On peut organiser, en Afrique, surtout de l’ouest, des élections saines, transparentes, sans que le ciel ne tombe sur la tête des acteurs engagés dans les compétions électorales. Le Burkina Faso vient d’en donner la preuve. Ce pays, dont on ne vendait pas chère le processus électorale, a simplement de démontrer à la face du monde qu’il est capable d’organiser une alternance démocratique où les enjeux ne tuent pas la beauté du jeu électoral. Une alternance où les vaincus embrassent et félicitent, sans haine, sans hypocrisie aucune le vainqueur et lui souhaite bon vent. Avec cette transition réussit, le Burkina fait ainsi son entrée dans le concert des nations démocratiques. Une belle leçon renvoyée ainsi au monde entier. Un acquis que devraient jalousement protéger la nation burkinabé qui, à la vérité revient vraiment de loin.
En effet, depuis son accession à l’indépendance la vie politique du pays des hommes intègres a été rythmée de coups d’Etat ou de tentatives de coups d’Etat. Avant la prise du pouvoir par Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987, le pays a connu l’instabilité politique qui a influencé fortement son développement économique. Après le départ de ce dernier le 31 octobre 2014 et le putsch manqué du général Diendéré en septembre 2015, On avait craint le chao pour ce pays. Mais la volonté du peuple de sortir de cette tradition des coups d’Etat a triomphé de toutes les manœuvres visant à maintenir le Burkina dans l’impasse.
Aujourd’hui, cette nation sort grandie de ses élections. Il lui appartient de travailler et de faire comprendre à tous les citoyens qu’un pays n’est grand que parce qu’il se donne les moyens et les hommes capables de veiller aux principes élémentaires de la démocratie et capable de lui garantir un développement qui a pour fondation la stabilité politique.
En effet, depuis son accession à l’indépendance la vie politique du pays des hommes intègres a été rythmée de coups d’Etat ou de tentatives de coups d’Etat. Avant la prise du pouvoir par Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987, le pays a connu l’instabilité politique qui a influencé fortement son développement économique. Après le départ de ce dernier le 31 octobre 2014 et le putsch manqué du général Diendéré en septembre 2015, On avait craint le chao pour ce pays. Mais la volonté du peuple de sortir de cette tradition des coups d’Etat a triomphé de toutes les manœuvres visant à maintenir le Burkina dans l’impasse.
Aujourd’hui, cette nation sort grandie de ses élections. Il lui appartient de travailler et de faire comprendre à tous les citoyens qu’un pays n’est grand que parce qu’il se donne les moyens et les hommes capables de veiller aux principes élémentaires de la démocratie et capable de lui garantir un développement qui a pour fondation la stabilité politique.