Sous un épais nuage d’encens, un demi-millier de personnes entonne avec vigueur l’Alleluia d’Haendel, dans la cathédrale Saint Paul d’Abidjan, moins de dix jours après les attentats meurtriers de Paris, qui ont tué au moins 130 personnes.
"Prions pour les victimes de la violence du monde, plus particulièrement celles des attentats qui ont frappé la France le vendredi 13 novembre", annoncent d’une voix blanche les prêtres, peu avant la communion.
Vêtus d’habits blancs et dorés, sur le côté gauche du transept de l’immense édifice, les membres de la chorale Royal Chœur Cristal passent ardemment en revue leur répertoire, du Sanctus au chant Agnus Dei.
"Nous voulons envoyer un message à toutes les victimes du monde entier, en tant que Chrétiens, nous voulons épauler les familles éplorées, et demander à Dieu la force de surmonter ces épreuves", explique Doris Anouman, le président du groupe vocal, allègre avec ses amis.
Si la messe diffère peu des offices habituels hormis plusieurs messages et mentions des attentats, l’émotion est palpable parmi les participants à la cérémonie. Vêtue de blanc, le regard rempli d’émotions, Sœur Bénédicte refoule quelques larmes pour faire part de son sentiment.
"Je suis très touchée que la communauté catholique ivoirienne s’unisse à l’appel des Français et qu’elle exprime sa solidarité pour les victimes et ceux qui veulent lutter pour que la paix l’emporte", assène cette religieuse française qui vit en Côte d’Ivoire depuis 7 ans.
Si elle regrette que les attentats de vendredi au Mali n’aient pas été évoqués au cours de la célébration, c’est aussi le message de paix universelle que retient Denise, sa compatriote. "J’ai été touchée par le message de miséricorde, de lutte contre le terrorisme et de prière pour tous", évoque la jeune femme à la sortie de la cathédrale.
Venue assister en masse aux prières, la communauté française s’est vue rejointe par de nombreuses nationalités, avec la présence de plusieurs ambassadeurs, notamment du Sénégal ou d’Éthiopie en Côte d’Ivoire, aux côtés de leur homologue de France.
"C’est une très belle occasion pour se réunir, pour voir les plus anciens de la communauté française", résume Jackie Bertho, directrice d’une entreprise de panneaux et chauffe-eau solaires, qui vit depuis 37 ans en Côte d’Ivoire.
Quittant les lieux avec ses proches sous le soleil dominical, Daniel, la cinquantaine, fréquente une autre église, et vient pour cet hommage. "J’ai été marqué la prière universelle, lorsqu’il a été question des victimes du terrorisme en général", témoigne ce Français en rajustant ces lunettes.
Selon l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, il y a environ 18.000 ressortissants français en Côte d’Ivoire, représentant l’une des communautés occidentales les plus implantées dans le pays.
NMI
"Prions pour les victimes de la violence du monde, plus particulièrement celles des attentats qui ont frappé la France le vendredi 13 novembre", annoncent d’une voix blanche les prêtres, peu avant la communion.
Vêtus d’habits blancs et dorés, sur le côté gauche du transept de l’immense édifice, les membres de la chorale Royal Chœur Cristal passent ardemment en revue leur répertoire, du Sanctus au chant Agnus Dei.
"Nous voulons envoyer un message à toutes les victimes du monde entier, en tant que Chrétiens, nous voulons épauler les familles éplorées, et demander à Dieu la force de surmonter ces épreuves", explique Doris Anouman, le président du groupe vocal, allègre avec ses amis.
Si la messe diffère peu des offices habituels hormis plusieurs messages et mentions des attentats, l’émotion est palpable parmi les participants à la cérémonie. Vêtue de blanc, le regard rempli d’émotions, Sœur Bénédicte refoule quelques larmes pour faire part de son sentiment.
"Je suis très touchée que la communauté catholique ivoirienne s’unisse à l’appel des Français et qu’elle exprime sa solidarité pour les victimes et ceux qui veulent lutter pour que la paix l’emporte", assène cette religieuse française qui vit en Côte d’Ivoire depuis 7 ans.
Si elle regrette que les attentats de vendredi au Mali n’aient pas été évoqués au cours de la célébration, c’est aussi le message de paix universelle que retient Denise, sa compatriote. "J’ai été touchée par le message de miséricorde, de lutte contre le terrorisme et de prière pour tous", évoque la jeune femme à la sortie de la cathédrale.
Venue assister en masse aux prières, la communauté française s’est vue rejointe par de nombreuses nationalités, avec la présence de plusieurs ambassadeurs, notamment du Sénégal ou d’Éthiopie en Côte d’Ivoire, aux côtés de leur homologue de France.
"C’est une très belle occasion pour se réunir, pour voir les plus anciens de la communauté française", résume Jackie Bertho, directrice d’une entreprise de panneaux et chauffe-eau solaires, qui vit depuis 37 ans en Côte d’Ivoire.
Quittant les lieux avec ses proches sous le soleil dominical, Daniel, la cinquantaine, fréquente une autre église, et vient pour cet hommage. "J’ai été marqué la prière universelle, lorsqu’il a été question des victimes du terrorisme en général", témoigne ce Français en rajustant ces lunettes.
Selon l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, il y a environ 18.000 ressortissants français en Côte d’Ivoire, représentant l’une des communautés occidentales les plus implantées dans le pays.
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