Abidjan -La revue américaine Nature communications a publié, mardi, les résultats d’une étude qui révèle que la variante de paludisme qui résiste aux traitements antipaludéens actuels en Asie du Sud-Est pourrait prochainement atteindre le continent africain à travers l’infection de l’anophèle Coluzzii (le type de moustique vecteur le plus répandu en Afrique) par la souche r&eacut e;sistante de plasmodium falciparum, le parasite qui provoque la maladie.
L’étude a été menée par des chercheurs de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), un établissement des Instituts nationaux de la santé (NIH) des Etats-Unis.
Selon un communiqué diffusé par le NIAID, pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont injecté la souche résistante de parasite à plusieurs espèces d’anophèles, et ils ont remarqué que le parasite infectait bien toutes ces espèces de moustiques, y compris l’anophèle Coluzzii.
Cette découverte, selon l’étude, explique aussi l’expansion de la résistance au traitement du paludisme tel qu’on a pu le constater ces dernières années en Asie du Sud-est, en particulier au Cambodge e t dans les pays voisins.
Tout comme elle met toute la communauté scientifique devant le défi de prévenir l’arrivée de cette vague de résistance sur le continent africain.
La résistance dont il est question est observée contre l’Artemisinine, le principal remède utilisé actuellement contre le paludisme, dont l’inventeur, la Chinoise Youyou Tu, a été l’un des trois lauréats du prix Nobel de médecine 2015.
La possibilité de la transmission en Afrique de ce germe résistant au traitement fait craindre une augmentation du nombre de décès dûs à cette maladie sur le continent.
Selon les prévisions des NIH, le paludisme va causer la mort de quelque 400 000 personnes en Afrique au cours de l’année 2015.
Pour autant, Margaret Cha n, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué dans un communiqué de presse le 15 septembre dernier que "La lutte mondiale contre le paludisme est l’un des grands succès de la santé publique ces 15 dernières années".
Ce communiqué de presse précise qu’en 2014, 13 pays ont notifié zéro cas et six pays moins de 10 cas de paludisme.
"On a observé les baisses les plus rapides dans le Caucase et en Asie centrale, qui ont notifié zéro cas en 2014, ainsi qu’en Asie orientale", peut-on lire.
Toutefois, l’OMS indique que trois milliards de personnes restent exposées à cette maladie, soit près de la moitié de la population mondiale.
Ajoutant que "dans 15 pays, principalement en Afrique subsahari enne, on a recensé 80% du total mondial de cas de paludisme et 78% du total mondial de décès".
(AIP)
amak/ask
L’étude a été menée par des chercheurs de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), un établissement des Instituts nationaux de la santé (NIH) des Etats-Unis.
Selon un communiqué diffusé par le NIAID, pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont injecté la souche résistante de parasite à plusieurs espèces d’anophèles, et ils ont remarqué que le parasite infectait bien toutes ces espèces de moustiques, y compris l’anophèle Coluzzii.
Cette découverte, selon l’étude, explique aussi l’expansion de la résistance au traitement du paludisme tel qu’on a pu le constater ces dernières années en Asie du Sud-est, en particulier au Cambodge e t dans les pays voisins.
Tout comme elle met toute la communauté scientifique devant le défi de prévenir l’arrivée de cette vague de résistance sur le continent africain.
La résistance dont il est question est observée contre l’Artemisinine, le principal remède utilisé actuellement contre le paludisme, dont l’inventeur, la Chinoise Youyou Tu, a été l’un des trois lauréats du prix Nobel de médecine 2015.
La possibilité de la transmission en Afrique de ce germe résistant au traitement fait craindre une augmentation du nombre de décès dûs à cette maladie sur le continent.
Selon les prévisions des NIH, le paludisme va causer la mort de quelque 400 000 personnes en Afrique au cours de l’année 2015.
Pour autant, Margaret Cha n, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué dans un communiqué de presse le 15 septembre dernier que "La lutte mondiale contre le paludisme est l’un des grands succès de la santé publique ces 15 dernières années".
Ce communiqué de presse précise qu’en 2014, 13 pays ont notifié zéro cas et six pays moins de 10 cas de paludisme.
"On a observé les baisses les plus rapides dans le Caucase et en Asie centrale, qui ont notifié zéro cas en 2014, ainsi qu’en Asie orientale", peut-on lire.
Toutefois, l’OMS indique que trois milliards de personnes restent exposées à cette maladie, soit près de la moitié de la population mondiale.
Ajoutant que "dans 15 pays, principalement en Afrique subsahari enne, on a recensé 80% du total mondial de cas de paludisme et 78% du total mondial de décès".
(AIP)
amak/ask