Abidjan - Le Mosquirix, vaccin le plus avancé contre le paludisme, fabriqué par le laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK), devrait être distribué dans trois à cinq zones de manière à évaluer son efficacité.
A cet effet, un panel d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé, avant d' envisager un usage plus étendu de ce vaccin dont pourrait bénéficier jusqu'à un million d'enfants, des tests dans certaines zones impaludées d'Afrique sub-saharienne.
Le professeur Jon Abramson, président du Groupe stratégique consultatif d'experts de l'OMS (SAGE) sur la vaccination, dans le souci de garantir une efficacité du vaccin, a soutenu cette idée surtout que dans ces zones de l'Afrique, le premier facteur de mortalité est aujourd'hui le paludisme.
Selon lui, les tests pourraient ouvrir la voie à une utilisation à grande échelle du vaccin au cours des cinq prochaines années. Lors du déploiement de cette phase pilote, on devrait également voir s'il est envisageable d'administrer quatre doses lors des programmes de vaccination systématique.
La vaccination complète se fait en effet en quatre injections, l'administration de la quatrième dose devant avoir lieu un an et demi après les trois premières.
Mosquirix est le vaccin le plus avancé contre le plasmodium falciparum, la souche la plus fréquente et la plus sévère du paludisme. Transmis par les moustiques, ce parasite touche environ 200 millions de personnes dans le monde, principalement en zone tropicale et fait environ 600.000 morts chaque année. Plus de 75% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans, en grande majorité en Afrique sub-saharienne, où le parasite tue 1.200 enfants par jour, selon l'OMS.
amak/ask
A cet effet, un panel d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a recommandé, avant d' envisager un usage plus étendu de ce vaccin dont pourrait bénéficier jusqu'à un million d'enfants, des tests dans certaines zones impaludées d'Afrique sub-saharienne.
Le professeur Jon Abramson, président du Groupe stratégique consultatif d'experts de l'OMS (SAGE) sur la vaccination, dans le souci de garantir une efficacité du vaccin, a soutenu cette idée surtout que dans ces zones de l'Afrique, le premier facteur de mortalité est aujourd'hui le paludisme.
Selon lui, les tests pourraient ouvrir la voie à une utilisation à grande échelle du vaccin au cours des cinq prochaines années. Lors du déploiement de cette phase pilote, on devrait également voir s'il est envisageable d'administrer quatre doses lors des programmes de vaccination systématique.
La vaccination complète se fait en effet en quatre injections, l'administration de la quatrième dose devant avoir lieu un an et demi après les trois premières.
Mosquirix est le vaccin le plus avancé contre le plasmodium falciparum, la souche la plus fréquente et la plus sévère du paludisme. Transmis par les moustiques, ce parasite touche environ 200 millions de personnes dans le monde, principalement en zone tropicale et fait environ 600.000 morts chaque année. Plus de 75% des décès concernent des enfants de moins de cinq ans, en grande majorité en Afrique sub-saharienne, où le parasite tue 1.200 enfants par jour, selon l'OMS.
amak/ask