Contrairement à ce qui avait été annoncé dans nos précédentes éditions, l’éligibilité de la Côte d’Ivoire n’est pas encore effective quoique le pays ait fait beaucoup d’efforts dans ce sens. L’année dernière, l’Etat ivoirien avait 10 indicateurs au vert au "threshold" (seuil), cette année ils passent à 13. Le vendredi 7 novembre 2015, justement, le MCC a officiellement publié sur son site internet la liste des cartes de performance pays (scorecards) au titre de l’année fiscale 2016.
Dans le document présentant les scores des différents pays, celui de la Côte d’Ivoire enregistre treize (13) indicateurs au «vert» sur 20, ce qui a pu faire penser que le pays était admis au MCC parce qu’au-delà de la moyenne. Et l’éligibilité de la Côte d’Ivoire, si elle devenait effective, pourrait lui faire gagner près de 300 milliards de F CFA pour le financement d’infrastructures. C’est pourquoi une forte délégation ivoirienne se rendra du 22 au 26 novembre prochain à Washington DC pour justement défendre son admission. Elle est composée de Thierry Tanoh, secrétaire général adjoint de la présidence, Aida Ndiaye, Coordinateur de l’unité de gestion du programme MCC pour la Côte d’Ivoire, Guy M’Bengue, Directeur général de l’Apexci, Gérard Amangoua de cette même structure en charge du commerce extérieur qui seront accompagnés probablement du ministre ivoirien du Plan, Albert Mabri Toikeusse .
Car une chose est d’être éligible sur la base du "threshold" (seuil) des indicateurs mais d’autres points comme l’école des jeunes filles à 100%, l’amélioration de la santé publique, la gestion du foncier etc... Et même le bon point de la lutte contre la corruption doit être amélioré encore plus avec des opérations beaucoup plus significatives. L’objectif majeur du gouvernement devra être d’atteindre le MCC "Coumpound" qui est l’éligibilité complète (totalité des indicateurs au vert) et qui donnera beaucoup plus de bénéfices au pays notamment l’aide financière beaucoup plus élevée et l’accession complète au marché américain de ses exportations. Le but du MCC étant de promouvoir la croissance économique dans les pays africains et sud américains.
Danielle Tagro
Dans le document présentant les scores des différents pays, celui de la Côte d’Ivoire enregistre treize (13) indicateurs au «vert» sur 20, ce qui a pu faire penser que le pays était admis au MCC parce qu’au-delà de la moyenne. Et l’éligibilité de la Côte d’Ivoire, si elle devenait effective, pourrait lui faire gagner près de 300 milliards de F CFA pour le financement d’infrastructures. C’est pourquoi une forte délégation ivoirienne se rendra du 22 au 26 novembre prochain à Washington DC pour justement défendre son admission. Elle est composée de Thierry Tanoh, secrétaire général adjoint de la présidence, Aida Ndiaye, Coordinateur de l’unité de gestion du programme MCC pour la Côte d’Ivoire, Guy M’Bengue, Directeur général de l’Apexci, Gérard Amangoua de cette même structure en charge du commerce extérieur qui seront accompagnés probablement du ministre ivoirien du Plan, Albert Mabri Toikeusse .
Car une chose est d’être éligible sur la base du "threshold" (seuil) des indicateurs mais d’autres points comme l’école des jeunes filles à 100%, l’amélioration de la santé publique, la gestion du foncier etc... Et même le bon point de la lutte contre la corruption doit être amélioré encore plus avec des opérations beaucoup plus significatives. L’objectif majeur du gouvernement devra être d’atteindre le MCC "Coumpound" qui est l’éligibilité complète (totalité des indicateurs au vert) et qui donnera beaucoup plus de bénéfices au pays notamment l’aide financière beaucoup plus élevée et l’accession complète au marché américain de ses exportations. Le but du MCC étant de promouvoir la croissance économique dans les pays africains et sud américains.
Danielle Tagro