La distribution des cartes d’électeur a pris un grand retard. Le samedi 10 octobre aux environs 13 h, aucun dispositif d’accueil au groupe scolaire Sicogi-pont de Niangon-Nord à Yopougon. Même pas un seul individu pour fournir des renseignements. « Franchement, il n’y a personnes », fait observer un jeune homme rencontré devant une salle de classe.
Le constat était déjà le même la veille. « Il y avait des gens hier, certainement des agents distributeurs, mais ils sont vite repartis en disant qu’ils n’avaient pas reçu les cartes à distribuer », avait indiqué un instituteur du même groupe scolaire.
Le groupe scolaire Sicogi-Pont n’est pas seul dans ce cas. Dans de nombreux centre de distribution des cartes d’électeur, le constat est le même. A l’image du groupe scolaire de la Riviera Golf où le président Laurent Gbagbo avait coutume de voter. « C’est la deuxième fois que je passe ici et il n’y a personne, faites quelque chose, monsieur le journaliste», se lamente un homme au téléphone.
Pourtant, depuis quelques jours, la Commission électorale indépendante fait passer des spots à la télévision et des encarts dans les journaux invitant les électeurs à aller retirer leurs cartes dans leurs lieux de vote du 7 au 17 octobre.
Joint au téléphone hier, un responsable de la Commission électorale indépendante a avoué, sous le couvert de l’anonymat, que la CEI n’était pas vraiment prête. « Nous payons en fait les 12 jours de prorogation de la révision de la liste électorale, de sorte qu’on n’a pas pu produire les cartes dans les délais escomptés. C’est seulement hier que nous avons remis les cartes d’Abidjan », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « au moment où je vous parle, on est en train de les faire convoyer dans les lieux de distribution ». Selon lui donc, tous les centres de distribution d’Abidjan seront effectivement ouverts dès ce lundi. Ce qui fait un retard de quatre jours. Un retard que la CEI sera bien obligée de rattraper pour ne pas faire payer aux électeurs les conséquences d’une situation qu’ils n’ont pas créée. Quoiqu’il en soit, ce retard pourrait constituer un facteur démobilisateur des électeurs dont certains pourraient ne plus revenir.
Augustin Kouyo
Le constat était déjà le même la veille. « Il y avait des gens hier, certainement des agents distributeurs, mais ils sont vite repartis en disant qu’ils n’avaient pas reçu les cartes à distribuer », avait indiqué un instituteur du même groupe scolaire.
Le groupe scolaire Sicogi-Pont n’est pas seul dans ce cas. Dans de nombreux centre de distribution des cartes d’électeur, le constat est le même. A l’image du groupe scolaire de la Riviera Golf où le président Laurent Gbagbo avait coutume de voter. « C’est la deuxième fois que je passe ici et il n’y a personne, faites quelque chose, monsieur le journaliste», se lamente un homme au téléphone.
Pourtant, depuis quelques jours, la Commission électorale indépendante fait passer des spots à la télévision et des encarts dans les journaux invitant les électeurs à aller retirer leurs cartes dans leurs lieux de vote du 7 au 17 octobre.
Joint au téléphone hier, un responsable de la Commission électorale indépendante a avoué, sous le couvert de l’anonymat, que la CEI n’était pas vraiment prête. « Nous payons en fait les 12 jours de prorogation de la révision de la liste électorale, de sorte qu’on n’a pas pu produire les cartes dans les délais escomptés. C’est seulement hier que nous avons remis les cartes d’Abidjan », a-t-il révélé. Et d’ajouter : « au moment où je vous parle, on est en train de les faire convoyer dans les lieux de distribution ». Selon lui donc, tous les centres de distribution d’Abidjan seront effectivement ouverts dès ce lundi. Ce qui fait un retard de quatre jours. Un retard que la CEI sera bien obligée de rattraper pour ne pas faire payer aux électeurs les conséquences d’une situation qu’ils n’ont pas créée. Quoiqu’il en soit, ce retard pourrait constituer un facteur démobilisateur des électeurs dont certains pourraient ne plus revenir.
Augustin Kouyo