Evaluer les systèmes de surveillance en général et particulièrement celle de la surveillance sentinelle de la grippe dans les pays des sous régions africaines et partager les expériences ». Tel est l’objectif de l’atelier international sur la surveillance épidémiologique de la grippe dans les Etats africains qui s’est ouvert, lundi dernier, à Abidjan Cocody. A cette occasion, le Pr Kla Malan, directeur du Laboratoire national de la santé publique, représentant la ministre de la Santé et de la lutte contre le sida, s’est réjoui de ses assises et a reconnu qu’en Afrique, nos systèmes de surveillance connaissent des difficultés notamment les alertes tardives, d’où un manque d’efficacité sur le terrain. Pour lui, la grippe doit faire l’objet d’évaluation périodique. Tenant compte de la qualité, la simplicité, la représentativité, le coût et la flexibilité du système de surveillance mis en œuvre. Visiblement déterminée, Dr Ann Noen du Centre de contrôle des maladies (Cdc) Atlanta indique qu’il s’agira jusqu’au 16 octobre d’identifier les difficultés rencontrées. Dr Alarangar Yocouidé, Représentant résident de l’Oms en Côte d’Ivoire, a surtout insisté sur la nécessité de rapprocher les données épidémiologiques et celles des laboratoires pour aboutir à une crédibilité des confirmations et une meilleure prise en charge des vaccinations.
SERGE AMANY
SERGE AMANY