Le Programme d’Appui Stratégique à la Recherche Scientifique (PASRES), la Chambre Nationale d’Agriculture et l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (UPGC) ont organisé le 10 décembre 2015 à Korhogo, une conférence sur les conflits entre agriculteurs et éleveurs dont le thème est : «Conflits agriculteurs-éleveurs, quelles solutions durables pour cohabitation paisible ? ». Cette conférence-débat a connu la participation du corps préfectoral, des agriculteurs, des éleveurs, les notabilités traditionnelles et religieuses, les structures étatiques de l’agriculture, des eaux et forêts de la production animale et des ressources halieutiques, organisation professionnels agricoles, organisations non gouvernementales (ONG), associations de la société civile, enseignants chercheurs et étudiants.…
Le Secrétaire Exécutif du PASRES, Dr SANGARE Yaya, a indiqué dans son propos liminaire que la cohabitation entre les différents acteurs n’a pas toujours été paisible avec la persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs depuis plusieurs années. Les altercations entre ces communautés occasionnent des dégâts importants ainsi de nombreuses pertes matérielles et en vie humaine préjudiciables au dynamisme de l’économie ivoirienne. « C’est ce constat qui a amené le PASRES et la chambre nationale de l’agriculture de Côte d’Ivoire à engager le débat avec les acteurs du monde agricole afin d’identifier les mesures idoines pour mettre fin à ce phénomène » a-t-il ajouté. Selon le Secrétaire Exécutif du PASRES, ces solutions consensuelles qui seront identifiées au sortir de cette conférence-débat seront de nature à assurer la stabilité d’un secteur stratégique à fort potentiel de développement et ceci, dans l’intérêt de l’économie ivoirienne a déclaré Dr SANGARE.
Le conférencier Dr Traoré Moussa, par ailleurs Coordonnateur du Programme d’Appui au Développement de l’Elevage en Côte d’Ivoire (PADECI) la recommandation principale consiste à la création de nouveaux comités de règlements des conflits, la redynamisation de ceux existants et le suivi pour qu’ils soient fonctionnels. « Nous allons mettre en place les comités mais nous allons les suivre pour qu’ils fassent leur travail afin de diminuer considérablement les conflits… ».
Le Procureur de la République près du tribunal de première instance de Korhogo, Ekra Fréderic un des panelistes a pour sa part noté que cette conférence est la bienvenue car « personne n’ignore les conflits qui existent entre éleveurs et agriculteurs. Il faut sensibiliser, « c’est pour cela j’ai axé mon intervention sur le décret 1996 qui institue les différentes commissions de base de règlements à l’amiable, la conciliation entre les parties avant le coté contentieux c’est-à-dire la saisie de la justice. Il existe différentes commissions de règlements de conflits notamment les commissions villageoises, sous préfectorales et préfectorales ». Et quand un conflit nait entre agriculteurs et éleveurs je conseille qu’ils passent d’abord par ces différentes commissions et quand il n’y a toujours pas de solutions qu’on peut en définitif saisir la justice a-t-il conseillé.
Il faut sensibiliser au niveau des deux entités, sensibiliser ceux même qui composent les commissions de règlements de conflits pour que les gens travaillent avec des critères objectifs, tel que fixer le taux d’indemnisation de façon correcte. Et lorsque ces facteurs ne sont pas respectés, il y a des mécontentements et les prochains conflits qui ont eu lieu deviennent plus graves. Et quand un il y a mort d’hommes la justice intervient et le plus souvent c’est la personne qui est victime des dégâts de culture qui se retrouve en prison parce que elle n’a pas voulu suivre les procédures et se rend justice par la mort de celui même qui est auteur des dégâts a conclu le procureur près du tribunal de première instance de Korhogo Ekra Fréderic.
Le Secrétaire Exécutif du PASRES, Dr SANGARE Yaya, a indiqué dans son propos liminaire que la cohabitation entre les différents acteurs n’a pas toujours été paisible avec la persistance des conflits entre agriculteurs et éleveurs depuis plusieurs années. Les altercations entre ces communautés occasionnent des dégâts importants ainsi de nombreuses pertes matérielles et en vie humaine préjudiciables au dynamisme de l’économie ivoirienne. « C’est ce constat qui a amené le PASRES et la chambre nationale de l’agriculture de Côte d’Ivoire à engager le débat avec les acteurs du monde agricole afin d’identifier les mesures idoines pour mettre fin à ce phénomène » a-t-il ajouté. Selon le Secrétaire Exécutif du PASRES, ces solutions consensuelles qui seront identifiées au sortir de cette conférence-débat seront de nature à assurer la stabilité d’un secteur stratégique à fort potentiel de développement et ceci, dans l’intérêt de l’économie ivoirienne a déclaré Dr SANGARE.
Le conférencier Dr Traoré Moussa, par ailleurs Coordonnateur du Programme d’Appui au Développement de l’Elevage en Côte d’Ivoire (PADECI) la recommandation principale consiste à la création de nouveaux comités de règlements des conflits, la redynamisation de ceux existants et le suivi pour qu’ils soient fonctionnels. « Nous allons mettre en place les comités mais nous allons les suivre pour qu’ils fassent leur travail afin de diminuer considérablement les conflits… ».
Le Procureur de la République près du tribunal de première instance de Korhogo, Ekra Fréderic un des panelistes a pour sa part noté que cette conférence est la bienvenue car « personne n’ignore les conflits qui existent entre éleveurs et agriculteurs. Il faut sensibiliser, « c’est pour cela j’ai axé mon intervention sur le décret 1996 qui institue les différentes commissions de base de règlements à l’amiable, la conciliation entre les parties avant le coté contentieux c’est-à-dire la saisie de la justice. Il existe différentes commissions de règlements de conflits notamment les commissions villageoises, sous préfectorales et préfectorales ». Et quand un conflit nait entre agriculteurs et éleveurs je conseille qu’ils passent d’abord par ces différentes commissions et quand il n’y a toujours pas de solutions qu’on peut en définitif saisir la justice a-t-il conseillé.
Il faut sensibiliser au niveau des deux entités, sensibiliser ceux même qui composent les commissions de règlements de conflits pour que les gens travaillent avec des critères objectifs, tel que fixer le taux d’indemnisation de façon correcte. Et lorsque ces facteurs ne sont pas respectés, il y a des mécontentements et les prochains conflits qui ont eu lieu deviennent plus graves. Et quand un il y a mort d’hommes la justice intervient et le plus souvent c’est la personne qui est victime des dégâts de culture qui se retrouve en prison parce que elle n’a pas voulu suivre les procédures et se rend justice par la mort de celui même qui est auteur des dégâts a conclu le procureur près du tribunal de première instance de Korhogo Ekra Fréderic.