C’est incroyable ce que les prix des denrées alimentaires ont flambé en si peu de temps sur les marchés ! Du tas de tomates à celui de piments, les prix ont connu des coûts passant du simple au double voire au triple sur bon nombre de marchés à Abidjan.
La psychose des troubles en période électorale a favorisé une augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés. Une semaine avant la tenue du scrutin du 25 octobre dernier, le coût de la tomate, du tas d’aubergines, de piments, du kilo de riz… est presque passé du simple au double voire au triple dans certains marchés de masse dans les quartiers huppés et même au marché central d’Adjamé. Le tas de piments qui coûtait auparavant 50f est acheté, une semaine après la présidentielle, à 150f au marché Cocovico à Cocody-Angré. Au marché central de Cocody, le tas de quatre boules de tomate est vendu à 400Fcfa soit le double du prix une semaine avant l’élection présidentielle. Au marché gouro d’Adjamé, il a été constaté une légère hausse du prix des denrées alimentaires alors que ce marché est réputé être celui où s’approvisionnent les ménages à des coûts modérés. Selon certaines informations glanées ici et là, une semaine avant les élections, l’approvisionnement des marchés à Abidjan n’était pratiquement pas possible du fait de la psychose de certains ravitailleurs en gros de vivriers des marchés Abidjanais. Ces derniers redoutaient des troubles à Abidjan qui seraient nés de la répression de la marche projetée par l’opposition politique pour dénoncer le processus électoral. « Nos partenaires grossistes étant dans l’incapacité de nous livrer nos produits, nous avons dû faire le surenchère du stock restant de nos produits dans le but de faire des bénéfices. Les stocks étaient presque épuisés. Nous avons saisi l’occasion pour offrir certains de nos produits alimentaires aux plus offrants », lâche sans sousciller dame Pascaline Tra Lou, vendeuse de vivriers au marché d’Adjamé. Une semaine après la présidentielle, les prix n’ont pas pour autant connu une baisse, les coûts sont restés toujours prohibitifs sur certains marchés malgré l’approvisionnement regulier de ces marchés. « C’est de la mauvaise foi », dénonce Mlle Eliane Beugré, venue faire ses emplettes le samedi 31 octobre dernier au grand marché de Treichville situé en face de la mairie. « Une poignée d’oignons m’a coûté 800Fcfa », s’offusque-t-elle. Tout est devenu cher sur le marché. Le kilo de riz ‘’Oncle SAM’’ cassé deux fois, vendu à 450Fcfa est passé à 550 FCFA dans bon nombre de points de vente à Abidjan selon certaines sources. Ces augmentations intempestives de ces derniers temps sont un coup d’accélérateur au coût de la vie en Côte d’Ivoire. Si aucune mesure n’est prise par le ministère du Commerce pour rendre véritablement opérationnelle les indicateurs homologués de prix des denrées alimentaires, la Côte d’Ivoire connaîtra en cette fin du quatre trimestre 2015 une inflation significative.
La psychose des troubles en période électorale a favorisé une augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés. Une semaine avant la tenue du scrutin du 25 octobre dernier, le coût de la tomate, du tas d’aubergines, de piments, du kilo de riz… est presque passé du simple au double voire au triple dans certains marchés de masse dans les quartiers huppés et même au marché central d’Adjamé. Le tas de piments qui coûtait auparavant 50f est acheté, une semaine après la présidentielle, à 150f au marché Cocovico à Cocody-Angré. Au marché central de Cocody, le tas de quatre boules de tomate est vendu à 400Fcfa soit le double du prix une semaine avant l’élection présidentielle. Au marché gouro d’Adjamé, il a été constaté une légère hausse du prix des denrées alimentaires alors que ce marché est réputé être celui où s’approvisionnent les ménages à des coûts modérés. Selon certaines informations glanées ici et là, une semaine avant les élections, l’approvisionnement des marchés à Abidjan n’était pratiquement pas possible du fait de la psychose de certains ravitailleurs en gros de vivriers des marchés Abidjanais. Ces derniers redoutaient des troubles à Abidjan qui seraient nés de la répression de la marche projetée par l’opposition politique pour dénoncer le processus électoral. « Nos partenaires grossistes étant dans l’incapacité de nous livrer nos produits, nous avons dû faire le surenchère du stock restant de nos produits dans le but de faire des bénéfices. Les stocks étaient presque épuisés. Nous avons saisi l’occasion pour offrir certains de nos produits alimentaires aux plus offrants », lâche sans sousciller dame Pascaline Tra Lou, vendeuse de vivriers au marché d’Adjamé. Une semaine après la présidentielle, les prix n’ont pas pour autant connu une baisse, les coûts sont restés toujours prohibitifs sur certains marchés malgré l’approvisionnement regulier de ces marchés. « C’est de la mauvaise foi », dénonce Mlle Eliane Beugré, venue faire ses emplettes le samedi 31 octobre dernier au grand marché de Treichville situé en face de la mairie. « Une poignée d’oignons m’a coûté 800Fcfa », s’offusque-t-elle. Tout est devenu cher sur le marché. Le kilo de riz ‘’Oncle SAM’’ cassé deux fois, vendu à 450Fcfa est passé à 550 FCFA dans bon nombre de points de vente à Abidjan selon certaines sources. Ces augmentations intempestives de ces derniers temps sont un coup d’accélérateur au coût de la vie en Côte d’Ivoire. Si aucune mesure n’est prise par le ministère du Commerce pour rendre véritablement opérationnelle les indicateurs homologués de prix des denrées alimentaires, la Côte d’Ivoire connaîtra en cette fin du quatre trimestre 2015 une inflation significative.