Les documents de la stratégie nationale et le plan d’action national de lutte contre la traite des personnes en Côte d’Ivoire présentés, lundi, à Abidjan en présence du ministre d’Etat, ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko et de la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne-Désirée Ouloto, indiquent plus de 8 milliards de FCFA pour la lutte contre ce fléau sur la période 2016-2020.
La stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes se décline en quatre axes majeurs que sont la prévention du phénomène de la traite des personnes, la protection et la prise en charge des victimes de traite des personnes, la répression et la poursuite judiciaire des actes de traite des personnes et enfin, la promotion de la coordination et de la coopération en matière de lutte contre la traite des personnes.
Avec au total seize objectifs traduits en vingt cinq actions, le document de stratégie se présente sur 64 pages. Il commence par un certificat de validation paraphé par la Première Dame de Côte d’ Ivoire, Dominique Ouattara, par ailleurs Présidente du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Le document se termine par une bibliographie.
Le document de Plan d’action national, en attente de validation par l’ensemble des parties impliquées dans la lutte contre la traite en Côte d’Ivoire, comporte quatre vingt quinze activités et se chiffre pour la période de programmation (2016-2020) à un montant de plus de 7 milliards FCFA.
La mise en œuvre de ce plan devra être soutenue par l’élaboration et l’exécution d’un Plan de communication, d’un plan de mobilisation des ressources et d’un plan de suivi évaluation dont le montant pourra dépasser un peu plus d’un milliard de FCFA.
Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, représentant le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à cette cérémonie a invité les populations et les différentes acteurs à "s’approprier ces documents" de la stratégie nationale et le plan d’action national de lutte contre la traite des personnes en Côte d’Ivoire.
Indiquant que la traite des personnes est le troisième crime après le trafic d’arme et de drogue, la ministre Ouloto, a annoncé que la loi portant ce fléau est sur la table des députés. Une fois cette loi votée, le gouvernement saura "prévenir et sévir avec la plus grande fermeté", a-t-elle ajouté.
Auparavant, dans son allocution, la représentante du Centre international de développement de politiques migratoires (ICMPD) a relevé les différentes efforts qui ont permis à la Côte d’Ivoire de se doter d’une stratégie nationale et d’un plan d’action national "solides" de lutte contre la traite des personnes.
M’Baye Babacar Cissé du Système des Nations-unies en Côte d’Ivoire, intervenant au nom de l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a préconisé la ’’vigilance", car selon lui, les "criminels ont toujours les moyens de contourner les stratégies".
L’Ambassadeur du Japon, Kawamura Hiroshi et l’Ambassadeur des Etats-Unis, Terence P. McCulley ainsi que Philippe Willaert, Conseiller politique à la délégation de l’Union européenne (UE) à Abidjan, ont également salué tour-à-tour l’avènement de ces documents qui "constituent", selon eux, "l’engagement de la Côte d’Ivoire à défendre et protéger les êtres humains".
"Cette stratégie qui couvre la prévention, la protection, la répression et la coopération montre la détermination du pays (la Côte d’Ivoire) à s’attaquer à ce fléau. C’est un signal fort des autorités ivoiriennes et un défis", a souligné M. Willaert.
Les différents partenaires techniques et au développement ont tous félicité le gouvernement ivoirien à travers la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne-Désirée Ouloto.
LS/APA
La stratégie nationale de lutte contre la traite des personnes se décline en quatre axes majeurs que sont la prévention du phénomène de la traite des personnes, la protection et la prise en charge des victimes de traite des personnes, la répression et la poursuite judiciaire des actes de traite des personnes et enfin, la promotion de la coordination et de la coopération en matière de lutte contre la traite des personnes.
Avec au total seize objectifs traduits en vingt cinq actions, le document de stratégie se présente sur 64 pages. Il commence par un certificat de validation paraphé par la Première Dame de Côte d’ Ivoire, Dominique Ouattara, par ailleurs Présidente du Comité national de lutte contre la traite des personnes. Le document se termine par une bibliographie.
Le document de Plan d’action national, en attente de validation par l’ensemble des parties impliquées dans la lutte contre la traite en Côte d’Ivoire, comporte quatre vingt quinze activités et se chiffre pour la période de programmation (2016-2020) à un montant de plus de 7 milliards FCFA.
La mise en œuvre de ce plan devra être soutenue par l’élaboration et l’exécution d’un Plan de communication, d’un plan de mobilisation des ressources et d’un plan de suivi évaluation dont le montant pourra dépasser un peu plus d’un milliard de FCFA.
Le ministre d’Etat Hamed Bakayoko, représentant le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à cette cérémonie a invité les populations et les différentes acteurs à "s’approprier ces documents" de la stratégie nationale et le plan d’action national de lutte contre la traite des personnes en Côte d’Ivoire.
Indiquant que la traite des personnes est le troisième crime après le trafic d’arme et de drogue, la ministre Ouloto, a annoncé que la loi portant ce fléau est sur la table des députés. Une fois cette loi votée, le gouvernement saura "prévenir et sévir avec la plus grande fermeté", a-t-elle ajouté.
Auparavant, dans son allocution, la représentante du Centre international de développement de politiques migratoires (ICMPD) a relevé les différentes efforts qui ont permis à la Côte d’Ivoire de se doter d’une stratégie nationale et d’un plan d’action national "solides" de lutte contre la traite des personnes.
M’Baye Babacar Cissé du Système des Nations-unies en Côte d’Ivoire, intervenant au nom de l’Office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a préconisé la ’’vigilance", car selon lui, les "criminels ont toujours les moyens de contourner les stratégies".
L’Ambassadeur du Japon, Kawamura Hiroshi et l’Ambassadeur des Etats-Unis, Terence P. McCulley ainsi que Philippe Willaert, Conseiller politique à la délégation de l’Union européenne (UE) à Abidjan, ont également salué tour-à-tour l’avènement de ces documents qui "constituent", selon eux, "l’engagement de la Côte d’Ivoire à défendre et protéger les êtres humains".
"Cette stratégie qui couvre la prévention, la protection, la répression et la coopération montre la détermination du pays (la Côte d’Ivoire) à s’attaquer à ce fléau. C’est un signal fort des autorités ivoiriennes et un défis", a souligné M. Willaert.
Les différents partenaires techniques et au développement ont tous félicité le gouvernement ivoirien à travers la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne-Désirée Ouloto.
LS/APA
