C’est décidé, vous allez vous (re)mettre au sport. Mais pour commencer une activité, un certificat médical est conseillé et même quelque fois demandé. Entretien avec un médecin du sport, le Dr.Allangba Eric pour comprendre les enjeux de la visite médicale d’aptitude au sport. Le test d’aptitude physique
Qu’est-ce que le certificat d’aptitude à la pratique sportive ?
C’est un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport. Ce n’est pas un certificat de complaisance, Il est obtenu après une visite médicale. Il devrait être obligatoire pour tout pratiquant de sport et délivré au minimum une fois l’an par un médecin généraliste ou spécialisé en médecine du sport. Comme c’est le cas aujourd’hui pour la pratique du sport dans l’enceinte de l’Institut National de la Jeunesse et des Sport,(INJS)
En quoi consiste la visite médicale ? Elle débute par un entretien ou sont évoqués vos antécédents (médicaux, chirurgicaux, traumatiques, douleurs chroniques...), vos habitudes sportives (sports pratiqués auparavant, niveau, fréquence des entrainements…) votre mode de vie (mode sédentaire, environnement stressant, consommation de tabac, alcool, ...).
Vient ensuite le temps de l’examen ou plutôt des examens. D’abord un examen clinique classique : vérification des constantes, la tension artérielle, le poids, la taille, l’acuité visuelle. Puis un examen rigoureux avec un bilan morphologique et ostéoarticulaire qui consiste à examiner à l’œil nu le rachis, le bassin et les membres inférieurs ainsi que la masse musculaire. Ensuite, un électro- cardiogramme est réalisé. C’est essentiel ! Il permet d’apprécier l’état du cœur et de desceller une quelconque anomalie. C’est le minimum d’examens à réaliser.
Ya-t-il des examens spécifiques à réaliser ?
A côté de cet examen minimal, en fonction du sport pratiqué et des affections du sportif, d’autres examens pourront être réalisés. Pour les asthmatiques par exemple, on fera une spirométrie afi n de mesurer la capacité pulmonaire du sportif, pour l’orienter vers une discipline sportive adaptée et le prendre en charge. Comme le contrôle des oreilles et des tympans pour les pratiquants de la natation ou de la plongée.
Quel regard portez-vous sur les sportifs du troisième âge ?
Je les classes en trois catégories : celui qui n’a jamais arrêté de pratiquer. Il reste attentif, facile à gérer. Ensuite celui qui n’a jamais fait de sport : il faut faire attention à bien l’orienter vers un sport adéquat et à bien le conseiller. Enfin le « tarzan du dimanche », le plus dangereux, c’est un ancien sportif qui décide de reprendre du service après une longue période d’inactivité. Il pense tout savoir, se comporte comme s’il voulait rattraper le temps perdu. Le sujet idéal pour accidents cardio-vasculaires .Il faut bien l’évaluer, afi n de bien l’encadrer et de bien le conseiller.
A.S
Qu’est-ce que le certificat d’aptitude à la pratique sportive ?
C’est un certificat médical de non contre-indication à la pratique du sport. Ce n’est pas un certificat de complaisance, Il est obtenu après une visite médicale. Il devrait être obligatoire pour tout pratiquant de sport et délivré au minimum une fois l’an par un médecin généraliste ou spécialisé en médecine du sport. Comme c’est le cas aujourd’hui pour la pratique du sport dans l’enceinte de l’Institut National de la Jeunesse et des Sport,(INJS)
En quoi consiste la visite médicale ? Elle débute par un entretien ou sont évoqués vos antécédents (médicaux, chirurgicaux, traumatiques, douleurs chroniques...), vos habitudes sportives (sports pratiqués auparavant, niveau, fréquence des entrainements…) votre mode de vie (mode sédentaire, environnement stressant, consommation de tabac, alcool, ...).
Vient ensuite le temps de l’examen ou plutôt des examens. D’abord un examen clinique classique : vérification des constantes, la tension artérielle, le poids, la taille, l’acuité visuelle. Puis un examen rigoureux avec un bilan morphologique et ostéoarticulaire qui consiste à examiner à l’œil nu le rachis, le bassin et les membres inférieurs ainsi que la masse musculaire. Ensuite, un électro- cardiogramme est réalisé. C’est essentiel ! Il permet d’apprécier l’état du cœur et de desceller une quelconque anomalie. C’est le minimum d’examens à réaliser.
Ya-t-il des examens spécifiques à réaliser ?
A côté de cet examen minimal, en fonction du sport pratiqué et des affections du sportif, d’autres examens pourront être réalisés. Pour les asthmatiques par exemple, on fera une spirométrie afi n de mesurer la capacité pulmonaire du sportif, pour l’orienter vers une discipline sportive adaptée et le prendre en charge. Comme le contrôle des oreilles et des tympans pour les pratiquants de la natation ou de la plongée.
Quel regard portez-vous sur les sportifs du troisième âge ?
Je les classes en trois catégories : celui qui n’a jamais arrêté de pratiquer. Il reste attentif, facile à gérer. Ensuite celui qui n’a jamais fait de sport : il faut faire attention à bien l’orienter vers un sport adéquat et à bien le conseiller. Enfin le « tarzan du dimanche », le plus dangereux, c’est un ancien sportif qui décide de reprendre du service après une longue période d’inactivité. Il pense tout savoir, se comporte comme s’il voulait rattraper le temps perdu. Le sujet idéal pour accidents cardio-vasculaires .Il faut bien l’évaluer, afi n de bien l’encadrer et de bien le conseiller.
A.S
