La Société pharmaceutique de Côte d’Ivoire (Sophaci) a organisé le lundi 14 décembre 2015 son 1er symposium à l’amphithéâtre de l’Ufr des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Cette 1ère rencontre d’échanges avait pour thème : « Le développement durable en santé par les sociétés savantes et par l’innovation thérapeutique : cas des Probiotiques ».
Professeur Thiam Assane, secrétaire général adjoint de l’université Félix Houphouet-Boigny, représentant la présidente de l’UFHB et présidente de la cérémonie, professeur Ly Ramata, s’est réjoui de l’initiative de la Sophaci, avant d’ouvrir les travaux. « La formation continue revêt une importance capital. Elle participe au renforcement des capacités des acteurs de notre système de santé (…) En ce qui concerne la santé, elle demeure au centre du concept des ‘’développement durable’’. Ce qui justifie donc l’importance de ce symposium qui permettra d’atteindre les objectifs que s’est fixé la Sophaci », a déclaré professeur Thiam Assane.
Avant lui, le professeur Atindehou, doyen de l’Ufr des Sciences pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny et président du symposium a estimé que « la notion de développement durable prend en compte, outre l’économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux tels que la santé ». Poursuivant, il a soutenu que : « le thème interpelle particulièrement l’Ufr des sciences Pharmaceutiques et Biologiques dont la mission sera d’essayer d’apporter des solutions scientifiques aux problèmes que rencontrent le développement de la santé en général et particulièrement l’exercice de la profession de pharmacien en Côte d’Ivoire ».
Pour le professeur Ouattara Mahama, président de la Sophaci, la santé pour tous n’est pas un slogan pour son entreprise, mais plutôt une nécessité pour atteindre les objectifs de développement durable. « Ce partage des connaissances et d’expériences professionnelles permettra sans aucun doute, d’enrichir le savoir-faire des pharmaciens, et surtout à tous de disposer d’informations pharmaceutiques vraies, gages de succès de la lutte contre le mésusage et les faux médicaments », a-t-il estimé. Pour lui, « le symposium devrait au final permettre de transformer les mutations que connait le secteur pharmaceutique, en véritable opportunité d’évolution et de développement pour une meilleure prise en charge de la santé de nos populations ».
Les travaux s’articulent autour de quatre communications
Quatre communications ont meublé le déroulé du symposium de la Sophaci. Le 1er thème « Le développement durable en santé : définition, concept, principe et enjeux », a été animé par Nadaud Théodore du ministère de l’Environnement. Pour lui, les menaces du développement durable sont les changements climatiques, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la diminution de la diversité biologique, la dégradation des écosystèmes, le réchauffement climatique (…) Il faut donc créer les conditions d’une utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles pour les générations présentes et futures, garantir à tous les citoyens un cadre de vie écologiquement équilibré, dans la mesure où toute personne a le droit de vivre dans un environnement sain et équilibré. La seconde communication qui porte pour sa part sur le thème « Les sociétés savantes, but, objectif et rôle dans le développement durable en santé », a été animé par professeur Malan, président de l’Ascad. A l’en croire, les sociétés savantes ont pour mission d’ investir dans l’avenir des lettres, sciences et la technologie et susciter l’intérêt du public sur l’importance d’investir dans ces domaines, d’ influencer le processus d’élaboration des politiques en fournissant des renseignements et des résultats de recherche les plus pertinents ou efficaces aux problèmes majeurs du 21ème siècle et de reconnaitre, présenter et promouvoir les intellectuels et chercheurs ivoiriens les plus talentueux sur la scène nationale et internationale. Pour ce qui est de la 3ème communication dont le thème était : « Contribution de l’innovation thérapeutique dans le développement durable en santé », elle a été animée par Hugues Ahiboh, Maître de conférences agrégé à l’UFHB. Il a donné quelques directives ? dont la préservation de la diversité des espèces et les ressources naturelles et énergétiques, la satisfaction des besoins en santé, éducation, habitat, emploi, prévention de l’exclusion et de l’équité intergénérationnelle, la création des richesses pour améliorer les conditions de vie matérielles. La dernière communication « Les probiotiques et les microbiotiques, innovations thérapeutiques pour un développement durable en santé », a été l’affaire de Adrien Nivoliez, directeur des recherches scientifiques pour les laboratoires Biose à Paris. Il a estimé que les microbiotiques qui sont des organismes vivant à l’intérieur des cellules de l’homme sont des solutions innovatrices pour le traitement de certaines maladies.
