La Côte d’Ivoire a adressé ce mardi un courrier de vive protestation à la France relatif au mandat d’amener émis par la justice française contre le président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro.
Ce courrier a été remis à l’ambassadeur de France, Georges Serre par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères Charles Koffi Diby, qui plus tôt avait convoqué le diplomate Français.
L’Etat de Côte d’Ivoire estime que ce mandat d’amener « viole les coutumes de la pratique diplomatique et les accords de coopération judiciaires datant de 1961 qui existent entre les deux pays, ainsi que les traités internationaux auxquels sont soumis ces deux pays ».
Mais bien plus, l’Etat de Côte d’Ivoire s’insurge que ce mandat d’amener soit émis à l’encontre de la seconde personnalité du pays, qui jouit d’une « immunité absolue». Charles Koffi Diby a indiqué que « le séjour du président de l’Assemblée nationale se fait sous mandat de représentation émis par le Président de la République ». Dans ces conditions aucun mandat ne peut être émis contre lui, a-t-il ajouté.
« Nous exigeons que ce mandat soit annulé et soit de nul effet », a insisté le ministre des Affaires étrangères. S’agissant d’un éventuel impact de cette affaire sur les relations entre les deux pays, le ministre Charles Diby a indiqué que tout dépendra de l’appréciation que feront les autorités françaises de ce courrier. Tout en insistant sur le fait que les autorités ivoiriennes tiennent à préserver l’excellence des relations entre les deux pays.
Elisée B.
Ce courrier a été remis à l’ambassadeur de France, Georges Serre par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères Charles Koffi Diby, qui plus tôt avait convoqué le diplomate Français.
L’Etat de Côte d’Ivoire estime que ce mandat d’amener « viole les coutumes de la pratique diplomatique et les accords de coopération judiciaires datant de 1961 qui existent entre les deux pays, ainsi que les traités internationaux auxquels sont soumis ces deux pays ».
Mais bien plus, l’Etat de Côte d’Ivoire s’insurge que ce mandat d’amener soit émis à l’encontre de la seconde personnalité du pays, qui jouit d’une « immunité absolue». Charles Koffi Diby a indiqué que « le séjour du président de l’Assemblée nationale se fait sous mandat de représentation émis par le Président de la République ». Dans ces conditions aucun mandat ne peut être émis contre lui, a-t-il ajouté.
« Nous exigeons que ce mandat soit annulé et soit de nul effet », a insisté le ministre des Affaires étrangères. S’agissant d’un éventuel impact de cette affaire sur les relations entre les deux pays, le ministre Charles Diby a indiqué que tout dépendra de l’appréciation que feront les autorités françaises de ce courrier. Tout en insistant sur le fait que les autorités ivoiriennes tiennent à préserver l’excellence des relations entre les deux pays.
Elisée B.