Les difficultés d’accès au crédit et l’absence d’esprit de groupe constituent l’un des obstacles à la bonne marche de l’association des femmes commerçantes dénommée Grâce internationale. La présidente de cette association, Mme Bertine Guéhi, a exprimé ses préoccupations, le vendredi 6 novembre dernier, à Yopougon, lors d’un entretien.
«Les conditions pour obtenir un crédit sont souvent draconiennes. Tantôt l’on vous demande d’avoir un local, tantôt un aval, tantôt un apport financier. Or nous pensons que les conditions pour obtenir un crédit doivent être taillées à la mesure des demandeurs. Ceci permettrait à un grand nombre de commerçantes, d’avoir un appui financier pour développer leurs activités», a-t-elle souhaité. La présidente de Grâce internationale a révélé qu’à plusieurs reprises elles ont eu à apporter des contributions financières en vue d’obtenir des prêts, mais que les emprunteurs n’ont pas tenu leurs promesses de remboursement. «Nous ne voulons plus être victimes d’arnaque», a-t-elle déclaré. Mme Bertine Guéhi, a, en outre, dénoncé les difficultés qu’elle éprouve à rassembler ses membres pour établir des projets communs. «Il est certes vrai que les membres exercent leurs activités commerciales individuellement, mais nous devons tendre vers une mise en commun de nos acquis pour aller de l’avant», a-t-elle exhorté. Et de poursuivre : «Nous voulons travailler pour subvenir aux besoins de nos familles. Quand une femme est aidée, c’est la famille qu’on aide et par conséquent, la Nation dont on contribue au développement». La présidente de l’association estime qu’il faut un cadre où les femmes peuvent exprimer leurs préoccupations. Elle a annoncé que son association a besoin de 20 millions FCFA pour œuvrer dans le secteur du vivrier. Car, selon elle, les femmes planteurs du vivrier ont des produits emmagasinés à l’intérieur du pays, mais ne savent pas comment les écouler.
Grâce internationale est composée de 87 femmes, en majorité veuves, à l’issue de la crise en Côte d’Ivoire. A l’origine, elles luttaient pour la survie. C’est avec le temps qu’elles ont décidé d’entreprendre des activités commerciales pour subvenir à leurs besoins. Le siège de l’association est situé à Yopougon Toit-rouge.
GOMON Edmond
«Les conditions pour obtenir un crédit sont souvent draconiennes. Tantôt l’on vous demande d’avoir un local, tantôt un aval, tantôt un apport financier. Or nous pensons que les conditions pour obtenir un crédit doivent être taillées à la mesure des demandeurs. Ceci permettrait à un grand nombre de commerçantes, d’avoir un appui financier pour développer leurs activités», a-t-elle souhaité. La présidente de Grâce internationale a révélé qu’à plusieurs reprises elles ont eu à apporter des contributions financières en vue d’obtenir des prêts, mais que les emprunteurs n’ont pas tenu leurs promesses de remboursement. «Nous ne voulons plus être victimes d’arnaque», a-t-elle déclaré. Mme Bertine Guéhi, a, en outre, dénoncé les difficultés qu’elle éprouve à rassembler ses membres pour établir des projets communs. «Il est certes vrai que les membres exercent leurs activités commerciales individuellement, mais nous devons tendre vers une mise en commun de nos acquis pour aller de l’avant», a-t-elle exhorté. Et de poursuivre : «Nous voulons travailler pour subvenir aux besoins de nos familles. Quand une femme est aidée, c’est la famille qu’on aide et par conséquent, la Nation dont on contribue au développement». La présidente de l’association estime qu’il faut un cadre où les femmes peuvent exprimer leurs préoccupations. Elle a annoncé que son association a besoin de 20 millions FCFA pour œuvrer dans le secteur du vivrier. Car, selon elle, les femmes planteurs du vivrier ont des produits emmagasinés à l’intérieur du pays, mais ne savent pas comment les écouler.
Grâce internationale est composée de 87 femmes, en majorité veuves, à l’issue de la crise en Côte d’Ivoire. A l’origine, elles luttaient pour la survie. C’est avec le temps qu’elles ont décidé d’entreprendre des activités commerciales pour subvenir à leurs besoins. Le siège de l’association est situé à Yopougon Toit-rouge.
GOMON Edmond