Les actes de piraterie dans le Golfe de Guinée ont baissé de manière "vraiment sensible" entre le premier semestre et le deuxième semestre 2015, a estimé le vice-amiral d'escadre français Emmanuel de
Oliveira lundi à Abidjan.
"Il y a une décroissance vraiment sensible entre le 1er semestre et le 2e semestre 2015. On est passé de 2-3 actes par mois au début de l'année à quasiment rien en fin d'année", a-t-il déclaré lors du passage à Abidjan du navire français Mistral, qui doit participer à "un grand exercice amphibie" avec les forces armées françaises et ivoiriennes du 18 au 21 décembre.
Le nombre d'actes de piraterie "a été divisé par quatre. Nous sommes sur le bonne route", a-t-il précisé, se réjouissant que "depuis qu'il y a eu une élection présidentielle au Nigeria (Muhammadu Buhari a succédé à Goodluck Jonathan fin mai) la piraterie a quand même beaucoup diminué".
Le vice-amiral s'est félicité que "les marines riveraines coopèrent beaucoup mieux dans l'échange de renseignements et le suivi des bateaux pirates, et c'est grâce à cela que nous avons réussi à maîtriser le phénomène pour l'instant".
Il a toutefois concédé qu'il subsistait "des affaires de brigandage principalement au Nigeria" (le brigandage s'effectue dans des eaux territoriales, la piraterie en haute mer) et évoqué le problème de la pêche illégale.
pgf/fra
Oliveira lundi à Abidjan.
"Il y a une décroissance vraiment sensible entre le 1er semestre et le 2e semestre 2015. On est passé de 2-3 actes par mois au début de l'année à quasiment rien en fin d'année", a-t-il déclaré lors du passage à Abidjan du navire français Mistral, qui doit participer à "un grand exercice amphibie" avec les forces armées françaises et ivoiriennes du 18 au 21 décembre.
Le nombre d'actes de piraterie "a été divisé par quatre. Nous sommes sur le bonne route", a-t-il précisé, se réjouissant que "depuis qu'il y a eu une élection présidentielle au Nigeria (Muhammadu Buhari a succédé à Goodluck Jonathan fin mai) la piraterie a quand même beaucoup diminué".
Le vice-amiral s'est félicité que "les marines riveraines coopèrent beaucoup mieux dans l'échange de renseignements et le suivi des bateaux pirates, et c'est grâce à cela que nous avons réussi à maîtriser le phénomène pour l'instant".
Il a toutefois concédé qu'il subsistait "des affaires de brigandage principalement au Nigeria" (le brigandage s'effectue dans des eaux territoriales, la piraterie en haute mer) et évoqué le problème de la pêche illégale.
pgf/fra