L’Union européenne (UE) a lancé, le 12 novembre, un fonds d’aide à l’Afrique de 1,8 milliard d’euros dans le cadre d’un plan d’action visant à freiner les flux de migrants originaires de ce continent. Le lancement de ce fonds destiné à financer des projets qui permettraient de «lutter contre les causes profondes des migrations» a eu lieu lors du sommet Europe-Afrique, qui réunit depuis le 11 novembre les chefs d’Etat et de gouvernement d’une cinquantaine de pays des deux continents à La Valette, la capitale maltaise. L’objectif affiché de ce sommet est de trouver des réponses communes à la crise migratoire touchant l’Europe.
Outre le lancement de ce fonds de 1,8 milliard d’euros, l’UE a exhorté ses Etats membres à apporter en plus leurs propres contributions pour doubler la mise. Mais les promesses des Etats n’ont atteint qu’un total de quelque 78 millions d’euros, selon un décompte de la Commission européenne.
«C’est loin d’être suffisant», a réagi le président nigérien Issoufou Mahamadou.
Certains dirigeants africains ont aussi critiqué les pressions croissantes de l’UE sur l’Afrique alors que la crise migratoire que connaît le continent est essentiellement causée par l’afflux massif des réfugiés syriens. «Les migrants africains vers l’Europe ne sont pas aussi nombreux qu’on le dit. Pourquoi toute cette énergie sur les migrants africains ?», s’est interrogé le président sénégalais Macky Sall. Et d’ajouter : «On ne peut pas insister à réadmettre les Africains chez eux pendant qu’on parle d’accueillir les Syriens et d’autres. C’est un traitement différencié que nous condamnons, parce que c’est discriminatoire», s’est insurgé le président sénégalais.
Les dirigeants africains ont aussi laissé entendre que leur priorité est plutôt le renforcement de l’immigration légale vers l’Europe. En effet les migrations légales représentent une véritable aide au développemet pour les pays africains au regard de l’importance des transferts d’argent des diasporas.
Le sommet UE-Afrique sur la crise migratoire doit s’achever cet après midi par l’adoption d’un plan d’action s’articulant sur cinq grands axes: une aide financière à l’Afrique, l’ouverture de voies d’accès légales plus faciles vers l’Europe, l’assistance des pays africains qui accueillent déjà de nombreux réfugiés sur leur sol, la lutte contre les trafiquants d’êtres humains et la mise en place d’un cadre légal et d’un accompagnement pour le renvoi dans leur pays des déboutés du droit d’asile.
Outre le lancement de ce fonds de 1,8 milliard d’euros, l’UE a exhorté ses Etats membres à apporter en plus leurs propres contributions pour doubler la mise. Mais les promesses des Etats n’ont atteint qu’un total de quelque 78 millions d’euros, selon un décompte de la Commission européenne.
«C’est loin d’être suffisant», a réagi le président nigérien Issoufou Mahamadou.
Certains dirigeants africains ont aussi critiqué les pressions croissantes de l’UE sur l’Afrique alors que la crise migratoire que connaît le continent est essentiellement causée par l’afflux massif des réfugiés syriens. «Les migrants africains vers l’Europe ne sont pas aussi nombreux qu’on le dit. Pourquoi toute cette énergie sur les migrants africains ?», s’est interrogé le président sénégalais Macky Sall. Et d’ajouter : «On ne peut pas insister à réadmettre les Africains chez eux pendant qu’on parle d’accueillir les Syriens et d’autres. C’est un traitement différencié que nous condamnons, parce que c’est discriminatoire», s’est insurgé le président sénégalais.
Les dirigeants africains ont aussi laissé entendre que leur priorité est plutôt le renforcement de l’immigration légale vers l’Europe. En effet les migrations légales représentent une véritable aide au développemet pour les pays africains au regard de l’importance des transferts d’argent des diasporas.
Le sommet UE-Afrique sur la crise migratoire doit s’achever cet après midi par l’adoption d’un plan d’action s’articulant sur cinq grands axes: une aide financière à l’Afrique, l’ouverture de voies d’accès légales plus faciles vers l’Europe, l’assistance des pays africains qui accueillent déjà de nombreux réfugiés sur leur sol, la lutte contre les trafiquants d’êtres humains et la mise en place d’un cadre légal et d’un accompagnement pour le renvoi dans leur pays des déboutés du droit d’asile.