Abidjan - Visé par une procédure de la justice française, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, a quitté la France vers 21h pour rentrer à Abidjan, a affirmé mercredi un porte-parole de la présidence ivoirienne.
"L’avion de M. Soro a décollé du Bourget (Paris) pour Abidjan" vers 21h locale et GMT, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la présidence.
Abidjan a convoqué mardi l’ambassadeur de France et émis de "vives protestations" après la délivrance d’un mandat d’amener contre M. Soro par la juge d’instruction parisienne Sabine Khéris. La magistrate souhaite entendre M. Soro dans le cadre de la plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain".
"Le problème n’est pas de s’opposer à une décision de justice mais de faire en sorte que les choses se passent conformément au droit international", a ajouté Bruno Koné, le porte-parole gouvernemental ivoirien.
"La bonne qualité des relations (...) entre la France et la Côte d’Ivoire imposent que des démarches d’information soient faites au minimum au niveau des autorités du pays ne serait-ce que par rapport à la dignité de la personne concernée", a-t-il dit.
"Sur le fond, par les voies habituelles, notamment dans le cadre d’une commission rogatoire, la justice française pourra saisir la Côte d’Ivoire et entendre la personnalité concernée (...) mais il faut que tout cela se fasse dans le respect des uns et des autres et dans le respect du droit international", a-t-il dit.
Mardi soir, les avocats de M. Soro avaient affirmé avoir fourni au juge les documents "attestant du caractère officiel" de la visite, à l’occasion de la COP21, du président de l’Assemblée ivoirienne en France et qu’il n’était donc plus visé par un mandat.
M. Soro, deuxième personnage de l’Etat, fait partie de la coalition au pouvoir dirigée par Alassane Ouattara, réélu président fin octobre dès le premier tour.
pgf/tll
"L’avion de M. Soro a décollé du Bourget (Paris) pour Abidjan" vers 21h locale et GMT, a déclaré à l’AFP un porte-parole de la présidence.
Abidjan a convoqué mardi l’ambassadeur de France et émis de "vives protestations" après la délivrance d’un mandat d’amener contre M. Soro par la juge d’instruction parisienne Sabine Khéris. La magistrate souhaite entendre M. Soro dans le cadre de la plainte déposée en 2012 par Michel Gbagbo, fils de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, pour "enlèvement, séquestration et traitement dégradant et inhumain".
"Le problème n’est pas de s’opposer à une décision de justice mais de faire en sorte que les choses se passent conformément au droit international", a ajouté Bruno Koné, le porte-parole gouvernemental ivoirien.
"La bonne qualité des relations (...) entre la France et la Côte d’Ivoire imposent que des démarches d’information soient faites au minimum au niveau des autorités du pays ne serait-ce que par rapport à la dignité de la personne concernée", a-t-il dit.
"Sur le fond, par les voies habituelles, notamment dans le cadre d’une commission rogatoire, la justice française pourra saisir la Côte d’Ivoire et entendre la personnalité concernée (...) mais il faut que tout cela se fasse dans le respect des uns et des autres et dans le respect du droit international", a-t-il dit.
Mardi soir, les avocats de M. Soro avaient affirmé avoir fourni au juge les documents "attestant du caractère officiel" de la visite, à l’occasion de la COP21, du président de l’Assemblée ivoirienne en France et qu’il n’était donc plus visé par un mandat.
M. Soro, deuxième personnage de l’Etat, fait partie de la coalition au pouvoir dirigée par Alassane Ouattara, réélu président fin octobre dès le premier tour.
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