Mise sur pied en juin 2015, la Fédération des Randonnées Pédestres et du Bien-Etre pour Tous (FI.RA.PE) entend conduire les Ivoiriens à la pratique du sport, en vue de réduire les maladies liées au cœur. Dans cet entretien, Mme Essan Marie-Laure, la Présidente de la FI.RA.PE explique sa méthode pour y arriver.
Votre fédération a vu le jour en juin dernier dans l’univers du sport en Côte d’Ivoire. Avez-vous l’intention de tout bousculer afin de vous faire une place ?
Je pense qu’on n’est pas venu tout bouleverser. Nous sommes en train de mettre en place notre vision. Celle d’amener tout le monde à la pratique du sport en vue de contribuer à la cohésion sociale et au bien- être pour tous. Nous travaillons et nous nous inscrivons dans ce schéma.
Vous mettez en place une fédération assez originale.D’où vous est venue cette idée ?
La Fédération des Randonnées Pédestre et du Bien-être pour Tous (FI.RA.PE) existait depuis longtemps. Cependant, nous nous sommes rendus compte qu’après la crise économique et la crise politique de la Côte d’Ivoire, il y avait beaucoup de personnes atteintes de la maladie cardio-vasculaire. En plus, il y a eu des groupements sportifs qui se créaient ici et là. Après observation, je me suis rendu compte qu’il y a des moniteurs qui ne dispensaient pas les exercices physiques adaptés aux personnes. Aussi, des personnes ne portaient pas l’accoutrement adapté pour les exercices physiques. Alors, je me suis dit qu’il était important de réorganiser ces groupements sportifs. Nous avons commencé avec une première coordination constituée d’une trentaine de clubs. Cela a duré pendant 3 ans. Ensuite, nous avons décidé de fédérer nos idées. C’est ainsi que le 13 juin 2015, nous avons au cours d’une assemblée générale constitutive, crée la Fédération des Randonnées Pédestres et du Bien-Etre pour Tous (FI.RA.PE).
N’est-ce pas une fédération de trop dans l’univers du sport en Côte d’Ivoire ?
Non. Bien au contraire, c’est la matrice de toutes les fédérations. Que tu sois sportif de haut niveau, que tu sois novice dans la pratique, tous s’adonnent à ce sport. On s’est rendu compte que toutes les fédérations sont des fédérations de compétitions. Il fallait donc créer cette fédération pour permettre à tout le monde de savoir que ce ne sont pas toutes les fédérations qui font de la compétion.
Vous êtes plus dans le loisir…
Je dirais plutôt que nous sommes pour la masse. D’aucuns dirons que nous sommes dans le loisir, mais cette fédération est la matrice de toutes les fédérations comme je l’ai dit tantôt.
Depuis l’avènement de la fédération, le taux de maladie cardiovasculaires a-t-il baissé ? Si oui, peut-on avoir les chiffres ?
Nous sommes actuellement en phase de recensement. Nous faisons en ce moment l’état des lieux pour qu’en 2016, nous puisons enclencher le processus pour voir l’impact du sport sur notre santé. Déjà nous sommes 6000 personnes qui pratiquons ce sport. A partir du 1er janvier 2016, nous pourrons vous donner des statistiques, le nombre de membres identifiés et ayant une identité médicale.
Comment êtes-vous organisés au sein de cette fédération ? Un championnat sera-t-il organisé pour la vulgarisation de la discipline ?
Notre vision dans un premier temps, est d’emmener tout le monde à la pratique du sport. Pour le moment, nous sommes en train de sensibiliser la population à la pratique du sport. En tant que présidente, l’honneur m’échoit de permettre à toute la population ivoirienne de s’adonner à la pratique du sport. Nous ne parlons pas de compétions dans un premier temps. Pour l’instant, mon challenge est d’emmener les Ivoiriens à la pratique du sport.
A vous entendre, c’est dire qu’il n’y aura pas de championnat, encore moins des compétitions ?
Ça dépend des objectifs qu’on se fixe. Dans un premier temps, il s’agit d’emmener du monde à la pratique du sport. Le challenge est de promouvoir ce sport sur toute l’étendue du territoire. Nous avons une direction technique. Elle pourra passer à l’étape des compétitions au moment opportun. Pour l’heure, nous sommes à la phase de promotion de ce sport.
Comment allez-vous emmener les personnes à la pratique du sport?
Nous faisons en ce moment le recensement des pratiquants. Par la suite, nous nommons les présidents de ligue. Ces présidents vont mettre en œuvre la feuille de route de la direction technique nationale et celle de la direction médicale. Ils seront soutenus par des délégués qui seront élus. En fonction de nos objectifs, ces groupements sportifs doivent s’aligner à la feuille de route de la direction technique et celle direction médicale. Pendant ce temps, il y aura des activités des randonnées pédestres rurales. Nous nous sommes rendus compte que si on fait des randonnées pédestres bâton, nous pourrons toucher toutes les personnes dans les quartiers et les inviter à pratiquer ce sport. La Côte d’Ivoire se trouve dans une zone riche en végétation. Et cela est un avantage. Nous pourrons faire des randonnées pédestres en montagne, en forêt et dans la savane. Nous avons aussi, des compléments sportifs de randonnées pédestres. Notamment le jogging. Les mouvements gymniques, des fitness, des étirements. Nous avons aussi des randonnées qui peuvent faire 5km ou 12 km.
