Daloa - Le président ivoirien, Alassane Ouattara entend œuvrer à la réduction des taxes et impôts durant son second mandat, en cas de réélection à la magistrature suprême, admettant qu’il y a "trop de taxes" dans le pays.
"Je suis d’accord qu’il y a trop de tax es. Mais voyez-vous, j’ai hérité d’un pays qui avait un demi-siècle. Je constate qu’il y a trop de bureaucratie et quelque fois la qualité du service n’est pas celle à laquelle j’aspire pour mon pays ; si je suis réélu, ce que je souhaite, ce serait une priorité pour moi de faire en sorte que nous puissions travailler à la réduction des taxes et des impôts", a déclaré M. Ouattara, qui animait, mercredi, une conférence de presse à Daloa (Centre-ouest).
"En réalité, c’est parce que la base taxable est profonde, trop de gens ne paient pas d’impôt", a-t-il expliqué, laissant observer qu’"il y a beaucoup de perte de ressources, aussi bien au niveau de la douane que les impôts, et tout cela doit être vu".
M. Ouattara a également point&eacut e; la corruption, comme étant l’une des causes majeures de cette situation. "S’il y avait moins de déperditions des ressources, les impôts pourraient être plus faibles, la taxation serait plus faible ; c’est ce qu’il faut. (…) Vous savez que corriger cette question de corruption en 4 ans, ce n’est pas facile", a-t-il dit.
D’après le Fonds monétaire international (FMI), le taux d’imposition en Côte d’Ivoire par rapport au PIB est de 16%, tandis que dans plusieurs pays au niveau de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), ce taux se situe entre 17,18 et 19%.
(AIP)
tm
"Je suis d’accord qu’il y a trop de tax es. Mais voyez-vous, j’ai hérité d’un pays qui avait un demi-siècle. Je constate qu’il y a trop de bureaucratie et quelque fois la qualité du service n’est pas celle à laquelle j’aspire pour mon pays ; si je suis réélu, ce que je souhaite, ce serait une priorité pour moi de faire en sorte que nous puissions travailler à la réduction des taxes et des impôts", a déclaré M. Ouattara, qui animait, mercredi, une conférence de presse à Daloa (Centre-ouest).
"En réalité, c’est parce que la base taxable est profonde, trop de gens ne paient pas d’impôt", a-t-il expliqué, laissant observer qu’"il y a beaucoup de perte de ressources, aussi bien au niveau de la douane que les impôts, et tout cela doit être vu".
M. Ouattara a également point&eacut e; la corruption, comme étant l’une des causes majeures de cette situation. "S’il y avait moins de déperditions des ressources, les impôts pourraient être plus faibles, la taxation serait plus faible ; c’est ce qu’il faut. (…) Vous savez que corriger cette question de corruption en 4 ans, ce n’est pas facile", a-t-il dit.
D’après le Fonds monétaire international (FMI), le taux d’imposition en Côte d’Ivoire par rapport au PIB est de 16%, tandis que dans plusieurs pays au niveau de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA), ce taux se situe entre 17,18 et 19%.
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