Abidjan - Le siège de l’Organisation internationale pour le cacao (ICCO) basé à Londres depuis plus d’un demi-siècle va être délocalisé à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de la fève, a-t-on appris mercredi de source officielle.
"Le processus de déménagement va débuter le 1er octobre pour s’achever le 31 mars 2017", a affirmé à l’AFP Jean-Louis Billon, le ministre ivoirien du Commerce, saluant une "très bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire".
Le pays a renoué avec la croissance après une décennie de crise
politico-militaire et la mise en place d’un bon niveau de sécurité qui ont largement contribué à cette relocalisation, demandée depuis 13 ans.
"Autrefois fixés à Londres, les cours du caoutchouc sont établis désormais à Singapour, le palmier à huile à Kuala Lumpur, il était normal que la Côte d’Ivoire qui est bien de loin le premier producteur mondial puisse accueillir le siège de l’ICCO", a expliqué M. Billon.
Pour lui, le siège proche des pays producteurs leur "permettra d’avoir plus de poids dans la filière, notamment sur l’organisation du marché, l’évolution des cours et les programmes de recherches agronomiques".
La société belge KKO International a annoncé, il y a une semaine, vouloir lever 9 millions d’euros en bourse à Paris et Bruxelles d’ici à la mi-octobre afin de faire de sa plantation en Côte d’Ivoire la plus vaste du monde.
Via sa filiale Solea, KKO International exploite déjà 1.000 hectares, dont 850 plantés, et se fixe pour objectif d’étendre sa plantation à 3.500 ha dont 3.000 plantés d’ici fin 2017, a indiqué Benoit Villers, administrateur de la holding belge.
Le chocolatier français Cémoi a ouvert en mai dernier sa première usine à Abidjan en vue de produire du chocolat "made in Côte d’Ivoire", destiné au marché d’une classe moyenne émergente.
La campagne cacaoyère ivoirienne s’est soldée en 2014 par une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014, soit 35% des récoltes mondiales.
L’"or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population ivoirienne, selon la Banque mondiale.
Brésil, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Dominicaine, Gabon, Ghana, Malaisie, Nigeria, Sao Tomé et Principe composent les principaux pays-membres de l’ICCO.
ck/eak/dab
"Le processus de déménagement va débuter le 1er octobre pour s’achever le 31 mars 2017", a affirmé à l’AFP Jean-Louis Billon, le ministre ivoirien du Commerce, saluant une "très bonne nouvelle pour la Côte d’Ivoire".
Le pays a renoué avec la croissance après une décennie de crise
politico-militaire et la mise en place d’un bon niveau de sécurité qui ont largement contribué à cette relocalisation, demandée depuis 13 ans.
"Autrefois fixés à Londres, les cours du caoutchouc sont établis désormais à Singapour, le palmier à huile à Kuala Lumpur, il était normal que la Côte d’Ivoire qui est bien de loin le premier producteur mondial puisse accueillir le siège de l’ICCO", a expliqué M. Billon.
Pour lui, le siège proche des pays producteurs leur "permettra d’avoir plus de poids dans la filière, notamment sur l’organisation du marché, l’évolution des cours et les programmes de recherches agronomiques".
La société belge KKO International a annoncé, il y a une semaine, vouloir lever 9 millions d’euros en bourse à Paris et Bruxelles d’ici à la mi-octobre afin de faire de sa plantation en Côte d’Ivoire la plus vaste du monde.
Via sa filiale Solea, KKO International exploite déjà 1.000 hectares, dont 850 plantés, et se fixe pour objectif d’étendre sa plantation à 3.500 ha dont 3.000 plantés d’ici fin 2017, a indiqué Benoit Villers, administrateur de la holding belge.
Le chocolatier français Cémoi a ouvert en mai dernier sa première usine à Abidjan en vue de produire du chocolat "made in Côte d’Ivoire", destiné au marché d’une classe moyenne émergente.
La campagne cacaoyère ivoirienne s’est soldée en 2014 par une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014, soit 35% des récoltes mondiales.
L’"or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d’exportation et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population ivoirienne, selon la Banque mondiale.
Brésil, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Dominicaine, Gabon, Ghana, Malaisie, Nigeria, Sao Tomé et Principe composent les principaux pays-membres de l’ICCO.
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