Yamoussoukro – Les acteurs de la filière coton, notamment les structures d’encadrement dépendant du ministère de l’Agriculture, les organisations professionnelles, des représentants de producteurs et des partenaires techniques et financiers se sont réunis lundi à Yamoussoukro, dans le cadre d’un atelier de restitution de l’étude pour le zonage agro industriel du bassin cotonnier ivoirien.
Organisé par le ministère de tutelle, par le truchement du Conseil du coton-anacarde, cet atelier, officiellement ouvert par le préfet de Yamoussoukro, André Ekponon, s’inscrit dans la réforme de la filière coton-anacarde, décidée le 22 mars 2013 en conseil des ministres.
Selon le directeur général du Conseil du coton-anacarde, Sanogo Malamine, représentant le ministre de l’Agriculture, la filière coton a perdu tous ses repères sous l’effet conjugué de la crise socioéconomique de 2002, d’une libéralisation mal maîtrisée et d’une conjoncture internationale marquée par une chute drastique du marché de la fibre.
Le présent atelier vise donc à restituer l’étude pour le zonage agro industriel du bassin cotonnier ivoirien lancée le 06 octobre 2014 pour deux mois et réalisée par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).
Le représentant du ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly a souligné que le zoning vise à optimiser le coût logistique du transport du coton vers les unités industrielles, à limiter les déperditions dans l’encadrement, à sécuriser les productions, à assurer la professionnalisation des producteurs ainsi que l’amélioration du cadre de vie des producteurs. Et ce, à travers des découpages qui tiennent compte des zones de production.
Expliquant que la réforme vise à améliorer la gouvernance des filières, le président du Comité Zoning, N’Golo Diarrassouba, a noté que le zonage est un élément clé de l’amélioration du revenu du producteur. En somme, il consiste à installer une usine de 2ème ou 3ème transformation par zone de production, a-t-il précisé. « Autant de zones qu’autant d’usines », a-t-il dit, soulignant que le zoning ne se traduit pas en termes de sociétés cotonnières.
Pour le président de l’Association interprofessionnelle de la filière coton de Côte d’Ivoire (Intercoton), Tuo Lacina, il est important d’aller très vite dans l’opérationnalité du zoning, vu le retard accusé dans la mise en œuvre de certains pans de la réforme de la filière coton-anacarde.
En Côte d’Ivoire, 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement du coton. Quelque 120 milliards FCFA sont distribués annuellement aux producteurs et depuis quatre ans, le gouvernement accorde une subvention de sept milliards/an pour les intrants. Pour la campagne 2014-2015, le pays a commercialisé 450.000 T de coton, a expliqué le DG du Conseil du coton et de l’anacarde.
(AIP)
cmas
Organisé par le ministère de tutelle, par le truchement du Conseil du coton-anacarde, cet atelier, officiellement ouvert par le préfet de Yamoussoukro, André Ekponon, s’inscrit dans la réforme de la filière coton-anacarde, décidée le 22 mars 2013 en conseil des ministres.
Selon le directeur général du Conseil du coton-anacarde, Sanogo Malamine, représentant le ministre de l’Agriculture, la filière coton a perdu tous ses repères sous l’effet conjugué de la crise socioéconomique de 2002, d’une libéralisation mal maîtrisée et d’une conjoncture internationale marquée par une chute drastique du marché de la fibre.
Le présent atelier vise donc à restituer l’étude pour le zonage agro industriel du bassin cotonnier ivoirien lancée le 06 octobre 2014 pour deux mois et réalisée par le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).
Le représentant du ministre Sangafowa Mamadou Coulibaly a souligné que le zoning vise à optimiser le coût logistique du transport du coton vers les unités industrielles, à limiter les déperditions dans l’encadrement, à sécuriser les productions, à assurer la professionnalisation des producteurs ainsi que l’amélioration du cadre de vie des producteurs. Et ce, à travers des découpages qui tiennent compte des zones de production.
Expliquant que la réforme vise à améliorer la gouvernance des filières, le président du Comité Zoning, N’Golo Diarrassouba, a noté que le zonage est un élément clé de l’amélioration du revenu du producteur. En somme, il consiste à installer une usine de 2ème ou 3ème transformation par zone de production, a-t-il précisé. « Autant de zones qu’autant d’usines », a-t-il dit, soulignant que le zoning ne se traduit pas en termes de sociétés cotonnières.
Pour le président de l’Association interprofessionnelle de la filière coton de Côte d’Ivoire (Intercoton), Tuo Lacina, il est important d’aller très vite dans l’opérationnalité du zoning, vu le retard accusé dans la mise en œuvre de certains pans de la réforme de la filière coton-anacarde.
En Côte d’Ivoire, 3,5 millions de personnes vivent directement ou indirectement du coton. Quelque 120 milliards FCFA sont distribués annuellement aux producteurs et depuis quatre ans, le gouvernement accorde une subvention de sept milliards/an pour les intrants. Pour la campagne 2014-2015, le pays a commercialisé 450.000 T de coton, a expliqué le DG du Conseil du coton et de l’anacarde.
(AIP)
cmas