La Côte d’Ivoire a «l’obligation» de faire en sorte que la «situation s’apaise» au Burkina Faso voisin, a estimé, mercredi, à Daloa (Centre-Ouest), le Chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara.
« Le Burkina Faso est un pays voisin, dont nous avons 3 millions de ressortissants sur notre territoire. Tout ce qui se fait ou passe au Burkina Faso nous intéresse au plus haut point et nous avons été très attentif à l’évolution de la situation », a déclaré M. Ouattara au cours d’une conférence de presse marquant la fin de sa visite d’Etat de quatre jours dans les régions du Haut-Sassandra (Daloa), du Gôh (Divo) et du Lôh-Djiboua (Divo).
« Nous avons travaillé au niveau de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) à trouver l’apaisement. Nous avons condamné le coup d’Etat comme nous l’avons fait pour le Mali et la Guinée Bissau. C’est notre pratique. Nous ne faisons pas de condamnation d’Etat à Etat », a-t-il poursuivi, instant que « nous faisons la condamnation au sein de la CEDEAO ».
«Nous avons condamné ce coup d’Etat. Maintenant, nous condamnons la violence. Nous avons beaucoup travaillé à Abuja (Nigeria) pour l’apaisement et que les différentes forces ne s’affrontent pas (…) Je souhaite que ce pays retrouve rapidement la paix. C’est le plus important parce que c’est l’un des pays les plus pauvres du continent et dans le monde », a encore expliqué M. Ouattara.
Pour lui, avoir à perdre des semaines est très difficile pour l’économie nationale et perdre des vies humaines est quelque chose beaucoup plus dramatique. « Nous souhaitons que la paix revienne rapidement au Burkina pour que les autorités de la transition pussent se consacrer à l’organisation des élections. Nous avons toujours dit et la CEDEAO l’a répété, le souhait c’est que ces élections soient démocratiques et n’excluent aucun groupe ou aucun parti politique parce que nous connaissons les effets de l’exclusion dans d’autres pays », a-t-il dit, ajoutant que « tous les chefs d’Etat se sont prononcés sur cette question à Abuja ».
Selon lui, la stratégie de la CEDEAO a été d’abord d’amener les uns et les autres à apaiser la situation, ensuite à se parler entre eux pour trouver des solutions consensuelles. Troisièmement, à organiser dans les plus brefs délais au plus tard à la fin de l’année, des élections démocratiques.
« Nous continuons de suivre la situation au Burkina. Les enjeux sont très importants parce qu’il y a 3,5 millions de burkinabè qui vivent en Côte d’Ivoire et qui ont des parents au Burkina. Vous imaginez s’il y a une crise majeur au Burkina, quelles seraient ses conséquences sur la Côte d’Ivoire », a interrogé M. Ouattara, ajoutant que « par conséquent, nous avons donc l’obligation de faire en sorte que la situation s’apaise. C’est ce que nous essayons de faire ».
LS/APA
« Le Burkina Faso est un pays voisin, dont nous avons 3 millions de ressortissants sur notre territoire. Tout ce qui se fait ou passe au Burkina Faso nous intéresse au plus haut point et nous avons été très attentif à l’évolution de la situation », a déclaré M. Ouattara au cours d’une conférence de presse marquant la fin de sa visite d’Etat de quatre jours dans les régions du Haut-Sassandra (Daloa), du Gôh (Divo) et du Lôh-Djiboua (Divo).
« Nous avons travaillé au niveau de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) à trouver l’apaisement. Nous avons condamné le coup d’Etat comme nous l’avons fait pour le Mali et la Guinée Bissau. C’est notre pratique. Nous ne faisons pas de condamnation d’Etat à Etat », a-t-il poursuivi, instant que « nous faisons la condamnation au sein de la CEDEAO ».
«Nous avons condamné ce coup d’Etat. Maintenant, nous condamnons la violence. Nous avons beaucoup travaillé à Abuja (Nigeria) pour l’apaisement et que les différentes forces ne s’affrontent pas (…) Je souhaite que ce pays retrouve rapidement la paix. C’est le plus important parce que c’est l’un des pays les plus pauvres du continent et dans le monde », a encore expliqué M. Ouattara.
Pour lui, avoir à perdre des semaines est très difficile pour l’économie nationale et perdre des vies humaines est quelque chose beaucoup plus dramatique. « Nous souhaitons que la paix revienne rapidement au Burkina pour que les autorités de la transition pussent se consacrer à l’organisation des élections. Nous avons toujours dit et la CEDEAO l’a répété, le souhait c’est que ces élections soient démocratiques et n’excluent aucun groupe ou aucun parti politique parce que nous connaissons les effets de l’exclusion dans d’autres pays », a-t-il dit, ajoutant que « tous les chefs d’Etat se sont prononcés sur cette question à Abuja ».
Selon lui, la stratégie de la CEDEAO a été d’abord d’amener les uns et les autres à apaiser la situation, ensuite à se parler entre eux pour trouver des solutions consensuelles. Troisièmement, à organiser dans les plus brefs délais au plus tard à la fin de l’année, des élections démocratiques.
« Nous continuons de suivre la situation au Burkina. Les enjeux sont très importants parce qu’il y a 3,5 millions de burkinabè qui vivent en Côte d’Ivoire et qui ont des parents au Burkina. Vous imaginez s’il y a une crise majeur au Burkina, quelles seraient ses conséquences sur la Côte d’Ivoire », a interrogé M. Ouattara, ajoutant que « par conséquent, nous avons donc l’obligation de faire en sorte que la situation s’apaise. C’est ce que nous essayons de faire ».
LS/APA