La télémédecine ou l’ensemble des activités, services, et systèmes liés à la santé, pratiqués à distance au moyen des Tic est désormais une réalité dans le système de santé national.
« Pour avoir des soins de qualité, il faut la télémédecine ». Ces propos sont de Dr Kouakou Kouamé Alphonse de la Direction des soins infirmiers et maternels. Il parlait ainsi de l’importance de la télémédecine dans le système de santé national. C’était le mardi 3 novembre, lors de l’atelier de lancement de la « Caravane de la formation médicale continue à distance » qui s’est tenu au Chu de Cocody. Vue comme « l’ensemble des activités, services, et systèmes liés à la santé, pratiqués à distance au moyen des Tic pour les besoins planétaires de promotion de la santé, des soins et du contrôle des épidémies, de l’épidémiologie, de la gestion et de la recherche appliquées à la santé », la télémédecine se présente aujourd’hui comme le moyen le plus sûr pour les agents de santé de se former, mais aussi et surtout d’échanger les informations en temps réel. « La télémédecine est incontournable dans le système de santé ivoirien si nous voulons faire de la santé pour tous une réalité dans notre pays. Puisque grâce à la télémédecine, le personnel peut rester à son poste et se former à distance. Avec la télémédecine, l’agent en service, peut avoir les résultats à temps et prendre les décisions qui s’imposent au moment opportun », a ajouté Dr Kouakou Kouamé Alphonse pour qui les avantages de la télémédecine restent énormes pour des pays en voie de développement comme la Côte d’Ivoire. Il explique que non seulement, cette technologie rend plus performant les agents de santé. Mais également, elle contribue à améliorer efficacement la qualité des soins dans nos centres de santé. « Aujourd’hui, si une sage-femme en milieu rural, est en face d’une hémorragie, elle peut, à travers la télémédecine, se référer à son médecin dans le centre de référence qui, lui, à son tour, peut lui donner des instructions qui pourront lui permettre de sauver le patient. C’est cela l’apport de la télémédecine », a-t-il soutenu. C’est donc dans le souci de faire adopter cette autre forme d’intervention médicale par l’ensemble du corps médical ivoirien que la coordination pays du Réseau en Afrique francophone de la télémédecine (Raft) initie du 3 au 24 novembre 2015, la « Caravane de la formation médicale continue à distance ». L’objectif principal étant de promouvoir la télémédecine par la sensibilisation et la formation des agents de la santé. « Bien que suffisamment implanté dans les 15 pays qui le compose, les activités du Réseau en général, et en Côte d’Ivoire en particulier, connaissent un certain déclin au fil des années », a fait remarquer Dr Yékini Malick, chirurgien et membre du Raft. Pour corriger cette situation, la coordination générale du Raft a conçu un projet dénommé « I Joroka », qui vise à mettre en évidence les différentes barrières aux activités de télémédecine. Ces barrières, selon Dr Doumbia Mamadou, membre du Raft, se rapportent non seulement à l’absence de motivation du personnel de la santé, mais également au manque d’équipements devant faciliter l’implémentation de cette technologie. Mais avec l’offensive que le Raft entend mener sur le terrain conjuguée à la volonté politique affichée du ministère de la Santé, il y a lieu d’espérer en des lendemains heureux. Notons qu’une dizaine de centres hospitaliers sera visitée par la Caravane. Il s’agit, entre autres, des Chu de Cocody, Treichville, des hôpitaux généraux d’Abobo, d’Adzopé, de Yamoussoukro, de Bouaké, l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé, etc.
Elysée LATH
« Pour avoir des soins de qualité, il faut la télémédecine ». Ces propos sont de Dr Kouakou Kouamé Alphonse de la Direction des soins infirmiers et maternels. Il parlait ainsi de l’importance de la télémédecine dans le système de santé national. C’était le mardi 3 novembre, lors de l’atelier de lancement de la « Caravane de la formation médicale continue à distance » qui s’est tenu au Chu de Cocody. Vue comme « l’ensemble des activités, services, et systèmes liés à la santé, pratiqués à distance au moyen des Tic pour les besoins planétaires de promotion de la santé, des soins et du contrôle des épidémies, de l’épidémiologie, de la gestion et de la recherche appliquées à la santé », la télémédecine se présente aujourd’hui comme le moyen le plus sûr pour les agents de santé de se former, mais aussi et surtout d’échanger les informations en temps réel. « La télémédecine est incontournable dans le système de santé ivoirien si nous voulons faire de la santé pour tous une réalité dans notre pays. Puisque grâce à la télémédecine, le personnel peut rester à son poste et se former à distance. Avec la télémédecine, l’agent en service, peut avoir les résultats à temps et prendre les décisions qui s’imposent au moment opportun », a ajouté Dr Kouakou Kouamé Alphonse pour qui les avantages de la télémédecine restent énormes pour des pays en voie de développement comme la Côte d’Ivoire. Il explique que non seulement, cette technologie rend plus performant les agents de santé. Mais également, elle contribue à améliorer efficacement la qualité des soins dans nos centres de santé. « Aujourd’hui, si une sage-femme en milieu rural, est en face d’une hémorragie, elle peut, à travers la télémédecine, se référer à son médecin dans le centre de référence qui, lui, à son tour, peut lui donner des instructions qui pourront lui permettre de sauver le patient. C’est cela l’apport de la télémédecine », a-t-il soutenu. C’est donc dans le souci de faire adopter cette autre forme d’intervention médicale par l’ensemble du corps médical ivoirien que la coordination pays du Réseau en Afrique francophone de la télémédecine (Raft) initie du 3 au 24 novembre 2015, la « Caravane de la formation médicale continue à distance ». L’objectif principal étant de promouvoir la télémédecine par la sensibilisation et la formation des agents de la santé. « Bien que suffisamment implanté dans les 15 pays qui le compose, les activités du Réseau en général, et en Côte d’Ivoire en particulier, connaissent un certain déclin au fil des années », a fait remarquer Dr Yékini Malick, chirurgien et membre du Raft. Pour corriger cette situation, la coordination générale du Raft a conçu un projet dénommé « I Joroka », qui vise à mettre en évidence les différentes barrières aux activités de télémédecine. Ces barrières, selon Dr Doumbia Mamadou, membre du Raft, se rapportent non seulement à l’absence de motivation du personnel de la santé, mais également au manque d’équipements devant faciliter l’implémentation de cette technologie. Mais avec l’offensive que le Raft entend mener sur le terrain conjuguée à la volonté politique affichée du ministère de la Santé, il y a lieu d’espérer en des lendemains heureux. Notons qu’une dizaine de centres hospitaliers sera visitée par la Caravane. Il s’agit, entre autres, des Chu de Cocody, Treichville, des hôpitaux généraux d’Abobo, d’Adzopé, de Yamoussoukro, de Bouaké, l’Institut Raoul Follereau d’Adzopé, etc.
Elysée LATH