Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire et Présidente du Comité National de Surveillance des Actions de Lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS) a parrainé, le mardi 15 décembre 2015 à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, la cérémonie de présentation du Plan d’Action National (PAN) 2015-2017 de lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Lors de son allocution, Mme Dominique Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire est, depuis des décennies, confrontée à l’épineuse question du travail des enfants. Dans ce contexte, le Plan d’action national lancé en 2012 a permis, selon la Première dame, de travailler en synergie avec des ONG nationales et internationales, dans le but d’apporter des solutions concrètes à ce fléau. Elle a souligné que le bilan fait de sa mise en œuvre, ce Plan national a été exécuté à plus de 90% des activités inscrites, et a nécessité un effort financier de plus de 7 milliards de FCFA de la part de l’Etat. Des efforts soutenus par les partenaires, qui ont investi plus de 2,4 milliards de FCFA pour la construction de salles de classe primaire et secondaire dans les zones de production de cacao. De bons résultats qui selon elle, « ont conduit le Département d’Etat des Etats-Unis, dans son rapport annuel sur la traite des personnes, à reclasser notre pays dans la catégorie 2, qui correspond aux pays faisant des efforts significatifs pour éradiquer ce fléau ». Toutefois, la Première dame a reconnu que de nombreux défis restent encore à relever. Elle a parlé de la scolarisation obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans qui, nécessite davantage d’infrastructures de base, telles que la construction d’écoles, de cantines scolaires et de logements pour les enseignants. « C’est pourquoi, l’élaboration et la mise en œuvre du nouveau Plan d’Action National 2015-2017, devra nous permettre de consolider les acquis et de poursuivre les actions engagées pour une réduction significative du phénomène à l’échéance 2017 », a annoncé Mme Dominique Ouattara. Un nouveau plan qui s’inscrit dans la continuité des actions déjà engagées, qui permettra de les pérenniser et de les approfondir, afin d’obtenir des avancées plus significatives.
Un besoin de redéfinir la notion d’enfants victimes des pires formes de travail des enfants
La Première dame a rappelé, sur la base de plusieurs études, que les deux tiers des enfants impliqués dans le phénomène du travail des enfants, sont les enfants de paysans qui vont à l’école, et accompagnent occasionnellement leurs parents dans leurs activités, après les heures de cours. « Pour cette catégorie d’enfants qui fait du travail socialisant et apprend le métier familial, nous comptons intensifier la sensibilisation auprès des parents », a dit la Première dame. A ce sujet, Mme Dominique Ouattara a signalé qu’elle envisageait se rendre à Genève (Suisse) dès le début de l’année 2016, pour rencontrer les responsables du BIT, « afin de redéfinir la notion d’enfants victimes des pires formes de travail des enfants ». Elle a indiqué avoir expliqué lors d’un voyage à Washington en juin dernier, la distinction qui devrait être faite entre les enfants des paysans qui vont à l’école et rejoignent leurs parents après leurs heures de cours, et les enfants victimes de la traite et de l’exploitation. La Première dame a annoncé son intention de construire deux centres d’accueil à Soubré et à Ferké afin de recueillir et assister les enfants exploités. De même, elle a dit sa volonté d’étendre le SOSTECI (Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire) à 20 département supplémentaires, afin d’améliorer la base de données nationales de référence.
Olivier Guédé
Lors de son allocution, Mme Dominique Ouattara a indiqué que la Côte d’Ivoire est, depuis des décennies, confrontée à l’épineuse question du travail des enfants. Dans ce contexte, le Plan d’action national lancé en 2012 a permis, selon la Première dame, de travailler en synergie avec des ONG nationales et internationales, dans le but d’apporter des solutions concrètes à ce fléau. Elle a souligné que le bilan fait de sa mise en œuvre, ce Plan national a été exécuté à plus de 90% des activités inscrites, et a nécessité un effort financier de plus de 7 milliards de FCFA de la part de l’Etat. Des efforts soutenus par les partenaires, qui ont investi plus de 2,4 milliards de FCFA pour la construction de salles de classe primaire et secondaire dans les zones de production de cacao. De bons résultats qui selon elle, « ont conduit le Département d’Etat des Etats-Unis, dans son rapport annuel sur la traite des personnes, à reclasser notre pays dans la catégorie 2, qui correspond aux pays faisant des efforts significatifs pour éradiquer ce fléau ». Toutefois, la Première dame a reconnu que de nombreux défis restent encore à relever. Elle a parlé de la scolarisation obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 16 ans qui, nécessite davantage d’infrastructures de base, telles que la construction d’écoles, de cantines scolaires et de logements pour les enseignants. « C’est pourquoi, l’élaboration et la mise en œuvre du nouveau Plan d’Action National 2015-2017, devra nous permettre de consolider les acquis et de poursuivre les actions engagées pour une réduction significative du phénomène à l’échéance 2017 », a annoncé Mme Dominique Ouattara. Un nouveau plan qui s’inscrit dans la continuité des actions déjà engagées, qui permettra de les pérenniser et de les approfondir, afin d’obtenir des avancées plus significatives.
Un besoin de redéfinir la notion d’enfants victimes des pires formes de travail des enfants
La Première dame a rappelé, sur la base de plusieurs études, que les deux tiers des enfants impliqués dans le phénomène du travail des enfants, sont les enfants de paysans qui vont à l’école, et accompagnent occasionnellement leurs parents dans leurs activités, après les heures de cours. « Pour cette catégorie d’enfants qui fait du travail socialisant et apprend le métier familial, nous comptons intensifier la sensibilisation auprès des parents », a dit la Première dame. A ce sujet, Mme Dominique Ouattara a signalé qu’elle envisageait se rendre à Genève (Suisse) dès le début de l’année 2016, pour rencontrer les responsables du BIT, « afin de redéfinir la notion d’enfants victimes des pires formes de travail des enfants ». Elle a indiqué avoir expliqué lors d’un voyage à Washington en juin dernier, la distinction qui devrait être faite entre les enfants des paysans qui vont à l’école et rejoignent leurs parents après leurs heures de cours, et les enfants victimes de la traite et de l’exploitation. La Première dame a annoncé son intention de construire deux centres d’accueil à Soubré et à Ferké afin de recueillir et assister les enfants exploités. De même, elle a dit sa volonté d’étendre le SOSTECI (Système d’observation et de suivi du travail des enfants en Côte d’Ivoire) à 20 département supplémentaires, afin d’améliorer la base de données nationales de référence.
Olivier Guédé