Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé mercredi qu’il "souhaite la paix" et l’organisation par les autorités de transition d’"élections démocratiques" qui n’excluent aucun groupe ou parti politique, au Burkina Faso, en proie depuis le 16 septembre à une crise politico-militaire, lors d’une conférence de presse à Daloa (centre-ouest).
"Nous souhaitons que la paix revienne rapidement au Burkina pour que les autorités de transition puissent se consacrer à l’organisation d’élections démocratiques" qui n’excluent aucun groupe ou parti politique, a déclaré M. Ouattara, qui dit "connaitre les effets de l’exclusion".
Le président l’a rappelé, le Burkina, pays voisin de la Côte d’Ivoire, y compte 3,5 millions de ressortissants. Aussi "tout ce qui (s’y) passe intéresse au plus haut point" le gouvernement ivoirien.
Le 16 septembre, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), unité d’élite la mieux équipée du Burkina, a tenté de renverser par un coup d’Etat le gouvernement de transition, avant de finalement échouer.
Mardi, l’armée a entrepris le désarmement par la force du RSP, en lançant un assaut contre son camp situé non loin du palais présidentiel.
Dans un communiqué mercredi, le gouvernement de transition a annoncé que le général Diendéré, chef des putschistes, s’est "retranché dans une représentation diplomatique" et que "des négociations sont en cours pour sa remise aux autorités de la transition", sans plus de précisions.
RKO
"Nous souhaitons que la paix revienne rapidement au Burkina pour que les autorités de transition puissent se consacrer à l’organisation d’élections démocratiques" qui n’excluent aucun groupe ou parti politique, a déclaré M. Ouattara, qui dit "connaitre les effets de l’exclusion".
Le président l’a rappelé, le Burkina, pays voisin de la Côte d’Ivoire, y compte 3,5 millions de ressortissants. Aussi "tout ce qui (s’y) passe intéresse au plus haut point" le gouvernement ivoirien.
Le 16 septembre, le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), unité d’élite la mieux équipée du Burkina, a tenté de renverser par un coup d’Etat le gouvernement de transition, avant de finalement échouer.
Mardi, l’armée a entrepris le désarmement par la force du RSP, en lançant un assaut contre son camp situé non loin du palais présidentiel.
Dans un communiqué mercredi, le gouvernement de transition a annoncé que le général Diendéré, chef des putschistes, s’est "retranché dans une représentation diplomatique" et que "des négociations sont en cours pour sa remise aux autorités de la transition", sans plus de précisions.
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