Abidjan - Une nouvelle attaque attribuée au groupe Boko Haram au Tchad, dans la ville de Ngouboua, dans la région du lac Tchad, a eu lieu, dimanche matin où deux femmes kamikazes se sont fait exploser et le bilan fait état de cinq morts et neuf blessés.
Les deux kamikazes sont deux jeunes filles qui ont activé leurs charges explosives dans une zone habitée de Ngouboua au bord du lac Tchad. L’une devant un moulin, l’autre devant une concession privée.
Selon Hassane Syll a, le ministre de la communication tchadien le mode opératoire ne laisse aucun doute sur les auteurs. "Il ne peut s’agir que du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest ex-Boko haram", a affirmé le ministre. Le groupe est connu pour utiliser des femmes et des enfants afin de déjouer les dispositifs de sécurité.
Mais Hassane Sylla note que les cibles ont changé. "Ils ne peuvent plus s’attaquer aux casernes et aux mosquées car ces lieux sont désormais sécurisés". Le sous-préfet est actuellement sur place pour superviser la sécurisation du périmètre et un hélicoptère rapatrie les blessés vers Ndjamena. Il y a à peine une semaine, 11 civils avaient trouvé la mort lors d’un attentat suicide dans la même région.
(AIP)
ask
Les deux kamikazes sont deux jeunes filles qui ont activé leurs charges explosives dans une zone habitée de Ngouboua au bord du lac Tchad. L’une devant un moulin, l’autre devant une concession privée.
Selon Hassane Syll a, le ministre de la communication tchadien le mode opératoire ne laisse aucun doute sur les auteurs. "Il ne peut s’agir que du groupe Etat islamique en Afrique de l’Ouest ex-Boko haram", a affirmé le ministre. Le groupe est connu pour utiliser des femmes et des enfants afin de déjouer les dispositifs de sécurité.
Mais Hassane Sylla note que les cibles ont changé. "Ils ne peuvent plus s’attaquer aux casernes et aux mosquées car ces lieux sont désormais sécurisés". Le sous-préfet est actuellement sur place pour superviser la sécurisation du périmètre et un hélicoptère rapatrie les blessés vers Ndjamena. Il y a à peine une semaine, 11 civils avaient trouvé la mort lors d’un attentat suicide dans la même région.
(AIP)
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