La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, va abriter le siège de l’Organisation internationale du cacao (ICCO) jusqu’à présent basé à Londres (Angleterre), a-t-on appris mardi de source officielle.
"Le transfert depuis Londres va débuter le 1er octobre 2015 pour s’achever le 31 mars 2017, selon le protocole d’accord signé à Londres par le gouvernement de la Côte d’Ivoire, l’Organisation internationale du cacao et l’ensemble des pays membres", a indiqué mardi un communiqué du gouvernement ivoirien.
"C’est une très bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire", a estimé le ministre ivoirien du Commerce, Jean-Louis Billon, qui pense qu’il est "normal que le premier producteur mondial de cacao accueille le siège de l’Organisation".
Il croit savoir que "cela va permettre aux pays producteurs d’avoir plus de poids dans la filière, notamment, l’organisation du marché, l’évolution des cours et les programmes de recherche agronomique".
"Cette décision s’inscrit aussi dans la volonté du gouvernement de développer la transformation locale des fèves pour créer plus de valeur sur place", relève Jean-Louis Billon.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao pour une production de plus de 1,7 million de tonnes en 2014, soit 35% des récoltes mondiales. L’installation du siège de l’ICCO à Abidjan avait été décidée en mai 2002, mais cette décision n’était pas entrée en application en raison de la rébellion armée ponctuée huit ans plus tard par la crise post-électorale de 2010-2011.
Sur la saison en cours, quelque 540 000 tonnes de fèves vont être transformées en Côte d’Ivoire, soit un tiers de la production annuelle.
Les ressources procurées par le cacao, avec le café, participent à hauteur de plus de 15% du PIB national et représentent 40% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire.
Sur la saison 2013-2014, la production mondiale de cacao a atteint un chiffre d’affaires de 13 milliards USD, alors que la production de chocolat a généré des revenus près de dix fois supérieurs, selon l’Organisation internationale du cacao (ICCO).
En mars et mai, le président ivoirien Alassane Ouattara a inauguré deux usines de transformation de cacao et de production de chocolat à San Pedro (sud-ouest) avec le groupe singapourien Olam et à Abidjan avec le chocolatier français Cemoi.
"Le transfert depuis Londres va débuter le 1er octobre 2015 pour s’achever le 31 mars 2017, selon le protocole d’accord signé à Londres par le gouvernement de la Côte d’Ivoire, l’Organisation internationale du cacao et l’ensemble des pays membres", a indiqué mardi un communiqué du gouvernement ivoirien.
"C’est une très bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire", a estimé le ministre ivoirien du Commerce, Jean-Louis Billon, qui pense qu’il est "normal que le premier producteur mondial de cacao accueille le siège de l’Organisation".
Il croit savoir que "cela va permettre aux pays producteurs d’avoir plus de poids dans la filière, notamment, l’organisation du marché, l’évolution des cours et les programmes de recherche agronomique".
"Cette décision s’inscrit aussi dans la volonté du gouvernement de développer la transformation locale des fèves pour créer plus de valeur sur place", relève Jean-Louis Billon.
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao pour une production de plus de 1,7 million de tonnes en 2014, soit 35% des récoltes mondiales. L’installation du siège de l’ICCO à Abidjan avait été décidée en mai 2002, mais cette décision n’était pas entrée en application en raison de la rébellion armée ponctuée huit ans plus tard par la crise post-électorale de 2010-2011.
Sur la saison en cours, quelque 540 000 tonnes de fèves vont être transformées en Côte d’Ivoire, soit un tiers de la production annuelle.
Les ressources procurées par le cacao, avec le café, participent à hauteur de plus de 15% du PIB national et représentent 40% des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire.
Sur la saison 2013-2014, la production mondiale de cacao a atteint un chiffre d’affaires de 13 milliards USD, alors que la production de chocolat a généré des revenus près de dix fois supérieurs, selon l’Organisation internationale du cacao (ICCO).
En mars et mai, le président ivoirien Alassane Ouattara a inauguré deux usines de transformation de cacao et de production de chocolat à San Pedro (sud-ouest) avec le groupe singapourien Olam et à Abidjan avec le chocolatier français Cemoi.