Abidjan, - Les industriels du secteur minier en Côte d’Ivoire ont appelé lundi le futur président à appliquer le nouveau code qui doit favoriser le développement de cette activité encore embryonnaire dans une économie dominée par l’agriculture.
Le président Alassane Ouattara, qui pourrait se succéder à lui-même à l’issue de l’élection de dimanche, a exprimé, lors de son premier mandat, son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays minier, alors que seuls l’or et le manganèse y sont pour l’heure extraits de manière industrielle. "Nous demandons au prochain président de faire marcher le code minier mis en place en 2014", a déclaré à l’AFP Dennis Marc Bristow, PDG de Randgold
Resources, qui exploite la plus importante mine d’or du pays.
Pour M. Marc Bristow, "il est important de permettre l’application de ce code minier en insistant sur la célérité dans la délivrance des permis et la réduction des lenteurs administratives". Le nouveau code prévoit d’augmenter la durée de validité des permis de
recherche, passant "de sept à 10 ans, avec une possibilité de renouvellement
exceptionnel de deux ans".
Le texte, qui abroge l’ancien code minier datant de 1985, privilégie également "l’exonération fiscale et douanière" au cours de la recherche et de l’exploitation. Malgré son adoption, ce code attractif péchait dans le traitement des dossiers qui n’avancent pas très vite, soulignent des spécialistes de secteur. Le sous-sol ivoirien contient de l’or, du diamant, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite et du cuivre.
L’activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles. Pourtant "le potentiel minier ivoirien est immense" malgré un niveau de production minière "faible" et un industrie minière très peu développée" en raison d’un "cadre législatif inadapté", selon un constat début octobre du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
ck/pgf/jlb
Le président Alassane Ouattara, qui pourrait se succéder à lui-même à l’issue de l’élection de dimanche, a exprimé, lors de son premier mandat, son ambition de faire de la Côte d’Ivoire un pays minier, alors que seuls l’or et le manganèse y sont pour l’heure extraits de manière industrielle. "Nous demandons au prochain président de faire marcher le code minier mis en place en 2014", a déclaré à l’AFP Dennis Marc Bristow, PDG de Randgold
Resources, qui exploite la plus importante mine d’or du pays.
Pour M. Marc Bristow, "il est important de permettre l’application de ce code minier en insistant sur la célérité dans la délivrance des permis et la réduction des lenteurs administratives". Le nouveau code prévoit d’augmenter la durée de validité des permis de
recherche, passant "de sept à 10 ans, avec une possibilité de renouvellement
exceptionnel de deux ans".
Le texte, qui abroge l’ancien code minier datant de 1985, privilégie également "l’exonération fiscale et douanière" au cours de la recherche et de l’exploitation. Malgré son adoption, ce code attractif péchait dans le traitement des dossiers qui n’avancent pas très vite, soulignent des spécialistes de secteur. Le sous-sol ivoirien contient de l’or, du diamant, du fer, du nickel, du manganèse, de la bauxite et du cuivre.
L’activité minière ne représente pas plus de 5% du produit intérieur brut, selon les données officielles. Pourtant "le potentiel minier ivoirien est immense" malgré un niveau de production minière "faible" et un industrie minière très peu développée" en raison d’un "cadre législatif inadapté", selon un constat début octobre du Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan.
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