La formation régionale des journalistes sur la meilleure gouvernance du 7 au 9 décembre à Dakar (Sénégal) a abouti à la mise en place d’un réseau sous-régional dont la Côte d’Ivoire assurera la présidence pour deux ans.
Une trentaine de journalistes de cinq pays : Sierra-Leone, Bénin, Ghana, Guinée et Côte d’Ivoire ont mis en place, le 09 décembre dernier à Dakar Sénégal, le Réseau des journalistes ouest-africains pour la promotion de la bonne gouvernance. Il est présidé par Jeannette Gbagbo de la Côte d’Ivoire. Minckailn Turay de la Sierra Leone en est le vice-président. Le secrétariat général est assuré par Adéline Kunveng du Ghana et Hermine Akponna du Bénin. Fatoumata Kanté de la Guinée Conakry est la trésorière générale du réseau. Le poste de chargé des relations extérieures est revenu à Birame Faye du Sénégal et celui de chargé de l’organisation à Abou Traoré de la Côte d’Ivoire. Le bureau est composé de sept membres élus pour un mandat de deux ans renouvelables. Cette initiative a été possible grâce à l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao), dans le cadre du projet intitulé « Femmes et médias, partenaires pour une meilleure gouvernance en Afrique de l’Ouest », financé par l’Union Européenne pour une durée de trois ans. L’objectif de ce projet est de renforcer les synergies inter pays et / entre journalistes et Osc (notamment de femmes) pour accroître la participation politique des citoyens, en particulier les femmes, leur contrôle sur l’action publique et la redevabilité des élus en Afrique de l’Ouest (Bénin, Sierra Leone, Ghana, Guinée, Côte d’ivoire). De façon spécifique, il s’agit entre autres de renforcer les capacités thématiques des journalistes sur certaines questions phares de gouvernance, de créer les conditions et de mettre en place un réseau de fonctionnement sous régional de journalistes sur la gouvernance, d’élaborer le plan d’action du réseau pour les trois prochaines années. Durant cette formation, ils ont profité de cette occasion pour échanger leurs différentes expériences (difficultés rencontrées dans chaque pays et stratégies de contournement), mais aussi d’approfondir leurs connaissances sur les mécanismes de gouvernance à l’échelle régionale. Plusieurs séries de communications ont été présentées par des personnes ressources à l’expertise avérée. Ainsi, la première journée de l’atelier a été animée par MM. BirahimSeck, Enseignant-chercheur, membre du Forum Civil, MameLess Camara et Mohamed Guèye, journalistes de générations différentes. La première intervention, celle de BirahimSeck, a porté sur les instruments régionaux et internationaux de gouvernance dans l’espace CEDEAO. Pour Birahim, il ya 12 principes de la bonne gouvernance au niveau local. Ce sont entre autre, le principe de participation avec à la clé la participation du citoyen dans la bonne gouvernance. La réactivité, principe de bonne gouvernance qui tient compte de l’efficience et l’efficacité. La transparence, la base, le socle de la bonne gouvernance ayant pour corollaire la redevabilité. Le respect des droits de l’homme, la responsabilité à l’obligation de rendre compte. La seconde est relative à la question de savoir Comment aborder les questions de gouvernance dans les productions médiatiques : pièges, contraintes, risques et comment les contourner ? A ce sujet, MM. MameLess Camara et Mohamed Guèye ont éclairé la lanterne des participants. Avant tout, Libasse Kane, responsable de programme gouvernance à IPAO, a présenté brièvement l’Institut Panos et a également situé les enjeux cette activité issue du projet « Femmes et Médias, partenaires pour une meilleure gouvernance en Afrique en Afrique de l’Ouest ». La deuxième journée qui a lieu le mardi 8 décembre, a eu comme intervenants, M. BirahimSeck de nouveau et Mme Amie JoofFamedev. Ils ont entretenu les participants sur des sujets, tels : « les normes de passation des marchés publics dans les espaces CEDEAO et UEMOA » et « les instruments juridiques relatifs sur le genre dans l’espace CEDEAO.
