Confrontée à une perte annuelle estimée à 50 milliards de dollars par an en raison de flux financiers illicites, l'Afrique a été invitée à enrayer ces pertes et à intensifier la mobilisation de ses ressources nationales pour financer son programme de développement.
Tel est le principal message lancé lundi à Harare par le Rapport sur les capacités de l'Afrique 2015 de la Fondation africaine pour la construction de capacités (ACBF), une organisation à but non lucratif qui soutient les initiatives de construction de capacités sur ce continent.
Ce rapport est la principale publication de l'ACBF, et paraît chaque année depuis 2011.
D'après ce rapport, il est impératif pour l'Afrique de mobiliser ses ressources intérieures pour réaliser les Objectifs de développement durable post-2015 et l'Agenda 2063, le programme économique de l'Afrique.
Toutefois, cela ne signifie pas que le continent ne peut pas faire appel également à des ressources extérieures.
Étant donné la diminution de l'aide publique de développement à l'Afrique, il est impératif que le continent mobilise énergiquement ses ressources intérieures pour alimenter la croissance, indique ce rapport.
Les autres raisons pour lesquelles l'Afrique doit mobiliser ses ressources intérieures pour réaliser ses ambitions de développpement est que les pays dépendants de l'aide tendent à prendre davantage en compte les demandes des donateurs que les priorités nationales, tandis que les flux financiers extérieurs peuvent également être imprévisibles.
L'Afrique conserve par ailleurs un potentiel important de mobilisation de ressources encore inutilisé, car les recettes fiscales mobilisées sont en hausse, et restent supérieures aux flux financiers extérieurs, observe ce rapport.
Les recettes fiscales se sont élevées à 507 milliards de dollars en Afrique en 2013, contre 442 milliards de dollars en 2007, observe ce rapport.
"De plus, enrayer les flux financiers sortants illicites permettrait de générer des ressources considérables pour le développement du continent."
À l'occasion de la publication de ce rapport, le ministre zimbabwéen des Finances, Patrick Chinamasa, a enjoint les pays africains de renforcer leurs capacités en matière de mobilisation des ressources intérieures, pour financer les voies de développement.
"Une mise en oeuvre réussie du programme de développement de l'Afrique impose de se reposer de plus en plus sur les ressources générées au niveau intérieur", a-t-il dit.
Le secrétaire exécutif de l'ACBF, Emmanuel Nnadozie a déclaré que renforcer la mobilisation des ressources n'était pas une option mais une nécessité pour l'Afrique, car cela protègerait le continent des vulnérabilités associées aux financements extérieurs.
"La mobilisation des ressources nationales est une manière avisée de financer durablement le développement de l'Afrique", a-t-il dit.
D'après ce rapport, la mobilisation efficace des ressources en Afrique est confrontée à des contraintes importantes comprenant l'assiette fiscale limitée, le haut niveau de fuite des capitaux, d'évasion fiscale et de fraude fiscale, et la prolifération des exonérations, le manque de légitimité et de capacité des autorités fiscales, ou encore le manque de confiance de la population dans l'utilisation des fonds publics.
Tel est le principal message lancé lundi à Harare par le Rapport sur les capacités de l'Afrique 2015 de la Fondation africaine pour la construction de capacités (ACBF), une organisation à but non lucratif qui soutient les initiatives de construction de capacités sur ce continent.
Ce rapport est la principale publication de l'ACBF, et paraît chaque année depuis 2011.
D'après ce rapport, il est impératif pour l'Afrique de mobiliser ses ressources intérieures pour réaliser les Objectifs de développement durable post-2015 et l'Agenda 2063, le programme économique de l'Afrique.
Toutefois, cela ne signifie pas que le continent ne peut pas faire appel également à des ressources extérieures.
Étant donné la diminution de l'aide publique de développement à l'Afrique, il est impératif que le continent mobilise énergiquement ses ressources intérieures pour alimenter la croissance, indique ce rapport.
Les autres raisons pour lesquelles l'Afrique doit mobiliser ses ressources intérieures pour réaliser ses ambitions de développpement est que les pays dépendants de l'aide tendent à prendre davantage en compte les demandes des donateurs que les priorités nationales, tandis que les flux financiers extérieurs peuvent également être imprévisibles.
L'Afrique conserve par ailleurs un potentiel important de mobilisation de ressources encore inutilisé, car les recettes fiscales mobilisées sont en hausse, et restent supérieures aux flux financiers extérieurs, observe ce rapport.
Les recettes fiscales se sont élevées à 507 milliards de dollars en Afrique en 2013, contre 442 milliards de dollars en 2007, observe ce rapport.
"De plus, enrayer les flux financiers sortants illicites permettrait de générer des ressources considérables pour le développement du continent."
À l'occasion de la publication de ce rapport, le ministre zimbabwéen des Finances, Patrick Chinamasa, a enjoint les pays africains de renforcer leurs capacités en matière de mobilisation des ressources intérieures, pour financer les voies de développement.
"Une mise en oeuvre réussie du programme de développement de l'Afrique impose de se reposer de plus en plus sur les ressources générées au niveau intérieur", a-t-il dit.
Le secrétaire exécutif de l'ACBF, Emmanuel Nnadozie a déclaré que renforcer la mobilisation des ressources n'était pas une option mais une nécessité pour l'Afrique, car cela protègerait le continent des vulnérabilités associées aux financements extérieurs.
"La mobilisation des ressources nationales est une manière avisée de financer durablement le développement de l'Afrique", a-t-il dit.
D'après ce rapport, la mobilisation efficace des ressources en Afrique est confrontée à des contraintes importantes comprenant l'assiette fiscale limitée, le haut niveau de fuite des capitaux, d'évasion fiscale et de fraude fiscale, et la prolifération des exonérations, le manque de légitimité et de capacité des autorités fiscales, ou encore le manque de confiance de la population dans l'utilisation des fonds publics.