Les femmes journalistes qui ont pris part aux différents ateliers et tables rondes ont demandé dans l’ensemble que les droits de la femme soient intégrés dans la législation du travail de leur profession. C’est ce que l’on peut retenir de leurs préoccupations durant les débats qui ont eu cours les 26 et 27 novembre derniers, à l’hôtel Sarakawa de Lomé, à l’occasion des 44èmes assises de l’Union internationale de la presse francophone (UPF).
Le renforcement du cadre juridique contre les images dégradantes de la femme, la conciliation de fonction de mère de famille avec la profession de journaliste, la mise en place d’une politique de lutte contre le harcèlement sexuel et le discours sexiste, le combat contre le stéréotype socio-culturel, la promotion du genre au sein des rédactions, le renforcement des capacités, la formation sur le leadership, etc. Telles sont les recommandations que les femmes journalistes ont faites en vue de faciliter leur intégration dans la profession de journaliste mais aussi réhabiliter leur image . Durant la conférence inaugurale qui avait pour thème “La place des femmes dans les médias francophones’’, Mme Aminata Touré, ancien Premier ministre du Sénégal, militante des droits de l’Homme, a annoncé que sur 522 entreprises de presse de 52 pays seulement 26% de postes sont occupés par les femmes, selon une étude publiée en mars. Et que les 87% de pouvoir de décisions émanent des hommes. « La parité sur les postes de décisions est loin d’être atteinte », a-t-elle prévenu. C’est à juste titre qu’elle estime que les patrons de presse doivent améliorer leur politique interne dans le but de faire la promotion des femmes journalistes. « Il est dans l’intérêt de notre société de faire des femmes des actrices de valeur et de production», a-t-elle conseillé. Elle estime que les femmes journalistes doivent créer un réseau pour défendre leurs droits et améliorer leurs conditions professionnelles et sociales. « Il faut un partenariat stratégique avec les décideurs », a-t-elle conclu.
Lors de l’atelier qui avait pour thème “Journaliste ou femme journaliste ?’’, les femmes journalistes du Togo ont avoué que lorsqu’elles osent aborder les sujets politiques, elles sont l’objet d’attaque verbale sinon de contestation. Et que par conséquent elles ne prennent plus le risque de faire des articles en politique.
Mariya Ladji Traoré, secrétaire générale adjointe du Syndicat des journalistes de Mauritanie, a révélé que ses consœurs ont abandonné le métier à cause des pressions sociales. Cependant, elle a avoué que les réseaux sociaux ont permis de faire sortir de l’anonymat les Mauritaniennes journalistes. « Le métier de journaliste n’est pas réservé uniquement aux hommes. Nous avons de grandes plumes féminines mais elles ne maîtrisent pas l’outil électronique », a-t-elle déploré.
GOMON Edmond
envoyé spécial
Le renforcement du cadre juridique contre les images dégradantes de la femme, la conciliation de fonction de mère de famille avec la profession de journaliste, la mise en place d’une politique de lutte contre le harcèlement sexuel et le discours sexiste, le combat contre le stéréotype socio-culturel, la promotion du genre au sein des rédactions, le renforcement des capacités, la formation sur le leadership, etc. Telles sont les recommandations que les femmes journalistes ont faites en vue de faciliter leur intégration dans la profession de journaliste mais aussi réhabiliter leur image . Durant la conférence inaugurale qui avait pour thème “La place des femmes dans les médias francophones’’, Mme Aminata Touré, ancien Premier ministre du Sénégal, militante des droits de l’Homme, a annoncé que sur 522 entreprises de presse de 52 pays seulement 26% de postes sont occupés par les femmes, selon une étude publiée en mars. Et que les 87% de pouvoir de décisions émanent des hommes. « La parité sur les postes de décisions est loin d’être atteinte », a-t-elle prévenu. C’est à juste titre qu’elle estime que les patrons de presse doivent améliorer leur politique interne dans le but de faire la promotion des femmes journalistes. « Il est dans l’intérêt de notre société de faire des femmes des actrices de valeur et de production», a-t-elle conseillé. Elle estime que les femmes journalistes doivent créer un réseau pour défendre leurs droits et améliorer leurs conditions professionnelles et sociales. « Il faut un partenariat stratégique avec les décideurs », a-t-elle conclu.
Lors de l’atelier qui avait pour thème “Journaliste ou femme journaliste ?’’, les femmes journalistes du Togo ont avoué que lorsqu’elles osent aborder les sujets politiques, elles sont l’objet d’attaque verbale sinon de contestation. Et que par conséquent elles ne prennent plus le risque de faire des articles en politique.
Mariya Ladji Traoré, secrétaire générale adjointe du Syndicat des journalistes de Mauritanie, a révélé que ses consœurs ont abandonné le métier à cause des pressions sociales. Cependant, elle a avoué que les réseaux sociaux ont permis de faire sortir de l’anonymat les Mauritaniennes journalistes. « Le métier de journaliste n’est pas réservé uniquement aux hommes. Nous avons de grandes plumes féminines mais elles ne maîtrisent pas l’outil électronique », a-t-elle déploré.
GOMON Edmond
envoyé spécial