L'Association Ange Hélène, une ONG française de lutte contre la pneumonie, s'est installée à Abidjan, sa deuxième antenne après Paris, pour sensibiliser les dirigeants et les parents sur l'impact fatal de la maladie chez les enfants de 0 à 5 ans, a dit à ALERTE INFO sa fondatrice, Valérie Toukam.
"Le sens de notre combat", c'est "de rechercher les fonds, sensibiliser certes les familles, mais également trouver les moyens pour vacciner le plus grand nombre d'enfants", a expliqué Valérie Toukam, dans un entretien.
L'organisation veut "travailler" en milieu hospitalier, "dans les écoles maternelles, parce que c'est l'avenir du pays", a ajouté sa fondatrice, Mme Toukam, qui indique avoir créée l'Association Ange Hélène à Paris, à la suite du décès, en 2005, de sa fille aînée âgée de 4 ans et demi.
Vu le nombre important d'enfants n'ayant pas encore bénéficié d'une dose de vaccin, l'ONG procède à des sensibilisations pour interpeller les parents sur la nécessité d'administrer à leurs progénitures le Prevenar (0-2 ans) ou le Pneumo 23 (2-5 ans).
En Côte d’Ivoire, le vaccin contre le pneumocoque est introduit dans le PEV (Programme élargi de vaccination) pour les moins de deux ans depuis janvier 2015. Il concerne également les enfants de moins de cinq ans qui ont besoin de cette protection.
"Ange Hélène souhaite contribuer à faire vacciner l'ensemble de la population à risque à savoir les moins de cinq ans en trouvant des fonds pour offrir le pneumo 23 (9.500 Fcfa la dose) qui reste cher au vu du pouvoir d'achat" des ménages, a-t-elle poursuivi.
La pneumonie, une pathologie respiratoire, se manifeste par une infection virale qui attaque les poumons, via les symptômes tels que la toux, une forte fièvre, les douleurs abdominales, l'affaiblissement de l'enfant, qui présente parfois des lèvres ou des ongles bleutées.
Pour prévenir cette maladie, l'association se positionne sur trois axes, notamment la sensibilisation, l'amélioration de la prise en charge et la prévention à travers la vaccination.
Considérée comme un problème de santé publique par l'OMS depuis plusieurs années, la pneumonie est la première cause de mortalité infantile avec 1,8 million de décès par an dans le monde, soit un décès toutes les 20 secondes et les taux de mortalité sont plus élevés dans les pays en développement.
L'Association, créée en 2007 à Paris, a ouvert une antenne en Côte d'Ivoire en juillet 2015 avec un lancement de ses activités le 12 novembre, effectué dans le groupe scolaire public "GFCI" à Yopougon (ouest Abidjan), comportant 1.553 élèves dont 225 élèves de maternelle, parmi lesquels certains ont été dépistés et vaccinés.
L'organisation compte "très prochainement" ouvrir une antenne au Cameroun et au Mali.
PAL
"Le sens de notre combat", c'est "de rechercher les fonds, sensibiliser certes les familles, mais également trouver les moyens pour vacciner le plus grand nombre d'enfants", a expliqué Valérie Toukam, dans un entretien.
L'organisation veut "travailler" en milieu hospitalier, "dans les écoles maternelles, parce que c'est l'avenir du pays", a ajouté sa fondatrice, Mme Toukam, qui indique avoir créée l'Association Ange Hélène à Paris, à la suite du décès, en 2005, de sa fille aînée âgée de 4 ans et demi.
Vu le nombre important d'enfants n'ayant pas encore bénéficié d'une dose de vaccin, l'ONG procède à des sensibilisations pour interpeller les parents sur la nécessité d'administrer à leurs progénitures le Prevenar (0-2 ans) ou le Pneumo 23 (2-5 ans).
En Côte d’Ivoire, le vaccin contre le pneumocoque est introduit dans le PEV (Programme élargi de vaccination) pour les moins de deux ans depuis janvier 2015. Il concerne également les enfants de moins de cinq ans qui ont besoin de cette protection.
"Ange Hélène souhaite contribuer à faire vacciner l'ensemble de la population à risque à savoir les moins de cinq ans en trouvant des fonds pour offrir le pneumo 23 (9.500 Fcfa la dose) qui reste cher au vu du pouvoir d'achat" des ménages, a-t-elle poursuivi.
La pneumonie, une pathologie respiratoire, se manifeste par une infection virale qui attaque les poumons, via les symptômes tels que la toux, une forte fièvre, les douleurs abdominales, l'affaiblissement de l'enfant, qui présente parfois des lèvres ou des ongles bleutées.
Pour prévenir cette maladie, l'association se positionne sur trois axes, notamment la sensibilisation, l'amélioration de la prise en charge et la prévention à travers la vaccination.
Considérée comme un problème de santé publique par l'OMS depuis plusieurs années, la pneumonie est la première cause de mortalité infantile avec 1,8 million de décès par an dans le monde, soit un décès toutes les 20 secondes et les taux de mortalité sont plus élevés dans les pays en développement.
L'Association, créée en 2007 à Paris, a ouvert une antenne en Côte d'Ivoire en juillet 2015 avec un lancement de ses activités le 12 novembre, effectué dans le groupe scolaire public "GFCI" à Yopougon (ouest Abidjan), comportant 1.553 élèves dont 225 élèves de maternelle, parmi lesquels certains ont été dépistés et vaccinés.
L'organisation compte "très prochainement" ouvrir une antenne au Cameroun et au Mali.
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