La justice française a émis un mandat d’arrêt contre le président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, après une plainte de Michel Gbagbo, le fils franco-ivoirien de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, a-t-on appris de sources judiciaires.
Déjà, la lettre du continent, une publication française dans son édition de lundi, a révélé l’existence d’un mandat d’arrêt contre M. Soro et délivré par Sabine Kheris, la doyenne des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris.
Jointe par téléphone par ALERTE INFO, Me Habiba Touré, l’avocate de Michel Gbagbo, a soutenu ne pas infirmer cette information, ajoutant toutefois ne pas pouvoir la confirmer officiellement en raison du caractère secret de l’instruction.
Michel Gbagbo (46 ans) avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de la chute de l’ancien président avant d’être libéré en juillet 2013.
Incarcéré à Bouna, dans le nord du pays, Michel Gbagbo avait porté plainte le lundi 25 juin 2012 via son avocate, en France contre Guillaume Soro et les "Com’zone" (ex-chefs rebelles) pour "enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants".
En novembre 2014, Michel Gbagbo, lui également convoqué à Paris, avait déjà été empêché de prendre l’avion à Abidjan par la justice ivoirienne qui arguait une procédure judiciaire à son encontre.
Serge Alain KOFFI
Déjà, la lettre du continent, une publication française dans son édition de lundi, a révélé l’existence d’un mandat d’arrêt contre M. Soro et délivré par Sabine Kheris, la doyenne des juges d’instruction du Tribunal de grande instance de Paris.
Jointe par téléphone par ALERTE INFO, Me Habiba Touré, l’avocate de Michel Gbagbo, a soutenu ne pas infirmer cette information, ajoutant toutefois ne pas pouvoir la confirmer officiellement en raison du caractère secret de l’instruction.
Michel Gbagbo (46 ans) avait été arrêté avec son père le 11 avril 2011 à Abidjan, au moment de la chute de l’ancien président avant d’être libéré en juillet 2013.
Incarcéré à Bouna, dans le nord du pays, Michel Gbagbo avait porté plainte le lundi 25 juin 2012 via son avocate, en France contre Guillaume Soro et les "Com’zone" (ex-chefs rebelles) pour "enlèvement, séquestration, traitements inhumains et dégradants".
En novembre 2014, Michel Gbagbo, lui également convoqué à Paris, avait déjà été empêché de prendre l’avion à Abidjan par la justice ivoirienne qui arguait une procédure judiciaire à son encontre.
Serge Alain KOFFI