Abidjan - La Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) a appelé mercredi à un "scrutin apaisé" à quatre jours de la présidentielle du 25 octobre en Côte d’Ivoire.
"Plusieurs organisations ivoiriennes et internationales appellent l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens à s’engager en faveur d’un scrutin apaisé", lit-on dans un communiqué de l’ONG.
Outre la FIDH, le texte a été paraphé notamment par Human Rights Watch (HRW), la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
"Si le climat est relativement calme à l’approche du premier tour, l’élection se tiendra néanmoins dans un contexte de contestation, par une partie des candidats, de ses modalités d’organisation", soulignent ces ONG.
Deux candidats - Amara Essy, ancien ministre des Affaires étrangères (1990-1999)et Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale - se sont retirés.
"Nous appelons l’ensemble des candidats à s’engager à ne pas recourir à la violence et à privilégier, pour toute contestation, les voies légales et pacifiques", a souhaité Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH.
Les ONG se sont inquiétées en outre du sort "de nombreux militants de l’opposition détenus pour leur participation à des manifestations non autorisées" de l’opposition qui avaient appelé le 10 septembre à protester contre la validation de la candidature du président sortant Alassane Ouattara à la présidentielle.
Certaines de ces manifestations ont dégénéré en des affrontements inter-communautaires qui ont fait deux morts près de Gagnoa (300 km à l’ouest d’Abidjan), la région natale de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Plus de 3.000 Ivoiriens sont morts en cinq mois de violences causées par le refus de Gbagbo de reconnaître la victoire du chef d’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
eak/pgf/fra
"Plusieurs organisations ivoiriennes et internationales appellent l’ensemble des acteurs politiques ivoiriens à s’engager en faveur d’un scrutin apaisé", lit-on dans un communiqué de l’ONG.
Outre la FIDH, le texte a été paraphé notamment par Human Rights Watch (HRW), la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), la Ligue ivoirienne des droits de l’Homme (LIDHO) et le Mouvement ivoirien des droits humains (MIDH).
"Si le climat est relativement calme à l’approche du premier tour, l’élection se tiendra néanmoins dans un contexte de contestation, par une partie des candidats, de ses modalités d’organisation", soulignent ces ONG.
Deux candidats - Amara Essy, ancien ministre des Affaires étrangères (1990-1999)et Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale - se sont retirés.
"Nous appelons l’ensemble des candidats à s’engager à ne pas recourir à la violence et à privilégier, pour toute contestation, les voies légales et pacifiques", a souhaité Patrick Baudouin, président d’honneur de la FIDH.
Les ONG se sont inquiétées en outre du sort "de nombreux militants de l’opposition détenus pour leur participation à des manifestations non autorisées" de l’opposition qui avaient appelé le 10 septembre à protester contre la validation de la candidature du président sortant Alassane Ouattara à la présidentielle.
Certaines de ces manifestations ont dégénéré en des affrontements inter-communautaires qui ont fait deux morts près de Gagnoa (300 km à l’ouest d’Abidjan), la région natale de l’ex-président Laurent Gbagbo.
Plus de 3.000 Ivoiriens sont morts en cinq mois de violences causées par le refus de Gbagbo de reconnaître la victoire du chef d’Etat Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010.
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