Dans le but de prévenir, de veiller sur l’environnement et de contrôler le milieu marin et lagunaire ainsi que les zones côtières ivoiriens, le ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable (Minesudd), en collaboration avec le Centre ivoirien antipollution (Ciapol), a organisé, du 29 septembre au 2 octobre 2015, un atelier de formation à la gestion de crise. L’apothéose hier a donné lieu à un exercice de simulation au quai du Port autonome d’Abidjan. Cette rencontre a vu la participation d’une équipe pluridimensionnelle d’experts nationaux du Ciapol, des administrations publiques et privées, des experts français du Centre de documentation de recherche et d’expérimentation (Cedre), de la Carena, de la Sir, du Port autonome d’Abidjan et de la marine nationale. Cet exercice grandeur nature du plan national d’urgence a mis en exergue un accident de plateforme d’un navire qui a déversé un polluant, du pétrole brut, au large de la côte sud-ouest de la lagune. L’Etat de Côte d’Ivoire fait appel au Ciapol qui, par le biais de la Sir, déploie de grands moyens pour contrer la catastrophe. Une opération réussie qui s’est soldée par une intervention, classique du plan Pollumar. Cet atelier a permis aux experts français d’apporter aux autorités locales un soutien permanent dans la préparation et dans les réponses aux pollutions accidentelles en mer, en lagune et dans les zones côtières. « Je pense que la Côte d’Ivoire a un plan qui est le nôtre et il ne faudrait pas attendre que ça arrive pour trouver des solutions, mieux vaut prévenir », a soutenu Diby Gnagne, directeur du Ciapol. Pour lui, la mise en place du plan Pollumar est un moyen efficace de lutte contre les pollutions par hydrocarbure et autres substances dangereuses de la Côte d’Ivoire. Les participants se sont réjouis et ont encouragé ce genre d’initiatives.
Edmond DOUO (Stg)
Edmond DOUO (Stg)