions du pays, à savoir: le Bélier, le Poro, le Tchologo, le Gontougo et celle du Gbèkè. Dans cette sous-composante, on note trois volets. D’abord le volet légumes qui concerne l’aménagement de 347 ha de périmètres maraîchers, la mise en place par le Centre national de recherche agronomique (Cnra) et d’un réseau de producteurs de semences de qualité de 15 ha. Sont envisagés le renforcement de la structuration de la filière localement, des projets pilotes d’appui à la commercialisation sélectionnée sur la base de leur innovation et leur viabilité économique. La seconde sous-composante concerne le volet maïs. Il s’agit du renforcement de la structuration de cette filière localement, des projets pilotes d’appui à la commercialisation sélectionnés sur la base de leur innovation et leur viabilité économique. Enfin, le volet filière soja qui nécessite l’aménagement de 5 ha de périmètres de semences, la mise en place par le Cnra d’un réseau de producteurs de semences de qualité et le renforcement de la structuration de la filière localement. Ainsi que les projets-pilotes sélectionnés d’appui à la commercialisation sur la base de leur innovation et leur viabilité économique. La seconde sous-composante concerne l’appui aux filières vivrières animales qui comprend deux volets. Il s’agit des volets porc et filière piscicole. En ce qui concerne la filière porcine, les activités sont concentrées dans les régions des Lagunes, du Sud Comoé, du Tonkpi, de la Marahoué, du Bélier et du Gbèkè. Pour la filière piscicole, les actions sont ciblées dans les régions de la Marahoué, de la Nawa, du Haut-Sassandra et du Gôh. La dernière composante concerne l’appui institutionnel. Celle-ci vise le renforcement des capacités du Minigra (ministère de l’Agriculture) en matière de suivi-évaluation et le renforcement des capacités de pilotage stratégique du Minigra et du Mirah (ministère des Ressources animales et halieutiques). Le ministre de l’Agriculture Coulibaly Sangafowa dit être fier de cette contribution française car ce projet pourra contribuer à la lutte contre la vie chère en Côte d’Ivoire. Le lundi 21 septembre dernier, a eu lieu la cérémonie d’équipement aux structures de mise en œuvre du projet d’appui à la relance des filières agricoles de Côte d’Ivoire. Le coût de ces équipements est estimé à 971 millions Fcfa.
Romaric SAKO