Abidjan (Côte d'Ivoire) - Quatre policiers ivoiriens reconnus coupables de racket et d'extorsion de fonds ont été condamnés à vingt quatre mois d'emprisonnent assortis du sursis par le Tribunal militaire d'Abidjan, a appris APA, vendredi, dans la capitale économique ivoirienne.
Dans un élément vidéo diffusé, vendredi soir, par la Télévision nationale, première chaîne de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public) et citant le rapport d'enquête, "les faits remontent au 19 décembre 2012, lorsque les quatre policiers extorquent la somme de 2000 FCFA à un chauffeur de taxi après un contrôle de routine".
Ces quatre policiers en fonction à la préfecture de police d'Abidjan, sont accusés d'extorsion de fonds par l'unité de lutte contre le racket, une unité spécialisée de la police nationale.
"(...) statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en dernier ressort à la majorité des voix, vu qu'il existe dans la cause de très large circonstance atténuante, vous condamne en répression et en conséquence à 24 mois d'emprisonnement assortis du sursis et à 100 000 FCFA d'amende chacun", a déclaré, jeudi, le Président du Tribunal militaire d'Abidjan, le Juge Koffi Kouadio.
Pour la défense, il y a encore des zones d'ombre dans l'affaire. "Leur accorder le sursis dans ce dossier, c'est révélateur de ce que dans le dossier, il y a encore des choses à faire", a soutenu Me Rashidi Ibitowa.
Le phénomène du racket coûte annuellement 350 milliards de FCFA aux caisses de l'Etat ivoirien, a révélé, récemment le Premier ministre, ministre de l'économie, des finances et du budget Daniel Kablan Duncan, promettant que la "lutte contre le racket va s'intensifier sur les principaux axes routiers que sont l'autoroute du Nord, la côtière et la dorsale de l'Est".
LS/APA
Dans un élément vidéo diffusé, vendredi soir, par la Télévision nationale, première chaîne de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public) et citant le rapport d'enquête, "les faits remontent au 19 décembre 2012, lorsque les quatre policiers extorquent la somme de 2000 FCFA à un chauffeur de taxi après un contrôle de routine".
Ces quatre policiers en fonction à la préfecture de police d'Abidjan, sont accusés d'extorsion de fonds par l'unité de lutte contre le racket, une unité spécialisée de la police nationale.
"(...) statuant publiquement, contradictoirement, en matière correctionnelle et en dernier ressort à la majorité des voix, vu qu'il existe dans la cause de très large circonstance atténuante, vous condamne en répression et en conséquence à 24 mois d'emprisonnement assortis du sursis et à 100 000 FCFA d'amende chacun", a déclaré, jeudi, le Président du Tribunal militaire d'Abidjan, le Juge Koffi Kouadio.
Pour la défense, il y a encore des zones d'ombre dans l'affaire. "Leur accorder le sursis dans ce dossier, c'est révélateur de ce que dans le dossier, il y a encore des choses à faire", a soutenu Me Rashidi Ibitowa.
Le phénomène du racket coûte annuellement 350 milliards de FCFA aux caisses de l'Etat ivoirien, a révélé, récemment le Premier ministre, ministre de l'économie, des finances et du budget Daniel Kablan Duncan, promettant que la "lutte contre le racket va s'intensifier sur les principaux axes routiers que sont l'autoroute du Nord, la côtière et la dorsale de l'Est".
LS/APA