Abidjan - Un atelier portant sur le rapport de la seconde phase du plan stratégique pour l’émergence de la Côte d’Ivoire en 2020 s’est tenu lundi à Abidjan, en présence de structures étatiques et d’institutions internationales.
A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du Premier ministre, président du Comité technique de suivi de l’étude et des grand s travaux de l’émergence, Ahoua N’doli, a affirmé que le gouvernement et le Centre de développement de l’organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE),ont signé un accord le 3 septembre 2014 pour la réalisation de cette étude dans le cadre de ces examens multidimensionnels .
"L’étude vise à identifier les forces et les faiblesses de l’économie ivoirienne, les secteurs les plus porteurs pour soutenir une croissance forte, durable et inclusive d’une part, et de proposer un chronogramme de politiques publiques/mesures précises à mettre en œuvre pour parvenir à construire une nation émergente, d’autre part", a expliqué M. Ahoua.
Le président des grands travaux de l’émergence a ajouté que les principales conclusions de la première phase de l’étude relative à l’analyse diagnostique du développement de la Côte d’Ivoire ont révélé cinq contraintes majeures identifiées par l’OCDE comme constituant des obstacles transversaux susceptibles d’entraver la marche de la Côte d’Ivoire vers l’émergence.
Il s’agit en premier de la faiblesse de la compétitivité du secteur productif de la Côte d’Ivoire où la diversification, l’attractivité et l’intégration au sein des chaines de valeurs mondiales de l’économie ivoirienne sont jugées "largement en dessous de leur potentiel".
Ainsi que la dépendance aux ressources naturelles, et plus particulièrement des productions agricoles, qui renforcent la vulnérabilité de l’économie ivoirienne. L’agriculture continuant de représenter une part importante de l’économie (28 % du PIB) et de l’emploi (33 %).
Concernant les quatre autres points, M. Ahoua a relevé la nécessité de renforcer le capital humain et l’accumulation des compétences, l’insuffisance des infrastructures et les dotations en terre qui freinent le développement du pays, des limites encore "importantes" aux capacités de financement de l’économie ; ainsi que la gouvernance et les capacités de l’Etat qui demeurent "des défis majeurs malgré des réformes importantes" réalisées en matière de finances publiques, d’amélioration du climat des affaires, des capacités de l’administration publique .
Pour sa part le chef de l’unité des examens multidimensionnels du centre de d&eacut e;veloppement de l’OCDE, Jan Rielaender, a indiqué que ces travaux s’inscrivent en lien étroit avec le Programme national de développement (PND), 2016 2020, et s’est réjoui des synergies et complémentarités des deux travaux.
"L’examen multidimensionnel, avec sa vision à long terme, permet d’alimenter en analyse les travaux à moyen terme du PND, et nous sommes ravis de voir que nous partageons des conclusions similaires quant aux principales contraintes au développement de la Cote d’Ivoire, comme par exemple la faible coopération et coordination entre les acteurs. Nous espérons vivement que ce travail collaboratif soit le plus utile possible pour la Côte d’Ivoire et permette au pays de poursuivre activement sa marche vers l’Emergence", a-t-il soutenu.
(AIP)
amak/kam
A l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du Premier ministre, président du Comité technique de suivi de l’étude et des grand s travaux de l’émergence, Ahoua N’doli, a affirmé que le gouvernement et le Centre de développement de l’organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE),ont signé un accord le 3 septembre 2014 pour la réalisation de cette étude dans le cadre de ces examens multidimensionnels .
"L’étude vise à identifier les forces et les faiblesses de l’économie ivoirienne, les secteurs les plus porteurs pour soutenir une croissance forte, durable et inclusive d’une part, et de proposer un chronogramme de politiques publiques/mesures précises à mettre en œuvre pour parvenir à construire une nation émergente, d’autre part", a expliqué M. Ahoua.
Le président des grands travaux de l’émergence a ajouté que les principales conclusions de la première phase de l’étude relative à l’analyse diagnostique du développement de la Côte d’Ivoire ont révélé cinq contraintes majeures identifiées par l’OCDE comme constituant des obstacles transversaux susceptibles d’entraver la marche de la Côte d’Ivoire vers l’émergence.
Il s’agit en premier de la faiblesse de la compétitivité du secteur productif de la Côte d’Ivoire où la diversification, l’attractivité et l’intégration au sein des chaines de valeurs mondiales de l’économie ivoirienne sont jugées "largement en dessous de leur potentiel".
Ainsi que la dépendance aux ressources naturelles, et plus particulièrement des productions agricoles, qui renforcent la vulnérabilité de l’économie ivoirienne. L’agriculture continuant de représenter une part importante de l’économie (28 % du PIB) et de l’emploi (33 %).
Concernant les quatre autres points, M. Ahoua a relevé la nécessité de renforcer le capital humain et l’accumulation des compétences, l’insuffisance des infrastructures et les dotations en terre qui freinent le développement du pays, des limites encore "importantes" aux capacités de financement de l’économie ; ainsi que la gouvernance et les capacités de l’Etat qui demeurent "des défis majeurs malgré des réformes importantes" réalisées en matière de finances publiques, d’amélioration du climat des affaires, des capacités de l’administration publique .
Pour sa part le chef de l’unité des examens multidimensionnels du centre de d&eacut e;veloppement de l’OCDE, Jan Rielaender, a indiqué que ces travaux s’inscrivent en lien étroit avec le Programme national de développement (PND), 2016 2020, et s’est réjoui des synergies et complémentarités des deux travaux.
"L’examen multidimensionnel, avec sa vision à long terme, permet d’alimenter en analyse les travaux à moyen terme du PND, et nous sommes ravis de voir que nous partageons des conclusions similaires quant aux principales contraintes au développement de la Cote d’Ivoire, comme par exemple la faible coopération et coordination entre les acteurs. Nous espérons vivement que ce travail collaboratif soit le plus utile possible pour la Côte d’Ivoire et permette au pays de poursuivre activement sa marche vers l’Emergence", a-t-il soutenu.
(AIP)
amak/kam
