Abidjan – Selon deux études présentées ces dernières semaines à la conférence de l’Association Internationale des Etudes sur le Cancer du Poumon (Denver, Etats-Unis), les non-fumeurs seraient de plus en plus exposés à cette pathologie.
Les travaux, menés au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, montrent en effet que la part de non-fumeurs atteints de cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) ne cesse de croître. Les chercheurs britanniques observent ainsi que depuis sept ans, ce taux est passé de 13 % à 28 % des CPNPC. Ils se fondent sur les données de 2 170 patients, rapporte le site www.pourquoidocteur.fr.
Dans l’étude américaine, réalisée sur 12 000 patients de trois hôpitaux des Etats-Unis entre 1990 et 2013, les scientifiques ont calculé que ce taux est passé de 9 % au début des années 1990 &a grave; 15 % en 2011. Les femmes non-fumeuses sont plus exposées au risque de développer un CPNPC.
Les cancers du poumon qui affectent les non-fumeurs semblent différents de ceux qui frappent les fumeurs. « Il s’agit d’une entité pathologique distincte qui présente souvent des changements génétiques spécifiques », précise Karen Reckamp, directrice médicale au City of Hope Cancer Center (Californie).
Ces cancers seraient liés à des facteurs génétiques et environnementaux. Un constat qui confirme les résultats d'une étude menée à Paris, selon laquelle vivre dans une ville polluée revient à s’exposer à un tabagisme passif permanent.
La plupart des patients atteints de cancers du poumon ne présentent aucun symptôme avant un stade avancé de la maladie . Toutefois, les experts invitent tous ceux qui manifestent des toux persistantes, des enrouements et des bronchites régulières, à se faire dépister chez leurs médecins, qu’ils soient fumeurs ou qu’ils n’aient jamais touché la moindre cigarette de leur vie.
cmas
Les travaux, menés au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, montrent en effet que la part de non-fumeurs atteints de cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) ne cesse de croître. Les chercheurs britanniques observent ainsi que depuis sept ans, ce taux est passé de 13 % à 28 % des CPNPC. Ils se fondent sur les données de 2 170 patients, rapporte le site www.pourquoidocteur.fr.
Dans l’étude américaine, réalisée sur 12 000 patients de trois hôpitaux des Etats-Unis entre 1990 et 2013, les scientifiques ont calculé que ce taux est passé de 9 % au début des années 1990 &a grave; 15 % en 2011. Les femmes non-fumeuses sont plus exposées au risque de développer un CPNPC.
Les cancers du poumon qui affectent les non-fumeurs semblent différents de ceux qui frappent les fumeurs. « Il s’agit d’une entité pathologique distincte qui présente souvent des changements génétiques spécifiques », précise Karen Reckamp, directrice médicale au City of Hope Cancer Center (Californie).
Ces cancers seraient liés à des facteurs génétiques et environnementaux. Un constat qui confirme les résultats d'une étude menée à Paris, selon laquelle vivre dans une ville polluée revient à s’exposer à un tabagisme passif permanent.
La plupart des patients atteints de cancers du poumon ne présentent aucun symptôme avant un stade avancé de la maladie . Toutefois, les experts invitent tous ceux qui manifestent des toux persistantes, des enrouements et des bronchites régulières, à se faire dépister chez leurs médecins, qu’ils soient fumeurs ou qu’ils n’aient jamais touché la moindre cigarette de leur vie.
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