Sylvain Miaka Ouretto, ancien président par intérim du Front populaire ivoirien (Fpi), est décédé le samedi 24 octobre dernier tôt le matin des suites d’un arrêt cardiaque, selon ses proches. Miaka Ouretto, qui assumait la charge de secrétaire général depuis le congrès de juillet 2001, avait pris la tête du parti dans un contexte particulier. Le 11 juillet 2011, à la surprise générale, Mamadou Koulibaly, président intérimaire depuis l’arrestation d’Affi N’Guessan en avril de la même année, démissionnait. Brusquement, Miaka était projeté au devant de la scène.
Homme modéré, il réussit tant bien que mal à maintenir la barque jusqu’à la libération du président statutaire en août 2013. C’est sous son autorité que le Fpi a sollicité et obtenu les négociations avec le régime Ouattara. Des négociations qui n’ont pas toujours donné tous les résultats escomptés mais qui ont tout de même permis la libération d’un grand nombre de prisonniers politiques par vagues successives.
C’est en 1990 que Miaka Ouretto adhère au Fpi quand ce parti est officialisé à la suite de la réinstauration du multipartisme le 30 avril de la même année par Félix Houphouët-Boigny. Il est le premier secrétaire général de la fédération FPI du Bas-Sassandra avant d’entrer au secrétariat général où il a occupé divers postes. Celui de secrétaire national chargé de l’industrie et du commerce, puis de la lutte contre la pauvreté.
En janvier 2000, il assume les fonctions de directeur de cabinet d’Affi N’Guessan, ministre du Commerce et de l’Industrie dans le gouvernement de transition mis en place par le général Robert Guéi.
En décembre 2000, il est élu député de Buyo alors qu’il est directeur de cabinet du Premier ministre Pascal Affi N’Guessan depuis deux mois. Quelques mois plus tard, élu président de la commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, il quitte ses fonctions de directeur de cabinet du Premier ministre. En août 2002, il est élu président du conseil général de Soubré.
Depuis plusieurs années, Miaka Ouretto avait une santé fragile. Ces derniers mois, il s’impliquait de moins en moins dans les activités de son parti en proie à une grave crise depuis 2014.
Né en 1953 dans la sous-préfecture de Buyo, Miaka Ouretto était professeur d’économie à la faculté des sciences économiques de l’université de Cocody. Il était marié et père de six enfants.
Augustin Kouyo
Homme modéré, il réussit tant bien que mal à maintenir la barque jusqu’à la libération du président statutaire en août 2013. C’est sous son autorité que le Fpi a sollicité et obtenu les négociations avec le régime Ouattara. Des négociations qui n’ont pas toujours donné tous les résultats escomptés mais qui ont tout de même permis la libération d’un grand nombre de prisonniers politiques par vagues successives.
C’est en 1990 que Miaka Ouretto adhère au Fpi quand ce parti est officialisé à la suite de la réinstauration du multipartisme le 30 avril de la même année par Félix Houphouët-Boigny. Il est le premier secrétaire général de la fédération FPI du Bas-Sassandra avant d’entrer au secrétariat général où il a occupé divers postes. Celui de secrétaire national chargé de l’industrie et du commerce, puis de la lutte contre la pauvreté.
En janvier 2000, il assume les fonctions de directeur de cabinet d’Affi N’Guessan, ministre du Commerce et de l’Industrie dans le gouvernement de transition mis en place par le général Robert Guéi.
En décembre 2000, il est élu député de Buyo alors qu’il est directeur de cabinet du Premier ministre Pascal Affi N’Guessan depuis deux mois. Quelques mois plus tard, élu président de la commission des affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale, il quitte ses fonctions de directeur de cabinet du Premier ministre. En août 2002, il est élu président du conseil général de Soubré.
Depuis plusieurs années, Miaka Ouretto avait une santé fragile. Ces derniers mois, il s’impliquait de moins en moins dans les activités de son parti en proie à une grave crise depuis 2014.
Né en 1953 dans la sous-préfecture de Buyo, Miaka Ouretto était professeur d’économie à la faculté des sciences économiques de l’université de Cocody. Il était marié et père de six enfants.
Augustin Kouyo
