Les conclusions des 55emes Assemblées annuelles de l’Organisation Inter-Africaine du café (OIAC), qui ont eu lieu du 23 au 27 novembre dans la capitale angolaise Luanda, ont décidé d’importantes mesures, notamment promouvoir, renforcer et améliorer la participation et/ou l’intégration des femmes et de la jeunesse dans la promotion durable de la valeur du café en Afrique. C’est ce qu’a indiqué ce lundi à Abidjan, le Secrétaire Général de ladite organisation Frederick KAWUMA, au cours d’une conférence de presse.
Ces Assemblées annuelles ont souhaité qu’au plan de la gouvernance, soit encouragé et soutenu l’implication des femmes et de la jeunesse dans l’industrie caféière. Au plan politique, il a été question de développer des politiques appropriées de cultures spécifiques qui puissent promouvoir et soutenir la caféiculture pour le développement des initiatives au profit des femmes et des jeunes. Aussi initier des politiques d’interventions qui puissent promouvoir les partenariats publics privés dans la chaine de valeur du café africain. Puis promouvoir des politiques appropriées qui puissent renforcer la croissance de la valeur ajoutée et la consommation intérieure.
Concernant la productivité et la qualité. Il a été décidé de renforcer la capacité des producteurs de café en vue d’adopter de meilleures pratiques agricoles, améliorer la productivité, la qualité et la valeur ajoutée pour un café africain durable et compétitif. Et promouvoir la disponibilité et l’adoption de technologies améliorées en vue d’accroître la productivité et la production. Pour ce qui est du financement et des intrants, il est prévu de créer un environnement favorable à l’accès des femmes et de la jeunesse au financement et aux technologies appropriées de la chaîne des valeurs. Renforcer et/ou faciliter la création des organisations de producteurs dans la chaîne de valeur du café et encourager les Etats membres à faire face é leurs responsabilités en s’acquittant de leurs obligations financières vis à vis de l’OIAC. De toutes ces mesures, celle de faire reconnaître l’OIAC comme l’une des institutions de l’Union africaine, reste une priorité.
Selon le SG de l’OIAC, 70 à 80% de femmes travaillent dans l’industrie caféière sans pour autant bénéficier des revenus, qui en réalité sont aux mains des hommes qu’elles accompagnent. L’OIAC veut par ces mesures prises lors de ces 55emes assemblées annuelles, transformer cet état des choses en permettant aux femmes de s’approprier la culture de café et d’en faire un véritable moyen de revenus pour elles. Des programmes sont en vue pour permettre aux jeunes de s’intéresser et s’impliquer dans l’industrie du
Café. Ce qui permettra d’une part de résorber le chômage des jeunes et d’autre part d’agir positivement sur la productivité et la production.
Il a par ailleurs rappelé que le café participe pour 2% au PIB de la Côte d’Ivoire. Avec 170.000 tonnes l’année, la Côte d’ivoire arrive en troisième position derrière l’Ethiopie et l’Ouganda au niveau des pays africains producteurs de café. Frederick KAWUMA a exprimé la gratitude de l’organisation à l’Etat de Côte d’Ivoire qui lui a octroyé un terrain de 6000 m2 à Abidjan pour lui permettre d’y construire son siège.
Elisée B.
Ces Assemblées annuelles ont souhaité qu’au plan de la gouvernance, soit encouragé et soutenu l’implication des femmes et de la jeunesse dans l’industrie caféière. Au plan politique, il a été question de développer des politiques appropriées de cultures spécifiques qui puissent promouvoir et soutenir la caféiculture pour le développement des initiatives au profit des femmes et des jeunes. Aussi initier des politiques d’interventions qui puissent promouvoir les partenariats publics privés dans la chaine de valeur du café africain. Puis promouvoir des politiques appropriées qui puissent renforcer la croissance de la valeur ajoutée et la consommation intérieure.
Concernant la productivité et la qualité. Il a été décidé de renforcer la capacité des producteurs de café en vue d’adopter de meilleures pratiques agricoles, améliorer la productivité, la qualité et la valeur ajoutée pour un café africain durable et compétitif. Et promouvoir la disponibilité et l’adoption de technologies améliorées en vue d’accroître la productivité et la production. Pour ce qui est du financement et des intrants, il est prévu de créer un environnement favorable à l’accès des femmes et de la jeunesse au financement et aux technologies appropriées de la chaîne des valeurs. Renforcer et/ou faciliter la création des organisations de producteurs dans la chaîne de valeur du café et encourager les Etats membres à faire face é leurs responsabilités en s’acquittant de leurs obligations financières vis à vis de l’OIAC. De toutes ces mesures, celle de faire reconnaître l’OIAC comme l’une des institutions de l’Union africaine, reste une priorité.
Selon le SG de l’OIAC, 70 à 80% de femmes travaillent dans l’industrie caféière sans pour autant bénéficier des revenus, qui en réalité sont aux mains des hommes qu’elles accompagnent. L’OIAC veut par ces mesures prises lors de ces 55emes assemblées annuelles, transformer cet état des choses en permettant aux femmes de s’approprier la culture de café et d’en faire un véritable moyen de revenus pour elles. Des programmes sont en vue pour permettre aux jeunes de s’intéresser et s’impliquer dans l’industrie du
Café. Ce qui permettra d’une part de résorber le chômage des jeunes et d’autre part d’agir positivement sur la productivité et la production.
Il a par ailleurs rappelé que le café participe pour 2% au PIB de la Côte d’Ivoire. Avec 170.000 tonnes l’année, la Côte d’ivoire arrive en troisième position derrière l’Ethiopie et l’Ouganda au niveau des pays africains producteurs de café. Frederick KAWUMA a exprimé la gratitude de l’organisation à l’Etat de Côte d’Ivoire qui lui a octroyé un terrain de 6000 m2 à Abidjan pour lui permettre d’y construire son siège.
Elisée B.