Ange K
Votre fédération a vu le jour en juin dernier dans l’univers du sport en Côte d’Ivoire. Avez-vous l’intention de tout bousculer afin de vous faire une place ?
Je pense qu’on n’est pas venu tout bouleverser. Nous sommes en train de mettre en place notre vision. Celle d’amener tout le monde à la pratique du sport en vue de contribuer à la cohésion sociale et au bien- être pour tous. Nous travaillons et nous nous inscrivons dans ce schéma.
Vous mettez en place une fédération assez originale.D’où vous est venue cette idée ?
La Fédération des Randonnées Pédestre et du Bien-être pour Tous (FI.RA.PE) existait depuis longtemps. Cependant, nous nous sommes rendus compte qu’après la crise économique et la crise politique de la Côte d’Ivoire, il y avait beaucoup de personnes atteintes de la maladie cardio-vasculaire. En plus, il y a eu des groupements sportifs qui se créaient ici et là. Après observation, je me suis rendu compte qu’il y a des moniteurs qui ne dispensaient pas les exercices physiques adaptés aux personnes. Aussi, des personnes ne portaient pas l’accoutrement adapté pour les exercices physiques. Alors, je me suis dit qu’il était important de réorganiser ces groupements sportifs. Nous avons commencé avec une première coordination constituée d’une trentaine de clubs. Cela a duré pendant 3 ans. Ensuite, nous avons décidé de fédérer nos idées. C’est ainsi que le 13 juin 2015, nous avons au cours d’une assemblée générale constitutive, crée la Fédération des Randonnées Pédestres et du Bien-Etre pour Tous (FI.RA.PE).
N’est-ce pas une fédération de trop dans l’univers du sport en Côte d’Ivoire ?
Non. Bien au contraire, c’est la matrice de toutes les fédérations. Que tu sois sportif de haut niveau, que tu sois novice dans la pratique, tous s’adonnent à ce sport. On s’est rendu compte que toutes les fédérations sont des fédérations de compétitions. Il fallait donc créer cette fédération pour permettre à tout le monde de savoir que ce ne sont pas toutes les fédérations qui font de la compétion.
Vous êtes plus dans le loisir…
Je dirais plutôt que nous sommes pour la masse. D’aucuns dirons que nous sommes dans le loisir, mais cette fédération est la matrice de toutes les fédérations comme je l’ai dit tantôt.
Depuis l’avènement de la fédération, le taux de maladie cardiovasculaires a-t-il baissé ? Si oui, peut-on avoir les chiffres ?
Nous sommes actuellement en phase de recensement. Nous faisons en ce moment l’état des lieux pour qu’en 2016, nous puisons enclencher le processus pour voir l’impact du sport sur notre santé. Déjà nous sommes 6000 personnes qui pratiquons ce sport. A partir du 1er janvier 2016, nous pourrons vous donner des statistiques, le nombre de membres identifiés et ayant une identité médicale.
Comment êtes-vous organisés au sein de cette fédération ? Un championnat sera-t-il organisé pour la vulgarisation de la discipline ?
Notre vision dans un premier temps, est d’emmener tout le monde à la pratique du sport. Pour le moment, nous sommes en train de sensibiliser la population à la pratique du sport. En tant que présidente, l’honneur m’échoit de permettre à toute la population ivoirienne de s’adonner à la pratique du sport. Nous ne parlons pas de compétions dans un premier temps. Pour l’instant, mon challenge est d’emmener les Ivoiriens à la pratique du sport.
A vous entendre, c’est dire qu’il n’y aura pas de championnat, encore moins des compétitions ?
Ça dépend des objectifs qu’on se fixe. Dans un premier temps, il s’agit d’emmener du monde à la pratique du sport. Le challenge est de promouvoir ce sport sur toute l’étendue du territoire. Nous avons une direction technique. Elle pourra passer à l’étape des compétitions au moment opportun. Pour l’heure, nous sommes à la phase de promotion de ce sport.
Comment allez-vous emmener les personnes à la pratique du sport?
Nous faisons en ce moment le recensement des pratiquants. Par la suite, nous nommons les présidents de ligue. Ces présidents vont mettre en œuvre la feuille de route de la direction technique nationale et celle de la direction médicale. Ils seront soutenus par des délégués qui seront élus. En fonction de nos objectifs, ces groupements sportifs doivent s’aligner à la feuille de route de la direction technique et celle direction médicale. Pendant ce temps, il y aura des activités des randonnées pédestres rurales. Nous nous sommes rendus compte que si on fait des randonnées pédestres bâton, nous pourrons toucher toutes les personnes dans les quartiers et les inviter à pratiquer ce sport. La Côte d’Ivoire se trouve dans une zone riche en végétation. Et cela est un avantage. Nous pourrons faire des randonnées pédestres en montagne, en forêt et dans la savane. Nous avons aussi, des compléments sportifs de randonnées pédestres. Notamment le jogging. Les mouvements gymniques, des fitness, des étirements. Nous avons aussi des randonnées qui peuvent faire 5km ou 12 km.
Ange K
