Présentement en studio pour la sortie de son prochain album intitulé «Sans papier», Lago Paulin a accepté de s’ouvrir à Tribune Ivoirienne. Dans cet entretien-vérité, l’artiste a décidé de régler ses comptes.
Pouvons-nous connaître l’actualité vous concernant?
Je suis en studio et je prépare mon dernier album. Je suis en studio pour la sortie de mon prochain album qui pourrait être la surprise de l’année. Ce sera le grand retour du professeur du zouglou que je suis, pour le bien des élèves qui sont déjà là.
Pouvons-nous avoir déjà un aperçu de cet album ?
Il y a des titres comme, «Sans papier» et un autre qui est le suivant: «Si tu ne m’aimes pas à cause de mon choix politique, je m’en fous». Même Jésus, n’a pas fait l’unanimité.
Pensez-vous qu’on ne vous aime pas ?
Il y a trop de jaloux. L’homme noir est trop mauvais. La plupart de ces artistes qui m’en veulent sont en Europe. D’ailleurs, laissez- moi leur dire une chose :
Je n’ai certes rien, mais je suis fier d’être avec ADO. Je ne suis pas malheureux. Nul ne peut décider du sort d’autrui en dehors de Dieu. Quand, j’ai des spectacles annoncés en France, des artistes déchirent mes affiches.
Ce problème persiste t-il encore ?
Oui. Il ya quelques personnes qui n’avaient rien à manger ici, en Côte d’Ivoire et qui se sont retrouvées en France. Ce sont celles-là qui continuent ces actions qui frisent l’animosité.
Certains vous reprochent d’avoir dénaturé le Zouglou en l’utilisant à des fins personnelles dans un combat politique qui ne profite qu’à vous. Alors qu’à l’origine, c’est un rythme à travers lequel les artistes dénoncent des tares de la société ?
Non, jamais ! Je n’ai jamais dénaturé le Zouglou. Je ne suis pas un politicien. Depuis que je chante, j ai toujours critiqué, quand il le faut. En Afrique, si vous ne faites pas la politique, elle vous fait. Je tiens toutefois à vous dire que je ne suis pas un politicien. Je suis un artiste musicien qui chante pour la voix des sans voix.
Que pensez-vous de l’ensemble des artistes qui sont toujours en exil ?
Il n’y aura rien s’ils entraient. Qu’ont-ils fait de mal ?
D'aucuns disent que c'est parce que vous êtes bien entretenu par le pouvoir actuel que vous donnez de la voix.
Qu’ils disent ce qu’ils veulent. Je n’en ai vraiment rien à cirer.
Etes-vous réellement nourri et blanchi par le pouvoir Ouattara ?
Je suis fatigué. Que les gens disent ce qu’ils on envie de dire. (…) Je suis à Yopougon. Je loue une maison comme tout bon citoyen. Je suis un artiste très fort. Je ne m’amuse pas avec la musique et je voyage beaucoup. On fait certes, la même musique mais, nous ne sommes pas les mêmes.
Et pourtant, vous semblez être quelques fois, confronté à des difficultés pour effectuer vos voyages, notamment en France.
J’y serai en décembre avec un vrai promoteur. Je ne suis pas ces artistes qui y vont pour jouer pour 200 Euros (131.000 FCfa : Ndlr). Si Dieu le veut, vous me verrez en images pour un concert professionnel. Après 25 ans de carrière, je pense, aujourd’hui que je suis un artiste de référence. Je suis talentueux, je suis fort. Dans les contrées les plus reculées, mon non est un ‘’passeport’’. Aujourd’hui, on me connaît a Booko (Ndlr : un village de Touba près de la frontière guinéenne), et également à Gnonkossou. Cela me donne un sentiment de fierté.
Avec la dernière Assemblée générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) et la mise en place du nouveau Conseil d’administration de cette structure, pouvez-vous affirmer que c’est la paix retrouvée entre sociétaires du Burida ?
Le Burida avance et j’en suis fier. Il y a beaucoup de choses qui ont changé.
Il y a par exemple, une police d’assurance qui prend en compte 5 personnes d’une même famille, depuis le 1er janvier 2014. Les artistes sont payés. Je pense qu’il y a maintenant, une bonne gestion de nos droits d’auteur.
Le phénomène de la piraterie des œuvres demeure toujours. Qu’en faites-vous ?
Ce problème existait avant. Mais ceux qui étaient là, ont laissé les caisses vides. Aujourd’hui, il y a une compagnie d’assurance avec laquelle le Burida a passé un accord. Ce qui est une bonne chose pour tous les sociétaires de la Maison.