ABOU TRAORE, envoyé spécial à Dakar (Sénégal)
Une trentaine de journalistes de cinq pays : Sierra-Leone, Bénin, Ghana, Guinée et Côte d’Ivoire ont mis en place, le 09 décembre dernier à Dakar Sénégal, le Réseau des journalistes ouest-africains pour la promotion de la bonne gouvernance. Il est présidé par Jeannette Gbagbo de la Côte d’Ivoire. Minckailn Turay de la Sierra Leone en est le vice-président. Le secrétariat général est assuré par Adéline Kunveng du Ghana et Hermine Akponna du Bénin. Fatoumata Kanté de la Guinée Conakry est la trésorière générale du réseau. Le poste de chargé des relations extérieures est revenu à Birame Faye du Sénégal et celui de chargé de l’organisation à Abou Traoré de la Côte d’Ivoire. Le bureau est composé de sept membres élus pour un mandat de deux ans renouvelables. Cette initiative a été possible grâce à l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (Ipao), dans le cadre du projet intitulé « Femmes et médias, partenaires pour une meilleure gouvernance en Afrique de l’Ouest », financé par l’Union Européenne pour une durée de trois ans. L’objectif de ce projet est de renforcer les synergies inter pays et / entre journalistes et Osc (notamment de femmes) pour accroître la participation politique des citoyens, en particulier les femmes, leur contrôle sur l’action publique et la redevabilité des élus en Afrique de l’Ouest (Bénin, Sierra Leone, Ghana, Guinée, Côte d’ivoire). De façon spécifique, il s’agit entre autres de renforcer les capacités thématiques des journalistes sur certaines questions phares de gouvernance, de créer les conditions et de mettre en place un réseau de fonctionnement sous régional de journalistes sur la gouvernance, d’élaborer le plan d’action du réseau pour les trois prochaines années. Durant cette formation, ils ont profité de cette occasion pour échanger leurs différentes expériences (difficultés rencontrées dans chaque pays et stratégies de contournement), mais aussi d’approfondir leurs connaissances sur les mécanismes de gouvernance à l’échelle régionale. Plusieurs séries de communications ont été présentées par des personnes ressources à l’expertise avérée. Ainsi, la première journée de l’atelier a été animée par MM. BirahimSeck, Enseignant-chercheur, membre du Forum Civil, MameLess Camara et Mohamed Guèye, journalistes de générations différentes. La première intervention, celle de BirahimSeck, a porté sur les instruments régionaux et internationaux de gouvernance dans l’espace CEDEAO. Pour Birahim, il ya 12 principes de la bonne gouvernance au niveau local. Ce sont entre autre, le principe de participation avec à la clé la participation du citoyen dans la bonne gouvernance. La réactivité, principe de bonne gouvernance qui tient compte de l’efficience et l’efficacité. La transparence, la base, le socle de la bonne gouvernance ayant pour corollaire la redevabilité. Le respect des droits de l’homme, la responsabilité à l’obligation de rendre compte. La seconde est relative à la question de savoir Comment aborder les questions de gouvernance dans les productions médiatiques : pièges, contraintes, risques et comment les contourner ? A ce sujet, MM. MameLess Camara et Mohamed Guèye ont éclairé la lanterne des participants. Avant tout, Libasse Kane, responsable de programme gouvernance à IPAO, a présenté brièvement l’Institut Panos et a également situé les enjeux cette activité issue du projet « Femmes et Médias, partenaires pour une meilleure gouvernance en Afrique en Afrique de l’Ouest ». La deuxième journée qui a lieu le mardi 8 décembre, a eu comme intervenants, M. BirahimSeck de nouveau et Mme Amie JoofFamedev. Ils ont entretenu les participants sur des sujets, tels : « les normes de passation des marchés publics dans les espaces CEDEAO et UEMOA » et « les instruments juridiques relatifs sur le genre dans l’espace CEDEAO.
ABOU TRAORE, envoyé spécial à Dakar (Sénégal)