Les élèves du lycée moderne, du lycée départemental, du collège moderne, des établissements scolaires privés, et ceux des écoles primaires ont été délogés les 8 et 9 décembre par un groupe d’élèves se réclamant de la FESCI. Conséquence, les cours ont été suspendus. « Si notre fédération n’est pas rétablie, nous nous ferons entendre. On tue un étudiant et on ne sait pas qui l’a tué jusqu’à ce jour. Vraiment ce pouvoir n’a aucun respect pour nous les élèves », s’est indigné un élève sous le sceau de l’anonymat. En effet, ces élèves ont mis à exécution le mot d’ordre lancé par le bureau national de la FESCI, suite à la décision du gouvernement de radier 12 étudiants. En effet, selon une source proche de l’administration du lycée moderne d’Abengourou, tout est parti dans l’après midi du 8 décembre, d’un coup de sifflet qui a fait sortir les élèves de leurs classes. Pour éviter des actes de vandalismes, les forces de l’ordre ont lancé des gaz lacrymogènes pour les disperser. Malheureusement, quatre jeunes filles de la classe de 4ème au collège moderne n’ont pu supporter l’odeur suffocante des explosifs. Elles sont tombées dans les pommes, mais elles ont retrouvé leur esprit plus tard.
Jean GOUDALE
Jean GOUDALE