Le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré mercredi que la confrérie de chasseurs appelés communément "Dozos", qu’un rapport de l’ONU avait accusés en décembre 2013 d’être responsables du meurtre en Côte d’Ivoire d'"au moins deux cent vingt-huit personnes", "doivent être éduqués à rester dans leur rôle traditionnel", à une conférence de presse à Daloa (centre-ouest).
"Les Dozos doivent être éduqués à rester dans leur rôle traditionnel et je pense que c’est ce qui se fait actuellement", a déclaré M. Ouattara, ajoutant qu’"il n’est pas question pour (eux) de participer à quelque surveillance ou sécurité de l’Etat".
Vendredi, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a annoncé qu’"il est interdit aux (dix) candidats d'utiliser des Dozos pour assurer leur sécurité", cette tâche devant être assurée par la gendarmerie.
Le 6 décembre 2013, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), dans un rapport, a noté qu’au moins deux cent vingt-huit personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans le pays entre mars 2009 et mai 2013 par les chasseurs traditionnels Dozos.
Relevant "le statut atypique des Dozos" qui agissent "à la fois comme miliciens, agents de sécurité et de gardiennage ou éléments supplétifs des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, armée)", le rapport avait également fait état d’"au moins 274 cas de pillage, d’incendie de maisons et d’extorsion commis" notamment à l’ouest et au sud du pays.
La confrérie Dozo avait à l’époque récusé ce rapport dans une déclaration.
RKO
"Les Dozos doivent être éduqués à rester dans leur rôle traditionnel et je pense que c’est ce qui se fait actuellement", a déclaré M. Ouattara, ajoutant qu’"il n’est pas question pour (eux) de participer à quelque surveillance ou sécurité de l’Etat".
Vendredi, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi a annoncé qu’"il est interdit aux (dix) candidats d'utiliser des Dozos pour assurer leur sécurité", cette tâche devant être assurée par la gendarmerie.
Le 6 décembre 2013, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), dans un rapport, a noté qu’au moins deux cent vingt-huit personnes, essentiellement des civils, ont été tuées dans le pays entre mars 2009 et mai 2013 par les chasseurs traditionnels Dozos.
Relevant "le statut atypique des Dozos" qui agissent "à la fois comme miliciens, agents de sécurité et de gardiennage ou éléments supplétifs des FRCI (Forces républicaines de Côte d’Ivoire, armée)", le rapport avait également fait état d’"au moins 274 cas de pillage, d’incendie de maisons et d’extorsion commis" notamment à l’ouest et au sud du pays.
La confrérie Dozo avait à l’époque récusé ce rapport dans une déclaration.
RKO