La création de comités villageois de règlement des conflits ou la redynamisation de ceux existants ont été les solutions prioritairement recommandées jeudi à Korhogo, à l’issue d’une conférence suivie de débats pour une cohabitation pacifique entre éleveurs et agriculteurs.
Ces comités, dont le rôle principal sera "le règlement à l’amiable des conflits, (…) seront créés dans chaque village, chaque canton et chaque campement et travailleront sous l’autorité de la chefferie traditionnelle", ont convenu les panélistes, souhaitant que ces comités soient composés d’agriculteurs et d’éleveurs en nombre paritaire.
Outre les comités villageois, le panel a recommandé d’autres solutions pour réduire le nombre de conflits entre éleveurs et agriculteurs, à défaut de les enrayer. Il s’agit de la formation à la prévention et la gestion des conflits des acteurs du monde agricole, aussi bien les exploitants que les techniciens chargés de leur encadrement. Ils ont aussi recommandé la formation des magistrats sur les lois liées à la transhumance des troupeaux et aux règlements des mêmes conflits.
L’Etat a été également interpelé pour la sécurisation du foncier d’une part, et d’autre part, pour la construction de nouvelles infrastructures d’élevage et la réhabilitation de celles existantes.
kaem/ask
Ces comités, dont le rôle principal sera "le règlement à l’amiable des conflits, (…) seront créés dans chaque village, chaque canton et chaque campement et travailleront sous l’autorité de la chefferie traditionnelle", ont convenu les panélistes, souhaitant que ces comités soient composés d’agriculteurs et d’éleveurs en nombre paritaire.
Outre les comités villageois, le panel a recommandé d’autres solutions pour réduire le nombre de conflits entre éleveurs et agriculteurs, à défaut de les enrayer. Il s’agit de la formation à la prévention et la gestion des conflits des acteurs du monde agricole, aussi bien les exploitants que les techniciens chargés de leur encadrement. Ils ont aussi recommandé la formation des magistrats sur les lois liées à la transhumance des troupeaux et aux règlements des mêmes conflits.
L’Etat a été également interpelé pour la sécurisation du foncier d’une part, et d’autre part, pour la construction de nouvelles infrastructures d’élevage et la réhabilitation de celles existantes.
kaem/ask
