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Économie Publié le mercredi 7 octobre 2015 | AIP

Le ministre de l’agriculture annonce une réforme du système de formation professionnelle dans le secteur

© AIP Par Marc ATIGAN
Agriculture: le ministre Sangafowa Coulibaly visite l`EFAF de Touba
Samedi 3 Octobre 2015. Touba. Le Ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly s`est rendu à l`Ecole de Formation Agricole de Ferentella (EFAF) dans le département de Ouaninou en vue de constater son fonctionnement. Le ministre Mamadou Sanogo était aussi présent.
Abidjan – Le ministre de l’agriculture, Mamadou Coulibaly Sangafowa a annoncé une réforme du système de formation professionnelle dans le secteur agricole.

"On va réformer tout le système de formation professionnelle" a dit le ministre de l’agriculture, mardi, à l’occasion du "Twins Time", une plateforme d’échange initiée par le comité de concertation Etat/secteur privé.

Pour M. Sangafowa, l’idée de base est d’avoir cinq centres de formation intégrés au niveau des cinq points cardinaux de la Côte d&r squo;Ivoire.

"Ce sont des centres qui vont rayonner sur des espaces agro stratégiques homogènes où des cultures semblables peuvent évoluer", a-t-il expliqué.

Ces centres prendront en charge tous les exploitants agricoles qui sont en exploitation et tous les jeunes qui veulent embrasser le métier de la terre mais détenteur d’un projet agricole, a soutenu le ministre.

"Dans ce centre, quand on vous dit de faire une spéculation, c’est qu’on s’est assuré au niveau de la recherche, on vous a mis à la disposition, les meilleures espèces et qu’au niveau de la commercialisation, vous n’aurez pas de souci", a-t-il fait remarquer.

Il a assuré que toute personne sortie de ces centres avec un projet pourra avoir un financement auprès des banques "parce que, a en croire, le ministre, durant tout e la formation, on s’est assuré que la spéculation dans laquelle vous avez été formée est rentable et que l’ensemble de la chaine est fluide".

Selon le ministre, cela permettra d’attirer les jeunes à la terre qui seront enseignés à utiliser les techniques modernes et bien d’autres métiers connexes. Il a ajouté par ailleurs que les besoins du secteur privé seront exprimés au centre.

"C’est un projet qui nous tient à cœur pour lequel les requêtes de financement ont été adressées", a précisé le ministre annonçant que la banque islamique de développement (BID) s’est engagée à financer les deux premiers centres.

"C’est une façon pour nous de moderniser le secteur, de moderniser les producteurs et leurs moyens d e production", a-t-il conclu indiquant que cette réforme devrait générer des milliers d’emplois.


kkf/akn/tm
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