Daloa- Le prix du kilogramme de viande a connu une hausse sur les marchés de Daloa, passant de 2000 F CFA à 2200 F CFA, a constaté l’AIP mercredi.
Selon Traoré Abdul Kader, boucher au marché du quartier Lobia, cette augmentation du prix de la viande s’explique par le coût élevé des bœufs, essentiellement dû aux nombreux "frais de route" et taxes imposés aux importateurs de bovins avant que leurs bêtes n’arrivent au parc de bœufs de Daloa.
"Depuis la fête de Ramadan, le prix de la viande a augmenté. Si le bœuf est cher, c’est parce que le transport est cher", justifie pour sa part Diko Aboubacar, un autre boucher exerçant dans le même marché.
"Les bœufs quittent Korhogo, le Burkina Faso et le Mali, et les commerçants nous vendent (l’unité) à des prix qui vont de 400.000 F CFA à 800.000 F voire un million, alors qu’avant, le prix du bœuf variait de 350.000 F CFA à 400.000F CFA", a-t-il fait sa voir, plaidant auprès du gouvernement pour que le bœuf soit moins cher.
Méiga Aman, un autre boucher au marché Lobia, raconte avoir acheté lundi deux bœufs dont l’un à 325.000 F CFA avec un poids de 56 Kg et l’autre à 425.000 FCFA pour 80 kg. Après la vente de ces deux bêtes il déplore avoir réalisé une perte de 80.000 FCFA.
Au grand marché de Daloa, Abubacar Tall, un revendeur de viande, précise qu’avant cette augmentation du prix de la viande, leur grossiste leur vendait le kilogramme de viande à 1800 F. Mais à ce jour, il est passé à 2000f le kilo et par conséquent, ils sont obligés de le revendre à 2200 F CFA.
Il indique que lorsqu’il a demandé les raisons de cette augmentation au boucher, il leur a été signifié que les bœufs qui étaient vendus à 200.000 F sont passés 250 .000 F et ceux de 250.000 F, à 275.000F CFA.
Une cliente Mme Konan résignée affirme pour sa part "Cela ne nous arrange pas. On vient au marché, on constate que les choses augmentent. De toutes les manières si tu te plains, tu ne te plains pas, ça ne va pas changer".
Une restauratrice, Fatouma Traoré affirme que cette situation ne l’arrange pas, car bien que le prix de la viande ait augmenté, elle ne peut pas augmenter le prix de ses mets car les clients n’achèteront pas.
"Le marché est dur et on ne sait pas si le prix va diminuer un jour, car nous les femmes, on souffre. Quand on vient au marché, on tourne jusqu’à, on ne sait pas quoi acheter. Depuis que la viande a augmenté, je n’achète plus de viande", a lancé une ménagère Soumahoro Massiani.
(AIP)
apk/tm/akn/kam
Selon Traoré Abdul Kader, boucher au marché du quartier Lobia, cette augmentation du prix de la viande s’explique par le coût élevé des bœufs, essentiellement dû aux nombreux "frais de route" et taxes imposés aux importateurs de bovins avant que leurs bêtes n’arrivent au parc de bœufs de Daloa.
"Depuis la fête de Ramadan, le prix de la viande a augmenté. Si le bœuf est cher, c’est parce que le transport est cher", justifie pour sa part Diko Aboubacar, un autre boucher exerçant dans le même marché.
"Les bœufs quittent Korhogo, le Burkina Faso et le Mali, et les commerçants nous vendent (l’unité) à des prix qui vont de 400.000 F CFA à 800.000 F voire un million, alors qu’avant, le prix du bœuf variait de 350.000 F CFA à 400.000F CFA", a-t-il fait sa voir, plaidant auprès du gouvernement pour que le bœuf soit moins cher.
Méiga Aman, un autre boucher au marché Lobia, raconte avoir acheté lundi deux bœufs dont l’un à 325.000 F CFA avec un poids de 56 Kg et l’autre à 425.000 FCFA pour 80 kg. Après la vente de ces deux bêtes il déplore avoir réalisé une perte de 80.000 FCFA.
Au grand marché de Daloa, Abubacar Tall, un revendeur de viande, précise qu’avant cette augmentation du prix de la viande, leur grossiste leur vendait le kilogramme de viande à 1800 F. Mais à ce jour, il est passé à 2000f le kilo et par conséquent, ils sont obligés de le revendre à 2200 F CFA.
Il indique que lorsqu’il a demandé les raisons de cette augmentation au boucher, il leur a été signifié que les bœufs qui étaient vendus à 200.000 F sont passés 250 .000 F et ceux de 250.000 F, à 275.000F CFA.
Une cliente Mme Konan résignée affirme pour sa part "Cela ne nous arrange pas. On vient au marché, on constate que les choses augmentent. De toutes les manières si tu te plains, tu ne te plains pas, ça ne va pas changer".
Une restauratrice, Fatouma Traoré affirme que cette situation ne l’arrange pas, car bien que le prix de la viande ait augmenté, elle ne peut pas augmenter le prix de ses mets car les clients n’achèteront pas.
"Le marché est dur et on ne sait pas si le prix va diminuer un jour, car nous les femmes, on souffre. Quand on vient au marché, on tourne jusqu’à, on ne sait pas quoi acheter. Depuis que la viande a augmenté, je n’achète plus de viande", a lancé une ménagère Soumahoro Massiani.
(AIP)
apk/tm/akn/kam