Abidjan (Côte d'Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a invité instamment, mardi soir, les greffiers grévistes à reprendre le travail afin de "donner une chance aux négociations en cours".
La grève déclenchée la semaine dernière par des greffiers, puis reconduite depuis lundi pour cinq jours, paralyse l'administration judiciaire ivoirienne, empêchant les populations de bénéficier des prestations de justice. Les grévistes réclament l'application de la loi du 3 juillet dernier portant leur nouveau statut. Ils exigent également la libération de deux des leurs.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public), le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, informe que "ledit décret rédigé en accord avec leur syndicat (...) est au stade des ajustements avec les ministres chargés de l'économie et des finances ainsi que celui du budget".
C'est pourquoi, "il condamne les menaces proférées et agressions physiques exercées par des greffiers contre leurs collègues et prend l'engagement d'assurer la sécurité de ceux qui ont décidé de travailler".
Le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques estime par ailleurs que dans ces conditions, "la grève en cours n'a pas sa raison d'être et invite instamment les greffiers de Côte d'Ivoire à reprendre le travail afin de donner une chance aux négociations en cours".
Le ministre Coulibaly, "promet par contre d'appliquer la loi dans toute sa rigueur à l'encontre de ceux qui se rendront coupables (...)".
LS/APA
La grève déclenchée la semaine dernière par des greffiers, puis reconduite depuis lundi pour cinq jours, paralyse l'administration judiciaire ivoirienne, empêchant les populations de bénéficier des prestations de justice. Les grévistes réclament l'application de la loi du 3 juillet dernier portant leur nouveau statut. Ils exigent également la libération de deux des leurs.
Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale, première chaîne de la Radio télévision ivoirienne (RTI, service public), le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques, Mamadou Gnénéma Coulibaly, informe que "ledit décret rédigé en accord avec leur syndicat (...) est au stade des ajustements avec les ministres chargés de l'économie et des finances ainsi que celui du budget".
C'est pourquoi, "il condamne les menaces proférées et agressions physiques exercées par des greffiers contre leurs collègues et prend l'engagement d'assurer la sécurité de ceux qui ont décidé de travailler".
Le garde des sceaux, ministre de la justice, des droits de l'homme et des libertés publiques estime par ailleurs que dans ces conditions, "la grève en cours n'a pas sa raison d'être et invite instamment les greffiers de Côte d'Ivoire à reprendre le travail afin de donner une chance aux négociations en cours".
Le ministre Coulibaly, "promet par contre d'appliquer la loi dans toute sa rigueur à l'encontre de ceux qui se rendront coupables (...)".
LS/APA