Claude DASSE
Pouvons-nous connaître l’actualité vous concernant?
Je suis en studio et je prépare mon dernier album. Je suis en studio pour la sortie de mon prochain album qui pourrait être la surprise de l’année. Ce sera le grand retour du professeur du zouglou que je suis, pour le bien des élèves qui sont déjà là.
Pouvons-nous avoir déjà un aperçu de cet album ?
Il y a des titres comme, «Sans papier» et un autre qui est le suivant: «Si tu ne m’aimes pas à cause de mon choix politique, je m’en fous». Même Jésus, n’a pas fait l’unanimité.
Pensez-vous qu’on ne vous aime pas ?
Il y a trop de jaloux. L’homme noir est trop mauvais. La plupart de ces artistes qui m’en veulent sont en Europe. D’ailleurs, laissez- moi leur dire une chose :
Je n’ai certes rien, mais je suis fier d’être avec ADO. Je ne suis pas malheureux. Nul ne peut décider du sort d’autrui en dehors de Dieu. Quand, j’ai des spectacles annoncés en France, des artistes déchirent mes affiches.
Ce problème persiste t-il encore ?
Oui. Il ya quelques personnes qui n’avaient rien à manger ici, en Côte d’Ivoire et qui se sont retrouvées en France. Ce sont celles-là qui continuent ces actions qui frisent l’animosité.
Certains vous reprochent d’avoir dénaturé le Zouglou en l’utilisant à des fins personnelles dans un combat politique qui ne profite qu’à vous. Alors qu’à l’origine, c’est un rythme à travers lequel les artistes dénoncent des tares de la société ?
Non, jamais ! Je n’ai jamais dénaturé le Zouglou. Je ne suis pas un politicien. Depuis que je chante, j ai toujours critiqué, quand il le faut. En Afrique, si vous ne faites pas la politique, elle vous fait. Je tiens toutefois à vous dire que je ne suis pas un politicien. Je suis un artiste musicien qui chante pour la voix des sans voix.
Que pensez-vous de l’ensemble des artistes qui sont toujours en exil ?
Il n’y aura rien s’ils entraient. Qu’ont-ils fait de mal ?
D'aucuns disent que c'est parce que vous êtes bien entretenu par le pouvoir actuel que vous donnez de la voix.
Qu’ils disent ce qu’ils veulent. Je n’en ai vraiment rien à cirer.
Etes-vous réellement nourri et blanchi par le pouvoir Ouattara ?
Je suis fatigué. Que les gens disent ce qu’ils on envie de dire. (…) Je suis à Yopougon. Je loue une maison comme tout bon citoyen. Je suis un artiste très fort. Je ne m’amuse pas avec la musique et je voyage beaucoup. On fait certes, la même musique mais, nous ne sommes pas les mêmes.
Et pourtant, vous semblez être quelques fois, confronté à des difficultés pour effectuer vos voyages, notamment en France.
J’y serai en décembre avec un vrai promoteur. Je ne suis pas ces artistes qui y vont pour jouer pour 200 Euros (131.000 FCfa : Ndlr). Si Dieu le veut, vous me verrez en images pour un concert professionnel. Après 25 ans de carrière, je pense, aujourd’hui que je suis un artiste de référence. Je suis talentueux, je suis fort. Dans les contrées les plus reculées, mon non est un ‘’passeport’’. Aujourd’hui, on me connaît a Booko (Ndlr : un village de Touba près de la frontière guinéenne), et également à Gnonkossou. Cela me donne un sentiment de fierté.
Avec la dernière Assemblée générale du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida) et la mise en place du nouveau Conseil d’administration de cette structure, pouvez-vous affirmer que c’est la paix retrouvée entre sociétaires du Burida ?
Le Burida avance et j’en suis fier. Il y a beaucoup de choses qui ont changé.
Il y a par exemple, une police d’assurance qui prend en compte 5 personnes d’une même famille, depuis le 1er janvier 2014. Les artistes sont payés. Je pense qu’il y a maintenant, une bonne gestion de nos droits d’auteur.
Le phénomène de la piraterie des œuvres demeure toujours. Qu’en faites-vous ?
Ce problème existait avant. Mais ceux qui étaient là, ont laissé les caisses vides. Aujourd’hui, il y a une compagnie d’assurance avec laquelle le Burida a passé un accord. Ce qui est une bonne chose pour tous les sociétaires de la Maison.
Claude DASSE