R-O
Professeur Thiam Assane, secrétaire général adjoint de l’université Félix Houphouet-Boigny, représentant la présidente de l’UFHB et présidente de la cérémonie, professeur Ly Ramata, s’est réjoui de l’initiative de la Sophaci, avant d’ouvrir les travaux. « La formation continue revêt une importance capital. Elle participe au renforcement des capacités des acteurs de notre système de santé (…) En ce qui concerne la santé, elle demeure au centre du concept des ‘’développement durable’’. Ce qui justifie donc l’importance de ce symposium qui permettra d’atteindre les objectifs que s’est fixé la Sophaci », a déclaré professeur Thiam Assane.
Avant lui, le professeur Atindehou, doyen de l’Ufr des Sciences pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Félix Houphouët-Boigny et président du symposium a estimé que « la notion de développement durable prend en compte, outre l’économie, les aspects environnementaux et sociaux qui sont liés à des enjeux tels que la santé ». Poursuivant, il a soutenu que : « le thème interpelle particulièrement l’Ufr des sciences Pharmaceutiques et Biologiques dont la mission sera d’essayer d’apporter des solutions scientifiques aux problèmes que rencontrent le développement de la santé en général et particulièrement l’exercice de la profession de pharmacien en Côte d’Ivoire ».
Pour le professeur Ouattara Mahama, président de la Sophaci, la santé pour tous n’est pas un slogan pour son entreprise, mais plutôt une nécessité pour atteindre les objectifs de développement durable. « Ce partage des connaissances et d’expériences professionnelles permettra sans aucun doute, d’enrichir le savoir-faire des pharmaciens, et surtout à tous de disposer d’informations pharmaceutiques vraies, gages de succès de la lutte contre le mésusage et les faux médicaments », a-t-il estimé. Pour lui, « le symposium devrait au final permettre de transformer les mutations que connait le secteur pharmaceutique, en véritable opportunité d’évolution et de développement pour une meilleure prise en charge de la santé de nos populations ».
Les travaux s’articulent autour de quatre communications
Quatre communications ont meublé le déroulé du symposium de la Sophaci. Le 1er thème « Le développement durable en santé : définition, concept, principe et enjeux », a été animé par Nadaud Théodore du ministère de l’Environnement. Pour lui, les menaces du développement durable sont les changements climatiques, l’appauvrissement de la couche d’ozone, la diminution de la diversité biologique, la dégradation des écosystèmes, le réchauffement climatique (…) Il faut donc créer les conditions d’une utilisation rationnelle et durable des ressources naturelles pour les générations présentes et futures, garantir à tous les citoyens un cadre de vie écologiquement équilibré, dans la mesure où toute personne a le droit de vivre dans un environnement sain et équilibré. La seconde communication qui porte pour sa part sur le thème « Les sociétés savantes, but, objectif et rôle dans le développement durable en santé », a été animé par professeur Malan, président de l’Ascad. A l’en croire, les sociétés savantes ont pour mission d’ investir dans l’avenir des lettres, sciences et la technologie et susciter l’intérêt du public sur l’importance d’investir dans ces domaines, d’ influencer le processus d’élaboration des politiques en fournissant des renseignements et des résultats de recherche les plus pertinents ou efficaces aux problèmes majeurs du 21ème siècle et de reconnaitre, présenter et promouvoir les intellectuels et chercheurs ivoiriens les plus talentueux sur la scène nationale et internationale. Pour ce qui est de la 3ème communication dont le thème était : « Contribution de l’innovation thérapeutique dans le développement durable en santé », elle a été animée par Hugues Ahiboh, Maître de conférences agrégé à l’UFHB. Il a donné quelques directives ? dont la préservation de la diversité des espèces et les ressources naturelles et énergétiques, la satisfaction des besoins en santé, éducation, habitat, emploi, prévention de l’exclusion et de l’équité intergénérationnelle, la création des richesses pour améliorer les conditions de vie matérielles. La dernière communication « Les probiotiques et les microbiotiques, innovations thérapeutiques pour un développement durable en santé », a été l’affaire de Adrien Nivoliez, directeur des recherches scientifiques pour les laboratoires Biose à Paris. Il a estimé que les microbiotiques qui sont des organismes vivant à l’intérieur des cellules de l’homme sont des solutions innovatrices pour le traitement de certaines maladies.
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