Le Fonds Croix-Rouge française a organisé un séminaire au Centre de recherche et d’action pour la paix (Cerap) sis à Cocody. Il a porté sur le thème : « La transition humanitaire et réflexions éthiques en Côte d’Ivoire, quels regards, quelles perspectives ? ». Ce séminaire qui s’étend sur deux jours (du 18 au 19 novembre 2015) a pour objectif de donner des solutions à la problématique de l’autonomisation des pays bénéficiant de l’aide humanitaire
« La Côte d’Ivoire est un pays qui doit et qui peut donner l’exemple. Il faut compter sur ce pays, car il peut devenir le leader dans le développement des actions humanitaires locales. En mettant en exergue la responsabilité des acteurs locaux », a révélé le professeur Jean-François Mattei, président du Fonds Croix-Rouge française. Pour lui, les pays bénéficiaires de l’aide humanitaire, dont la Côte d’Ivoire, doivent assumer eux-mêmes leurs propres responsabilités vis-à-vis des populations vulnérables. Ainsi donc, poursuit-il, il doit se faire une transition de compétences entre les pays qui apportent de l’aide et les pays qui reçoivent de l’aide. Afin que ces derniers puissent retrouver une totale autonomie. Pour accéder à cette transition, il faut, selon M. Mattei, un transfert de compétences et des conventions entre les Etats protagonistes. « Il faut que ces pays bénéficiant de l’aide extérieure prennent des initiatives et forment leurs élites. Qu’elles fassent preuve de compétences et de pragmatisme », a-t-il conseillé. Puis de conclure : « Ces Etats sont capables de s’assumer et de se prendre en charge. Qui peut mieux savoir les besoins des populations locales que des acteurs locaux ?»
Quant à Mme Karidiata Souaré, présidente de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, elle a dit toute sa gratitude de voir ce séminaire s’ouvrir sous les tropiques ivoiriennes. « Nous attendions avec impatience ce séminaire. Car, il permettra aux scientifiques et aux opérationnels, que nous sommes, d’échanger sur le processus de la transition humanitaire».
Cette cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence de l’Ambassadeur de France, SEM. George Serre et d’autres personnalités du milieu humanitaire.
MB
« La Côte d’Ivoire est un pays qui doit et qui peut donner l’exemple. Il faut compter sur ce pays, car il peut devenir le leader dans le développement des actions humanitaires locales. En mettant en exergue la responsabilité des acteurs locaux », a révélé le professeur Jean-François Mattei, président du Fonds Croix-Rouge française. Pour lui, les pays bénéficiaires de l’aide humanitaire, dont la Côte d’Ivoire, doivent assumer eux-mêmes leurs propres responsabilités vis-à-vis des populations vulnérables. Ainsi donc, poursuit-il, il doit se faire une transition de compétences entre les pays qui apportent de l’aide et les pays qui reçoivent de l’aide. Afin que ces derniers puissent retrouver une totale autonomie. Pour accéder à cette transition, il faut, selon M. Mattei, un transfert de compétences et des conventions entre les Etats protagonistes. « Il faut que ces pays bénéficiant de l’aide extérieure prennent des initiatives et forment leurs élites. Qu’elles fassent preuve de compétences et de pragmatisme », a-t-il conseillé. Puis de conclure : « Ces Etats sont capables de s’assumer et de se prendre en charge. Qui peut mieux savoir les besoins des populations locales que des acteurs locaux ?»
Quant à Mme Karidiata Souaré, présidente de la Croix-Rouge de Côte d’Ivoire, elle a dit toute sa gratitude de voir ce séminaire s’ouvrir sous les tropiques ivoiriennes. « Nous attendions avec impatience ce séminaire. Car, il permettra aux scientifiques et aux opérationnels, que nous sommes, d’échanger sur le processus de la transition humanitaire».
Cette cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence de l’Ambassadeur de France, SEM. George Serre et d’autres personnalités du milieu humanitaire.
MB